Dimanche 19 août 2007 à 12:28

Lundi 13 août 2007 à 17:59

Hum… Je me suis laissé tenté à aller, alors que je suis à mon labeur, voir deux petites secondes et me rassurer sur le fait que le noble PrinceNoir n'aurait rien écrit sur son blog. Quelle bêtise de ma part.
Sujet passionnant que voilà s'il en est. Et comment rester indifférent et ne rien poster à ce propos…

On va prendre le texte en commençant du haut, en essayant de faire court car j'ai pas mal à faire aujourd'hui…

Tout d'abord en ce qui concerne le site présenté sur l'athéisme, vos propos ne donnent absolument pas envie d'y jeter un œil. On croirait un site pour une religion quelconque. Certains disent croyez en Dieu et pas en tel ou tel autre. Là c'est croyez en rien, et surtout pas en tel ou tel Dieu. Mais essayer de donner des arguments pour inciter les gens à ne pas croire doit faire montrer d'une intolérance maîtresse je pense. Enfin, j'irai sans doute jeter un œil quand le temps me le permettra.

Pour moi, Seigneur, j'ai une vision quelque peu différente du pourquoi des religions. A mon sens, les religions ont été créées et se sont fortement développées, comme vous le dites, à des moments sombres de l'histoire… Le moyen âge, l'antiquité…
Selon moi, les religions ont vu le jour, car elles étaient le moyen idéal de faire des lois dans des pays où elles n'existaient pas alors et où aucun Etat n'était capable de gérer, surveiller ou aider correctement les citoyens.
A mon sens, les lois existaient à cette époque, mais comme personne n'était capable de les faire appliquer, dire que Dieu était là pour surveiller et punir les contrefacteurs ne pouvait être qu'une bonne chose pour inciter les gens à respecter les règles de base de vie en société.
Disons que, dans le monde civilisé comme vous l'appelez, croire n'est plus indispensable, car Dieu a été remplacé par les institutions, la police, l'école, et bien d'autres choses qui permettent de se passer de ce mode « d'auto-correction », si je puis m'exprimer ainsi.  Si on lit les ouvrages de référence en la matière (bible…), on verrait facilement que ce sont des sortes de lois qui sont exprimées, du moins, c'est comme cela que j'analyse. « Tu ne tueras point, tu ne voleras point… »

Personnellement, et pour une meilleure compréhension de la suite, je tiens à préciser que je crois en Dieu, que je suis catholique depuis ma plus tendre enfance, mais que je ne suis jamais allé communier, prier ou autre dans une Eglise.
Je crois (du verbe croire – Tenir pour vrai, estimer, juger, penser, avoir confiance – donc ne pas être certain) en un Dieu à la Voltaire, une sorte de Dieu universel, qui se ficherait de la manière dont on lui vouerait un culte ou lui ferait des prières.

Bref, dans l'exemple que j'ai donné tout à l'heure, on peut en effet dire que la peur de Dieu, ou des brimades qu'il pourrait éventuellement infliger, pousse à, non pas croire en lui, mais respecter sa parole, ce qu'il énonce, comme une loi.
Ce n'est pas parce qu'on respecte la législation, la loi, l'ordre établi par un Etat que l'on croit forcément en lui.
Non, ce qui pousse à croire ce n'est pas la peur à mon sens. Seuls les imbéciles ou désespérés croient parce qu'ils ont peur et n'ont d'autres refuges.
Pour ce qui est de la peur de vivre dans un monde sans but et absurde, je suis un peu d'accord Seigneur. En effet, comme vous l'avez dit au début de votre article il suffit d'allumer la télévision. Partout des guerres, des famines, des tortures, des génocides. Tout cela perpétré à cause des hommes. Alors, oui, je dois dire que là, j'ai peur, peur d'un monde où l'on ne puisse pas vivre en paix, simplement en paix, sans forcément, pardonnez-moi l'expression, se foutre sur la gueule à la moindre occasion. Regarder le journal ou lire les informations me donne la nausée ou me fait monter les larmes aux yeux. Est-ce normal ? Oui, peur de voir les choses perdurer, je dois bien le dire.
Pour ce qui est de la peur d'être un électron libre, de faire ce que l'on veut, je dois dire que j'ai du mal à imaginer en quoi cela peut faire peur. En tous cas, je ne me sens pas véritablement concerné. Donc je me tais sur ces propos.
La peur d'être éphémère, de n'avoir qu'une seule vie. Un jour, je me suis demandé si cela me faisait véritablement peur… Mais non. Voilà longtemps que j'ai appris à ne plus craindre la mort. Certains évènements de la vie font qu'on sait que l'inévitable, comme qui dirait, va arriver, un jour, plus ou moins proche de ce qu'on aurait pensé au départ... On doit se faire à cette idée, voilà tout. Dieu offre sans doute un réconfort, oui, c'est même certain. Mais la mort ou le fait de ne vivre qu'une vie sur terre n'a pas à effrayer qui que ce soit, puisque celui qui croit en Dieu sait que ce ne sera pas la fin…

