Jeudi 7 février 2008 à 14:52

Dakeyras est né sur les terres de Drenaï. Il était un homme comme les autres, ou presque. Afin d'échapper à ce qu'il ne savait pas encore être son destin, il est devenu fermier.

Mais la Mort l'a poursuivi... Et lui a arraché ce qui devait le sauver. Une tragédie hélas commune en ce monde troublé. Dakeyras est mort ce jour là, et Waylander le Tueur est né. Il est finalement devenu ce qu'il détestait. L'homme est devenu loup. Il a tué, beaucoup et avec une efficacité inégalée. Il est devenu le Prince des Assassins, pourchassé par sa propre tragédie.

Jusqu'à ce qu'à son apogée, il commette l'assassinat qui le transforma de nouveau. Il tua un grand Roi, ce qui plongea son pays dans le chaos et le sang. Malgré la dernière étincelle d'humanité qui subsistait au fond de son âme.

Bien des années plus tard, Waylander désirait se ranger... Mais il n'a jamais cessé d'être un tueur. Lorsqu'enfin, il a rencontré l'unique héritier du grand Roi, il a accepté son destin... Et, au soir de sa vie, tandis que la lune sombre de son âme se couchait, elle s'est illuminée, dans un ultime effort, devenant plus brillante que le plus grand des soleils... Afin de se sauver lui-même de son passé.

Et de pouvoir renaître, ailleurs, différent, et enfin libre.




Je suis toujours un peu nostalgique lorsque je fini des romans aussi beaux, aussi forts, aussi épiques. Car c'est bien la fin de Waylander, cette fois. Une fin qui n'aurait pu être plus belle et plus juste, et qui me rempli de tristesse lorsque je sais que la main qui a écrit ces lignes n'écrira jamais plus.


A David Gemmel, qu'il repose en paix parmi les grands.




Team Sleep - Ligeia

Mardi 5 février 2008 à 20:50

Oui, j'ai fini mes partiels.
Et non, je ne peux pas sortir.
Tout simplement parce que ce n'étaient que les partiels de premier semestre, et que l'année continue.
Et même si nous on aurait envie de rien foutre, de glander bien comme il faut pour récupérer du moins de janvier qui fut fou, et ben non. Un partiel samedi matin, histoire de pas nous lâcher. Un TP de Thermodynamique à rendre pour lundi. Une dizaine de pages de vocabulaire d'anglais à apprendre pour jeudi.
Alors non, l'année n'est pas finie, donc je continue. Avec les mêmes règles, à savoir, pas de sortie en semaine. Ce n'est pas comme si je vivais seul. J'ai mes parents sur le dos, et après tout, je les comprends : ils n'ont pas envie que je leur coûte une année de plus. C'est déjà bien assez cher. Même si ça me fait chier, et que j'aimerais bien avoir un peu plus de liberté.
Je ne peux pas faire ce que je veux. Mais tant mieux, ça m'apprends à voir ce qui est raisonnable et ce qui ne l'est pas. D'accord, j'apprends aussi à voir ce qu'est d'être un étudiant qui est censé travailler.

J'ai compté ce qu'il me reste de cours. Moins de trois mois, si l'on enlève les vacances. Onze semaines.
Et il va falloir que je bosse, parce que je n'ai pas du tout envie de me retrouver en rattrapages, la semaine suivant le Hellfest.

Et si je n'ai pas de rattrapages... Ha...
Quatre mois de vacances...


Bref, ça me fais chier de pas pouvoir sortir en semaine. Surtout quand je reçois des messages comme ça. Parce que ça me blase, que ça me fout le cafard, et que ça me donne envie de me coucher tout de suite pour par passer la soirée devant mon écran.

Dimanche 3 février 2008 à 18:31

Plusieurs millénaires avant notre ère, alors que nos ancêtres n'étaient encore que des primitifs, il existait, sur un autre continent d'Adreis, plusieurs peuples qui avaient bâti des civilisations très avancées. Pour cela, ils s'étaient basé sur une étrange énergie émise par Adreis elle-même, l'Elixia. Malheureusement, ces peuples se haïssaient, bien qu'étant issus des mêmes lointains ancêtres. Il ne cessaient de se battre, et, grâce à l'Elixia, ils devinrent si puissants qu'ils infligèrent des dommages irréversibles à leurs terres, les rendant presque inhabitables.