Je ne suis pas d'accord avec votre paragraphe suivant. Enfin, pas totalement.
Oui, oui, il y a eu des périodes troubles, des périodes où les religieux voulaient à tout prix mettre leur ascendant sur le peuple et les autres religions.
L'Eglise catholique est très loin d'être en reste je pense, surtout à l'époque moyenâgeuse, ou elle s'est amusée à faire ce que vous contez Seigneur, c'est-à-dire abuser de son pouvoir. Je trouve que le pire n'est pas l'inquisition, mais la vente d'indulgences qui, à mon sens, montre à quel point l'Eglise fut cupide à une époque et ressemblait en tous point à une secte et non une religion.  Maintenant, je suis très loin de penser que tous les hommes de Dieu (quel que soit le Dieu d'ailleurs) use de leur position pour faire croire certaines choses ou d'autres. A mon sens, servir Dieu c'est aider les plus démunis et autres, en préservant sa foi. Rien de plus. C'est la raison pour laquelle j'admire certains ordres comme d'autres me sont totalement indifférents.

Noble PrinceNoir… Je dois dire que vous me décevez dans le paragraphe suivant. Quel rapport entre un concert et un chant religieux si ce n'est que tous deux sont en musique. Strictement aucun voyons ! (trouvez le point d'exclamation sur un clavier belge en moins de 20 secondes…)
Le concert est fait pour divertir les gens. Le but des chants religieux, qu'ils soient gospels ou pas, n'est pas de divertir, d'amuser ou de faire plaisir aux gens, mais de communier dans une même foi avec Dieu. Du moins, c'est ce que je pense (Je tiens à préciser que je ne suis allé que 4 fois assister à une messe depuis ma naissance, autant dire… rien – baptème, communion d'une cousine, d'une autre cousine, messe de Pâques en Italie avec la famille). Bref, pour moi la comparaison n'a pas lieu d'être Seigneur.

Oh… Seconde phrase du paragraphe suivant… « A l'heure d'aujourd'hui »… Y a-t-il plus mauvaise expression en ce monde que celle-ci ? Bon passons…
Alors, oui, je suis entièrement d'accord avec vous Maître PrinceNoir… Nous sommes déjà allés sur la lune. Nous irons certainement prochainement sur mars. Nous sommes plus de sept milliards et Dieu, si tant est qu'il existe, ne peut pas s'occuper de tous, et la genèse ne peut exister puisqu'on trouve des fossiles préhistoriques.
Donc Dieu n'existerait pas ? Ce qu'il faut bien noter Seigneur, et que je crois avoir déjà relevé quelque part, c'est que dans le vocable courant, l'on dit « croire en Dieu ». On laisse toujours la place au doute. Tout est basé sur le doute.  Ils croient, ils pensent, ils supputent, mais ils ne savent pas ce qui est réellement.
On prend souvent l'exemple de Pascal, le philosophe, pour étayer cette thèse. Il voulait prouver l'existence de Dieu, mais ne pouvait le faire puisque, par définition, c'est Dieu, que personne ne l'a jamais vu, etc. (je suis en train de m'apercevoir que je m'écarte légèrement de vos dires. Nous allons y revenir) Il s'est alors demandé ce qui était préférable : croire en Dieu ou ne pas croire. Selon que l'on adopte l'une ou l'autre des possibilités, comment vit-on le mieux… Je passe les détails (à moins que cela intéresse quelqu'un une petite démonstration à l'ancienne, comme qui dirait) mais il en venait à la conclusion qu'il était préférable de croire en Dieu que de ne pas y croire.
Pour en revenir aux écrits de PrinceNoir, dans la bible, si tant est que ma mémoire ne me joue pas des tours, il n'est dit nulle part que Dieu veille sur chacun que nous et qu'aucune catastrophe ou autre ne peut survenir. Il n'est pas dit que Dieu est derrière chaque personne et veille à la bonne santé et prospérité de chacun. Au contraire, il est dit que chacun doit suivre sa voie, son destin et faire ce qui est bon et sage.
Pour ce qui est de la genèse, je pense que, c'est que vous disiez au début de votre texte Seigneur. Conter l'histoire de la création de notre terre et des hommes est nécessaire, et ce quelle que soit l'époque où nous nous trouvons… Sinon, nous n'aurions d'ailleurs jamais cherché à comprendre autrement le pourquoi ni fouillé le passé. Mais par définition l'homme est curieux, et déteste ne pas savoir. La genèse fut une réponse qui lui fut apportée il y a longtemps pour trouver des réponses à des questions existentielles dont certaines se posent toujours d'ailleurs.
Mais il est certain qu'il ne faut pas non plus tout généraliser. Tout ce qui n'est pas explicable scientifiquement n'est pas forcément de l'ordre du divin. Et heureusement d'ailleurs… Pour le paragraphe suivant, je suis entièrement d'accord avec vous noble PrinceNoir. Le Dieu, le prophète, les Saints ont prêché ou insufflé des paroles, des façons d'agir et de se comporter en société, et certains, voulant absolument que leur « foi » prédomine, renversent les barrières et outrepassent les paroles et écrits, commettant alors les interdits, soit disant au nom de la religion.
Totalement inadmissible à mon sens, et je rajouterai même crétin. Ceux qui agissent ainsi ne font rien d'autre à mon sens que trahir ce qu'ils ont promis de défendre et protéger. Mais on remarquera que, souvent (je dis souvent car j'ai quelques contre-exemples en tête, mais si personne ne les trouve, je ne vais pas vous les servir sur un plateau), ceux qui commettent les interdit au nom de leur soi-disant Dieu ou foi, le font car ce sont ceux qui n'ont reçu qu'une très mauvais éducation, ceux qui sont crédules et fortement influençables du fait d'une certaine pauvreté, d'une vie misérable ou autres. Ceux qui se font sauter en Irak ou Afghanistan ne sont pas des personnes ayant fait de longues études capable d'user d'un certain sens critique, juste des personnes influençable, dont une propagande efficace à tôt fait de faire sauter les maigres barrières.

Maître PrinceNoir… Le paragraphe suivant ne tiens pas plus que celui de tout à l'heure. Avez-vous lu dans la bible un passage ou Dieu, ou son prophète, demande aux fidèles d'exterminer les impies ou de rejeter les infidèles ? Dieu vengeur et intolérant ? Où donc ? Il me semble justement que c'est le contraire qui est dit, et que, justement, ce sont les hommes qui s'amusent à interpréter de façon erronée les écrits afin de faire dire ce qui ne devrait pas.
Le rejet du non croyant ? Non, la bible ne veut pas ça. La croyance populaire et les hommes oui, lorsqu'ils sont trop faibles pour interpréter eux-mêmes les textes, et se font aider par de soient disant prédicateurs de bas étages. La faute n'est pas à rejeter sur Dieu ou la bible à mon sens, mais sur les hommes. L'Eglise a longtemps voulu que les protestants, par exemple, soient montrés du doigt. Pas la bible. Pas Dieu (c'est mon opinion, je précise au cas où, si tant est que les lecteurs soient parvenus jusque là, hehe…).Lorsque l'Eglise était toute puissante en France, c'est elle qui dirigeait le pays, c'est elle qui édictait ses lois. Il n'est pas difficile de savoir qui, entre Louis XIII et Richelieu a dirigé la France au XVIIème siècle. Sans certaines volontés, sans certaines fortes personnalités (Henry IV), nous serions encore dans une théocratie. L'Eglise fut puissante, mais a agit de façon contraire à ce qui est dans les livres. Est-il écrit quelque part dans la bible qu'il faut persécuter, torturer puis brûler tous ceux qui ont une foi différente de la foi catholique ? Pas que je sache, ou alors c'est moi l'ignorant. A une époque où seul le clergé et la noblesse savait lire, comment le peuple pouvait-il discerner le vrai du faux ?
« Comme si l'humanité ne pouvait être accordée qu'à ceux qui ont l'esprit suffisamment faible pour se laisser formater par une croyance prédéfinie, rigide, pétrie de règles absurdes et absolument sans aucun fondement ». – Je voulais juste souligner le fait que je trouvais cette phrase superbe, bien que je ne sois guère en accord avec tout ce qui est dit dedans.
Pour ce qui est des guerres de religions c'est un sujet un peu à part, car le vieux pourrait aussi en parler quelques heures… Alors il va éviter je pense.A mon sens, le but de ceux qui tuent pour répandre leur foi, n'est pas de propager la peur, mais bien de propager leur foi. Mais ce qui est vrai Seigneur, c'est que l'on peut propager une foi par la peur… Ce fut longtemps le cas en France, il ne faut pas l'oublier. Sous Louis XIV, on ne brûlait plus en place publique, mais ceux qui ne voulaient renier leur foi et se convertir au catholicisme (protestante surtout) étaient condamner à la prison à vie (bel exemple de protestants enfermés au fort de Sainte Marguerite).

Sur les quatre dernières lignes de votre récit, Seigneur, je ne puis être que d'accord. Vous ne pouvez savoir à quel point même.

Bon, voilà, je crois que c'est tout ce que je peux écrire en ce moment. Si vous n'êtes pas parvenu au bout du récit, je vous pardonne. Si vous n'avez pas compris certains points ou voulez des éclaircissements sur mes dires de vieux fou, il suffit de demander.

Dimanche 12 août 2007 à 11:09

Hum, miam, un sujet éternel et épineux s'il en est !

Tout d'abord, qu'est ce qui m'amène à parler de ça ? Ce n'est pas vraiment quelque chose dont on parle au quotidien, du moins chez les gens comme vous et moi. Mon travail, sans doute. vous vous demandez certainement de quoi il s'agit... Pour faire court, il consiste à regarder les infos en permanence. Oui, c'est plutôt tranquille, comme travail...

Et donc, quel rapport avec la religion ? Allons, allons, réfléchissons donc... L'extrémisme, les attentats, les terroristes, les fameux "God's Warriors", comme le proclame CNN sur une musique martiale s'il en est, vendant son reportage de six heures sur les fanatiques des trois grandes religions monothéistes. C'est donc sur fond d'informations, et non de musique comme à l'accoutumée, que j'écris cet article. Naturellement, on en parle entre collègues, et me vient l'idée de farfouiller sur le net. Je tombe donc sur www.atheisme.org, pour ne pas le citer.

Comme l'indique son nom, ce site ne pronne aucune religion, et s'applique à démontrer méthodiquement que les religions citées ci-dessus ne sont pas des iédologies empruntes de tolérance et d'humanités comme leurs défenseurs se plaisent à le revendiquer, mais bien des idées suintantes de haine et de violence. C'est certes intéressant, mais à prendre avec pincettes, l'auteur(s?) faisant preuve dans ses textes d'une haine contre les religions, qui apparaît selon ses arguments (peut-être pas toujours objectifs) comme pas beaucoup plus saine que les religions elles-même.