Ils cherchèrent donc de nouveaux territoires à investir. Ils choisirent le continent voisin, peuplé par nos ancêtres, primitifs ne connaissant l'Elixia que par quelques chamans maladroits et bien ignorants... C'était sans compter sur l'un des plus grands sorciers de cette époque. Son nom s'est perdu dans les méandres du temps, mais on sait qu'il était bon et sage, et qu'il détestait la guerre. Il voulu protéger les peuples primitifs de la guerre des anciens, et accompli un puissant rituel qui visait à sceller en trois jours le Coeur d'Adreis, la source de l'Elixia.

Apprenant cela, les anciens peuples s'affolèrent : leurs cultures, leurs civilisations entières risquaient de s'effondrer, sans l'Elixia sur laquelle tout était bâti. Il trouvèrent une solution : ils migrèrent vers les trois lunes d'Adreis : Shua, Cerune et Larios, qui possédaient chacune un Coeur d'Elixia, et leur assurait donc la survie.

Le Coeur d'Adreis fut scellé, et les anciens abandonnèrent leurs terres dévastées pour continuer à lutter sur les trois lunes, tandis que nos ancêtres se développaient, en sécurité...



Bien plus tard, toute trace de cette histoire avait disparu d'Adreis, si ce n'est quelques légendes farfelues. Mais l'une d'entre elles, très proche de la terrifiante réalité, mérite que vous la connaissiez.

Cette légende raconte que l'équilibre du monde dépendait des trois lunes d'Adreis, et de l'étrange énergie qu'elles dégagent. Sur ces lunes vivaient de grands seigneurs, puissants savants qui avaient réussi à dompter cette énergie, inaccessible aux Adréniens. Ces seigneurs lunaires se livraient une guerre sans merci depuis des millénaires, et avaient acquis une force inimaginable à force de combat. La légende dit même qu'ils avaient réussi à dompter la mort, allant jusqu'à ressusciter les guerriers tombés au combat.

Mais l'Elixia était un fluide très instable, et il arrivait que certains lunaires deviennent fou en la maniant. Certains prétendaient même voir le futur...
Un jour, l'un de ceux-là fit une prophétie : sur chaque lune, un érudit naîtrait, plus vif et plus sage encore que les autres. Ces trois érudits, chacun de leur côté, chercheraient à mettre fin à la guerre. Ils finiraient par y parvenir, mais l'accomplissement de ce noble objectif irait de paire avec l'anéantissement de tous les peuples lunaires.

Ce fou ne fut pas cru, et la prophétie oubliée.

Jusqu'à ce qu'un jour... Sur chaque lune, apparut un érudit faisant preuve d'une extraordinaire maîtrise de l'Elixia. Ces trois, lassés de ces guerres futiles, désiraient instaurer la paix sur les lunes. Ils s'exilèrent donc sur Adreis pour mener leurs recherches, et fouiller dans le passé des lunaires.
Or, il advint que l'un des trois, le dénommé Valnor, l'érudit de Shua, parvint à une solution. Il mit, on ne sait comment, la main sur les travaux du grand Sorcier qui avait scellé le Coeur d'Adreis. Grâce à ses travaux, il trouva le moyen d'exploiter des quantités inimaginables d'Elixia, se procurant ainsi une puissance quasi-infinie. Ivre de pouvoir, il voulut se servir de cette puissance pour conquérir et dominer les trois lunes.

Mais il était surveillé, et les peuples lunaires comprirent le danger. Après des millénaires de batailles, ils firent une trêve, et chaque lune envoya deux guerriers afin de contrer les plans du dangereux Valnor. Ces six guerriers étaient des héros, les meilleurs combattants des trois Lunes, quasi-invincibles, et dotés d'âme devenue immortelle par leur maîtrise de l'Elixia.