On y trouve donc des choses intéressantes, mais je vous laisserait les découvrir vous-même, tout en avertissant que cela peut choquer... et oui, la réalité n'est pas toujours rose. Il faut être prêt à voir certaines choses... Et à discerner les arguments sulfureux.

Bref, venons-en au fait : mon avis sur la question. C'est tout de même mon blog, et j'y suis pour énoncer mes points de vue, non ? Remplissons donc ma part du contrat.

Dieu, et les religions en général, sont pour moi un héritage de l'antiquité et du moyen-âge, des doctrines qui n'ont plus lieu d'être dans un monde moderne et "civilisé". L'utilisation de ce dernier mot peut preter à confusion, sachant que la nature humain n'a pas vraiment changé depuis lors, et que nombreux sont ceux qui mettent à profit les situations extrèmes pour assouvir leurs pulsions... Qu'ils soient révolutionnaires, prétendus combattants de la liberté, ou bien dictateurs, nazis, communiste, ou autres. Appelons moderne un monde ou la technologie permet de communiquer largement avec le reste du monde, de diffuser et de mêler les cultures de peuples ayant suivi des évolutions parrallèles depuis des siècles. Un monde apparament propice, donc, à la compréhension et au dialogue, pour ceux qui s'en donnent la peine.

D'où vient la croyance, la foi ? La réponse peut facilement dériver vers le mythiscisme, en parlant de manquement de l'âme humaine, de communication avec un "Tout" divin, mais je me contenterais de répondre par un mot bien commun : la peur. Qu'est ce qui pousse les gens à croire à une super-entitée qui gouvernerait le monde depuis son saint nuage (ou sa montagne sacrée, c'est selon), une divinité qui contrôlerait tout, qui aurait créé l'homme et le reste dans un dessein divin ? la peur ! La peur de vivre dans un monde absurde et sans but ! La peur de vivre une vie qui ne soit pas contrôlée, qui ne fasse pas partie d'un plan, la peur d'être un électron libre, de pouvoir faire ce que l'on veut... La peur d'être éphémère, de n'avoir qu'une seule vie, et une âme mortelle, périssable... La peur d'être définitivement lié à un corps qui est voué à décrépir inéluctablement, ou bien à disparaître violamment, en général dans la douleur, et tout cela... pour rien.

Dans cette optique, on a assisté depuis la fin de l'antiquité, à l'émergence de religions phares, et d'hommes "de Dieu". Prètres, Imams, Moines... Gens convaincu de diffuser la Sainte Parole, et s'en servant, en général consciemment, pour avoir un certain ascendant, un pouvoir sur les foules. Sur le peuple ignorant et crédule, prêt à adopter n'importe quel moyen, quitte à s'agenouiller cinq fois par jour, pour croire à autre chose que sa fin prochaine, probablement douloureuse, absurde, et totalement aléatoire.

Alors oui, on va me dire que c'est beau, la Foi, la croyance commune, la communion spirituelle ! La quintescence étant le si fameux gospel des églises américaines, le chant mêlé à la prière, le tout en communion avec les fidèles, et le tout, toujours suos l'égide d'un gourou disposant du pouvoir de vie et de mort sur ses brebis (vous imaginez la vie d'un excommunié dans ce genre de communeautés ?)... D'accord, c'est beau... Mais je répondrais que j'arrive à la même chose en allant voir un concert, sans que cela ai quoique ce soit de spirituel ou de religieux. Après tout, l'idolâtrie des fans ne ressemble-t'elle pas à la ferveur religieuse ? Certains atteignent cela dans des stades...

Mais ne devrait-on pas se poser certaines questions sur notre prétendue Foi ? A l'heure d'aujourd'hui, on peut avoir une bonne patrie des choses qui se passent dans le monde. Personne n'as jamais été foudroyé pour avoir blasphémé... Sauf par des hommes. Nous avons même quitté notre planète mère, pour aller faire un tour sur la Lune, et pourquoi pas, sur Mars, d'ici une trentaine d'années... Comment peut-on encore croire à un Dieu nous regardant ? Comment peut-on encore pensé que sur 7 milliards d'hommes, une prétendue divinité va s'intéresser à chacune des petites vies qui grouillent sur cette terre ? Comment peut-on encore croie en des choses comme la Genèse ou la Création, alors que l'on trouve des fossiles d'australopithèques ?

Cela me fait doucement rire.

Cela dit, si l'on en restait là, ça ne me poserais pas de problème. Ce qui m'affecte, et qui affecte plus ou moins directement le monde entier, c'est le fanatisme. Croyez, si vous le voulez, je n'irais pas me moquer de vous, je respecterais, tolérant... Non, le réel problème, c'est justement l'intolérance. Ces gens qui croient en leur idéologie au point de repousser comme hérésie tout ce qui n'y est pas conforme... Et le détruire. On va me dire que ces gens poussent leur Foi jusqu'au sacrifice (ce qui peut paraître beau), mais qui, ce faisant, dénaturent la parole du prophète, quel qu'il soit, qui prêche Amour et Tolérance.

Laissez-moi rire !

Si l'on cherche bien, dans tous les textes, qu'ils soient Bible ou Coran... Quelque part, l'on voit mention d'un Dieu vengeur et intolérant : croire doit passer par un rejet du non-croyant, au mieux en le traîtant comme animal, au pire, en le lapidant/décapitant/brûlant en place publique. Comme si l'humanité ne pouvait être accordée qu'à ceux qui ont l'esprit suffisamment faible pour se laisser formater par une croyance prédéfinie, rigide, pétrie de règles absurdes et absolument sans aucun fondement.... Comme si la Foi devrait être répandue à tout prix, à coup de hache tant qu'à faire... On se croirait dans un wargame où les différents Dieu accumuleraient des points selon le nombre d'âmes converties... Héhé, on pourrait presque y croire.

Comment peut-on tuer au nom d'une idée aussi absurde ? Massacrer des innoncents, tuer aveuglémment, pour montrer qu'on est là, simplement pour répandre... la peur. Tiens, tiens... 

L'absurdité de tout cela me dégoute.

La technologie évolue, nous permet de faire des choses qui étaient inimaginables il y a quelques sicèles seulement. Mais l'humanité, elle ne change pas. Elle reste autodestructrice, haineuse, absurde, répugnante dans sa bêtise.

C'est peut-être ça, la raison, de poser des bombes.

Lundi 25 juin 2007 à 22:35

Soyons sobres dans le titre... Après tout, ça va certainement être un article d'une longueur respectable.
Hellfest donc, summer open air. Ou plutôt summer open boue. Oui, la boue qui a recouvert le fest, le camping, nos chaussures, nos vêtements... Mais commençons par le début.

Primo, le Hellfest, qu'est-ce donc ? Littéralement le festival de l'enfer, techniquement trois jours de concerts, avec des groupes de metal plus ou moins extrême. Un slogan vu à plusieurs reprises :
 "Extrem Music for Extrem People".
Mais non, les métalleux sont des gens comme les autres. Sont juste habillés en noir.

Bon, je vais peut-être réussir à commencer mon épique récit.


Jeudi 21 Juin

RDV gare St Lazare avec Quentin, Edouard et Raphaël. Les deux premiers étant des camarades de classe, le troisième un métalleux pris en covoiturage via le forum du fest.
Train pour un village paumé où habite les parents de Quentin, pour aller chercher la voiture, tarot en attendant ladite voiture. Passage au Leclerc pour prendre le nécessaire au trajet : tortilla, cacahouètes, bières, softs... APERO, APERO, APEROOOOOO comme dirait l'autre.
Bref, nous voilà partis, direction Clisson, à 40 km de Nantes. Trajet sans histoire d'environ 4h30, on trouve le parking, on fait la queue pour le camping, sous la pluie encore légère. Et là, argh. De la boue. Pas grave, pataugeons joyeusement, en rejoignant Guillaume, une connaissance que je devais retrouver sur le fest. Il nous mène à sa tente, et on plante les nôtres à côté, le tout le plus rapidement possible afin d'éviter la prochaine averse. Mission accomplie, voilà qu'Edouard et Quentin (qui conduisait) repartent sur Nantes pour rejoindre un ami de Quentin et y passer la fête de la musique.
Donc, soirée passée à faire connaissance avec les voisins à grand coups de cris gutturaux que je ne reproduirais pas ici, au cas où des âmes sensibles passeraient sur ce blog. Des rencontres drôles, comme les deux filles qui tombaient dans la boue tous les deux pas tellement elles étaient rondes... Bonne ambiance, si on oublie la boue et les averses.



Vendredi 22 Juin

Matinée grise et boueuse, on commence à s'habituer, résignés à patauger. On va attendre devant les portes du fest, sensées ouvrir à 13h. Attente sous les averses, avec au final deux heures de retard. On apprendra plus tard que le générateur électrique de la scène principal (Main Stage) a pris feu à cause des intempéries, provoquant le retard. Retard comblé en faisant sauter trois groupes quid evaient passer au Main Stage, dont Lamb of God.
On commence donc les concerts un peu chaotiquement, en errant de scène en scène, avec Lyzanxia et Imply in All, les horaires n'étant pas respectées.
ça fini par démarrer au Main Stage, avec Chimaira... Et ça démarre fort. Je trouvais ça bourrin en album, mais du coup, ça donne bien en live, beaucoup d'énergie, un groupe visiblement content d'être sur scène...  Fuck your Power Trip ! Bon set, les vrais concerts commencent enfin, ouf.
Mais du coup, l'attente, la frustration, la boue, ça fatigue, et ça donne faim. Donc retour au camping, où je trouve de quoi me faire des sandwichs monstrueux, grâce à Edouard et Quentin, revenus entre temps de Nantes en ayant fait les courses, et avec un ami de Nantes, Pierre.
On y retourne pour Machine Head, un des groupes que je voulais vraiment voir. Impressionant... Lorsque Rob Flynn (le chanteur) arrive sur scène, il dégage une force, un charisme extraordinaire. La première image à laquelle j'ai pensé en le voyant est un char d'assaut, ni plus, ni moins.



Pas mal de chansons du dernier album (que je ne connaissais donc pas), mais aussi des inévitables comme Old.> Je profite d'être en forme pour aller dans les pogos, histoire de profiter à fond de la brutalité de la musique. Ouf... Un peu sonné, mais heureux. Je me balade sur le fest pour essayer de retrouver les autres, puis je retourne sur le Main Stage pour voir Slayer. A la base, je n'ai jamais accroché à ce groupe, pourtant cultissime entre tous sur la scène métal. ça donnait bien, avec un son un peu trop fort tout de même (merci les bouchons d'oreille fournis sur le metal market...), donc vu pour la culture, sans s'étendre dessus.
Petit tour du côté de Cannibal Corpse, juste pour voir si c'est comme dans les clips. Bah oui. On rigole un bon coup et on retourne sur le main stage, en attendant KoRn. Le groupe très attendu qui avaient annulé une grande partie de leur tournée européenne l'année dernière pour problème de santé du chanteur (j'avais d'ailleurs une place pour Bercy), et qui était donc attendu au tournant cette année. D'autant qu'ils prévoyaient un show avec des musiciens supplémentaires pour faire les versions albums, et Joey Jordisson (batteur de Slipknot, un de mes meilleurs du monde) derrière les fûts...
"Ceci est un message de la team Hellfest. Pour des raisons indépendantes de notre volonté, Korn a décidé de ne pas jouer ce soir, et a quitté le site il y a trois heures. Merci de votre compréhension."
Sifflets, quolibets, cris de rage... On apprend plus tard qu'ils avaient peur de se faire électrocuter, à cause du générateur défectueux, des intempéries... Alors que des groupes jouaient depuis six heures sur cette même scène... Bref, c'est une foule rageuse qui rentre au camping vendredi soir, et ovoit très vite fleurir des tags insultant le groupe sur le chemin du fest...
Retour donc, toujours humide, mais toujours dans une bonne ambiance. Le camping est devenu, grâce à la pluie, un véritable champ de boue où on s'enfonce de plusieurs centimètres et où on manque de laisser ses chaussures à chaque pas. Cela occasionne d'ailleurs de jolies glissades.


Samedi 23 Juin

Il ne pleut plus, ou presque. La boue est toujours là...
Déjeuner sur les réserves ramenées la veille de Nantes. On part sur le fest pour 15h et le groupe Vader, polonais pionniers du death metal, avec plus de 20 ans de carrière. Intéressant, sans plus.
On enchaîne avec Korpiklaani, que je voulais absolument voir aussi. Pas déçu, c'est du concentré de bonne humeur, avec des chansons entraînantes, entre le troll metal et le folk metal, comme ne savent faire que les scandinaves. La dernière chanson, laissée au choix du public, est bien évidemment Beer Beer ! On continue avec Epica, avec une chanteuse gothic metal très jolie appuyée par un guitariste plutôt death, bon combo, pour un set... épique, avec notamment l'excellente Cry for the Moon.



La matinée sans pluie commence à laisser sécher le sol, déjà moins spongieux.
C'est l'heure de faire une pause, retour aux tentes, pour un dodo qui va finalement s'étendre sur deux heures, nous faisant louper notamment Amon Amarth. Je connaissais pas donc pas très grave.
La ma Cassage de croute et retour sur le fest pour Napalm Death, un peu trop brutal pour moi. On enchaîne sur Children of Bodom, que je voulais absolument voir... Premiers morceaux que je ne connaissais pas, puis on arrive sur Leaving Dead Belt, absolument immanquable, donc retour dans les pogos... Are You Dead Yet ? montre la puissance des finlandais bien énergiques. Mais le vrai show, c'est Immortal qui vient l'assurer, avec un peu de pyrotechnie et de retard, mais un très bon set, un concert vraiment unique étant donné la dimension mythique du groupe, fondateur du Black metal, reformé l'année dernière après avoir splité en 2003.
Un petit tour du côté de Therion, assez sympa, pour finir avec un autre groupe mythique, Type O Negative, qui nous sert un show assez énorme. Le chanteur, véritable montagne, carbure au vin, balance son pupitre, pour un gothic/doom metal atmosphérique et magique. Le groupe dépasse un peu sur l'horaire et nous souhaite bonne nuit sur un Black N°1 d'anthologie, repris en coeur par un public envouté depuis le début et la balade Love You to Death. Mes potes, sous champis, sont bien partis dans leur délire, et moi (pourtant resté sur la bière) aussi. Du coup, gros délire dans la tente jusqu'à 4h du matin, avec des instant mémorables... Bref ^^'


Dimanche 24 Juin

Miracle, la boue a presque séché !
Commence même à faire sacrément chaud... Plus rien à manger ni à boire, on part vers le MacDo du coin pour un repas bien équilibré, et aussi profiter de WC propres. Repas et repos au soleil, dans l'herbe, un vrai parfum de vacance. Mini-sieste et on retourne sur le fest pour Dark Tranquility, Death melodique, bien sympa aussi. Ensuite, un petit tour du côté d'Aborted, par curiosité, mais encore une fois, trop bourrin pour moi. On enchaîne sur Kreator, encore un groupe mythique, pionnier du Thrash Metal, qui me surprend agréablement, moi qui ne connaissais pas du tout. Le chanteur aime faire réagir le public et ça se sent... "We are all Enemy of God !" et Pleasure to Kill mettent le feu au pit.
Je reste sur le Main stage et me faufile pour essayer de trouver une place devant pour le groupe suivant, Within Temptation, qui, un peu comme Epica, nous donne du Metal Gothic/Symphonic avec une voix féminine du plus bel effet, quoiqu'un peu enrhumée... C'est pas grave, la chanteuse en veux et se donne à fond, même malade. Et le public réagit en conséquence, l'ambiance est vraiment bonne. Très bon set, avec pas mal de chansons du dernier album (que je connais, merci Elyra), et plein de bons souvenirs avec.


Quitte à rater Edguy, je reste sur le Main Stage pour avoir une place devant pour le groupe suivant... Et je parviens en effet aux barrières, à moins de deux mètres de la scène. C'est en effet un groupe phare qui arrive, un groupe que je ne voulais rater pour rien au monde, j'ai nommé Megadeth. Mustaine nous fait son show, commence par quelques chansons du dernier United Abominations, met le feu avec Washington is Next, et porte la folie à son comble avec un set de folie : She Wolf, A tout le Monde,Never Walk Alone, Symphony of Destruction, Peace Sells, s'enchaînent, ne laissant aucun repos tandis que le ciel se remplis de slammeurs. Mustaine se retire, laissant le public curieusement sur sa faim, attendant un coup de grâce qui viendra avec l'inévitable et mythique Holy Wars. Je réussi, presque par miracle, à récupérer un médiator "Megadeth World Tour 2006-2007" signé de la main de Mustaine. Bonheur ! Manque tout de même à l'appel Trust, hélas.
L'excitation, la frénésie même, retombe, et je me rend compte de plusieurs choses.
Primo, je suis trempé, par la chaleur et la proximité, mais aussi la pluie qui s'est remis à tomber.
Secundo, il y a du vent, et couplé avec le primo, je me les gèle.
Tertio, j'ai un mal de crâne carabiné, et je ne sais pas où sont les autres.
Pour couronner le tout, le MacDo est loin  (il est 22h30...) et j'ai donc faim.
Dream Theater arrive et fait un set sympathique, très technique évidemment, mais mon mal de crâne m'empêche de vraiment apprécier.
Direction le snack d'a côté pour acheter un cornet de chichis. C'est sucré, c'est chaud, c'est bon, c'est parfait. Sauf que ça m'enlève pas mon mal de crâne, et que ça ne me sèche pas pour autant.
Neurosis sort son doom et ses images hypnotiques, j'écoute de loin mais la pluie redouble d'intensité. Ne retrouvant personne, et ne connaissant pas le dernier groupe (Emperor) et n'ayant pas envie de me rendre malade, je rentre. Le temps de boire un petit coup de vodka pour calmer le mal de crâne, Quentin arrive, revenant de Nantes, ayant raccompagné Pierre après Megadeth. On discute de la journée, puis on se couche.



Lundi 25 Juin

Levé général vers 10h et pliage de tente sous la pluie et le vent, qui traîne des tentes et des tapis de sol abandonnés. Passage au Leclerc pour faire le plein d'essence et de sandwich, et nous voilà repartis sur la route, dans un état semi-comateux, ressassant les souvenirs du week-end. Retour à Paris, prendre une douche après 4 jours de sueur et de boue, c'est dingue ce que ça peut faire du bien...




Voila, mon "petit" week-end, commencé Jeudi et fini Lundi, entièrement consacré au Hellfest 2007, qui malgré quelques frustrations (Korn...) restera dans ma mémoire comme un moment génial, malgré la boue, malgré la pluie, avec des groupes mythiques et des shows inoubliables. Merci à Quentin de nous avoir amené là-bas, d'ailleurs.

Un petit récapitulatif des groupes que j'ai vu (vraiment vu au moins 15 minute, par écouté de loin 5 minutes), dans l'ordre chronologique.

Vendredi
Lyzanxia
Imply In All
Chimaira
Machine Head
Slayer

Samedi
Vader
Korpiklaani
Epica
Napalm Death
Children of Bodom
Immortal
Therion
Type O Negative

Dimanche
Dark Tranquility
Kreator
Within Temptation
Megadeth
Dream Theater









Dimanche 10 juin 2007 à 21:46

Bon, ça commence à devenir triste, cette histoire. Pas d'article depuis... Avril. Hou ! Et encore, pour quelques pauvres vers sans réel intérêt, laissé au hasard d'une illusion d'inspiration.

Ce soir, point de réflexion sur des sujets aussi divers et variés que j'ai l'habitude d'aborder, à savoir la nature humaine, ni de prose sur une sensation ou instant qui sorte de l'ordinaire, ou qui soit particulièrement fort, à défaut d'être extraordinaire. Et puis, c'est quoi cette manie de faire des phrases à rallonge quand j'écris sur ce blog, bon sang ?

Hum.
Non, je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire. Monologue avec mon clavier, comme c'est intéressant, hoho... Mais ce pauvre petit blog, tout triste dans son coin, abandonné depuis deux mois, il me faisait de la peine, quand même. Oui oui, comme quoi mon coeur n'est pas entièrement de pierre... Il est aussi de plumes, dorées sans doute, comprenne qui pourra. Haha.

Je suis en veine ce soir, n'est ce pas ? Pour parler pendant dix minutes sans raconter la moindre petite chose, on dirait que je suis bon... La langue de bois, qu'on appelle ça. Et non pas la gueule de bois, oui je t'ai entendu petit coquin, toi qui rit au fond de la salle. Ou de mon crane, peut-être. Je devrais faire de la politique, histoire de mettre mon talent d'orateur à l'épreuve. Je devrais rapidement gagner des points d'expérience en esquive de projectiles divers...

Bon, après cette "intro", parlons de choses sérieuses. Soyons fou, parlons du grand méchant loup, ce damné coquin qui nous attends invariablement (du moins, depuis quelques années) au détour de l'été, clôturant joyeusement un printemps détraqué, entre canicule et giboulée, héhé. J'ai nommé, les examens ! Bac pour beaucoup, simple formalité quand on prend un peu de recul, diplôme de pacotille donné à la plupart pour monter artificiellement les statistiques de réussite...
Pour d'autres, dont moi, ce sont les partiels qui s'annoncent, ultime coup dans le dos après nous avoir endormi durant le second semestre après avoir relâché l'extrême pression du premier. Encore que j'ai une sacré chance, je n'ai pas besoin de compter sur ces résultats-là pour avoir mon année, celle-ci étant déjà dans la poche, sauf... sauf rien, en fait. Huhu.

Dire que dans une semaine, non, quatre jours, l'année est finie. Invariablement, les mêmes commentaires : "holala, c'est passé trooooop viiite"... Excellente mise en bouche, en tout cas, pour les quatre autres années qui vont normalement suivre, avec à chaque fois moins de cours, et des programmes plus intéressants. Comme quoi, le travail paye (pourquoi cette phrase me fait rire ?). Rhô que je suis vil, j'étale au grand jour ma réussite insolente, alors que j'observe, sourire mauvais au coin des lèvres, la masse grouillante des pleutres se vautrant dans leur crasse ignorance. Ho oui je suis vil, j'aime ça.

Mais ne nous égarons pas du chemin, que dis-je, de l'autoroute de ma logorrhée inintéressante sur ma petite vie tout aussi insignifiante. Dernier week-end, donc, avant le grand plongeon dans une insouciance monumentale pendant trois mois, à vivre au jour le jour, et surtout, à profiter. Des tas de gens à voir... Ha, le plaisir incroyable de se réveiller le matin et de n'avoir absolument aucune obligation. Rien à faire. Plaisir décuplé quand ledit réveil se fait en charmante compagnie, et je pense à une compagnie bien particulière, d'ailleurs, qui se reconnaitra puisqu'elle s'est réveillée avec moi ce matin. Matin à priori sous de bons auspices mais qui n'a en fait débouché que sur une après-midi de dimanche tout à fait sans intérêt et riche en prise de tête informatique et solitaire, ainsi qu'en pseudo-révision de cours.
Soirée qui s'annonce un peu plus riche car certainement remplie par la relecture du 6e tome de la Compagnie Noire. Les fidèles lecteurs se remémoreront de précédentes mentions, sur ce même blog, de cette magnifique série qui reste encore à ce jour la meilleure saga fantastique, du moins dans ma maigre culture littéraire. Le tout sur fond musical, bien sûr, avec le dernier né de sieur Manson, nommé Eat Me, Drink Me.

Album qui, encore une fois, soulève le tollé dans la masse des fans du Révérend, car axé nettement plus rock et moins violent que ses prédécesseurs. Ce qui ne m'empêche pas de l'écouter en boucle depuis quatre jours, redécouvrant à chaque écoute le travail d'introspection du chanteur. Point ici de diatribe violente contre le système, les médias ou le star business qui constituaient le fond de commerce de l'homme pendant la majorité de sa carrière longue de maintenant de plus de dix ans. Non, il s'agit ici d'une introspection, comme je l'ai dit précédemment. Peut-être Manson nous fait-il sa crise de la quarantaine, toujours est-il qu'il se livre sans concession sur le plus dangereux et le plus beau des sentiments, j'ai cité l'amour. On oublie toutes les fioritures théâtrales et grand-guignolesques du très bien nommé Golden Age of Grotesque, pour se plonger véritablement dans l'âme, certes torturée,mais finalement pas si folle, d'un homme qui est devenu en quelques années l'icône de la rebellion adolescente et gothique. Pour tout dire, on oublie tout de cette réussite, sur laquelle Golden Age jouait à outrance, pour revenir au dépouillement total et à la sincérité.

Alors oui, ça déplait profondément à certains, mais moi ça me plait, donc je l'écoute et le réécoute, du coup ça me plait de plus en plus, et comme je mémorise au fur et à mesure mélodies et paroles, je vis plus intensément chaque écoute.

J'ai déjà dit que j'étais en vacances dans quatre jours ? Oui, mais bon, c'est tellement proche que je ne peux y cesser d'y penser, sauf le temps peut-être d'une nuit d'amour ou d'une éloge musicale.

Hum. Diable, je me suis une fois de plus laissé emporter. Je pourrais encore écrire pendant des pages pour ne rien dire, mais comme j'ai une fois de plus pitié de quelque chose -votre patience, en l'occurrence-, je vais m'arrêter là. Pour combien de temps, je ne sais pas. Cependant, m'est avis que cet été, tout comme le dernier, se montrera plus riche en expériences et inspiration que l'année survolée...

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