Alors, Valnor voulut mettre à profit le résultat de ses travaux. Il commença par briser le Sceau sur le Coeur d'Adreis, liberant l'Elixia sur la planète, et plus particulièrement entre ses mains. Il fit ensuite converger d'immenses quantités d'Elixia, qu'il déchaîna contre les six guerriers venus l'arrêter. Ce fut le signe de la fin. Non seulement Valnor détruisit définitivement les corps des Six, mais l'énorme afflux de pouvoir influa sur les Coeurs des Lunes, brisant leur équilibre, provoquant des cataclysmes qui ravagèrent les satellites au point d'y détruire toute vie.

Ainsi, il ne resta plus que trois lunaires : Valnor de Shua, Finariel de Larios, Belo de Cerune, les trois qui devaient rétablir la paix entre les lunes. Valnor, à sa manière, avait réussi, et tout s'était passé comme dans la prophétie...

A défaut de régner sur les lunes, il se mit alors en tête d'asservir Adréis, chose que ses grands pouvoirs rendaient désormais aisée, notamment par l'invocation d'innombrables créatures maléfiques. Finariel et Belo, les deux autres lunaires, s'unirent et décidèrent d'empêcher Valnor de mener à bien ses plans de conquête : grâce à leur propre maîtrise de l'Elixia, ils conférèrent aux Rois des six peuples d'Adréis de grands pouvoirs et une longévité accrue, afin de mener leurs armées contre les créatures maléfiques de l'érudit dément.

Seulement, l'Elixia était un pouvoir trop dangereux pour ces peuples non encore habitués à son influence, ils divisèrent le flux en six éléments, dont chacun serait l'apanage d'un peuple : le feu, l'eau, la terre, l'air, la lumière, et les ténèbres. Ils enseignèrent à chacun comment manier l'élément qui leur correspondait, transmettant ainsi le savoir millénaire des lunaires, et donnant aux peuples les moyens de se défendre des créatures de Valnor.

Quand aux Six qui furent les premières victimes du tyran, on dit que leurs âmes erre encore sur Adréis, avides de revanche, et prêtes à aider dans leur quête les grands héros qui risqueraient leur vie pour combattre le mage noir.

La légende se finit ainsi, et vous, qui lisez ces lignes, êtes le représentant d'un de ces six peuples . Oubliez vos différences, mettez de côté vos rancoeurs, et levez-vous, Adréniens ! Unissez-vous, et combattez pour libérer Adréis du joug des armées du maléfique Valnor !



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ça vous intrigue ? Adreis est un jeu online, gratuit, auquel je participe en tant que développeur RolePlay. C'est, par exemple, moi qui ai écrit ce texte. Le jeu n'est pas encore accessible lui-même, mais nous comptons sortir une alhpa d'ici peu. De nombreux concours et infos sur le forum public, inscrivez vous pour vous tenir au courant !
D'ailleurs, on recrute, par exemple des graphistes (pour faire les inventaires, notamment)...





Dimanche 6 janvier 2008 à 22:37

Je reviens de Charente Maritime. ça ne vous évoque rien ? Tant pis. Moi, j'ai vécu là-bas, et pas qu'un peu. J'y suis même né, même si tout le monde s'en balance. "Haha, ça me fait une belle jambe". Attends, je vais t'en faire une deuxième, tu boitera peut-être moins. A moins que tu ne sautille, en petit cercle précis, tels les lapins à une patte de Peter. Tu ne comprends pas de quoi je parle ? C'est normal.
Tu reconnais la référence ? Félicitations ! Te rappeler d'un tel détail... J'écris certainement cette ligne pour rien.
Tant de culture perdue... Pour vous. Haha.

Bon, c'est quoi ce délire ? Un peu d'ordre, bordel. De quoi je voulais parler ?
Ha oui, mon voyage. Cette chose dingue.

Le fait de retrouver des endroits perdus depuis des années.
D'y associer, immédiatement, des odeurs, des souvenirs. Un véritable voyage dans le passé.
Se rendre compte du temps qui passe. Tiens, finalement, tout ne reste pas en place ? On grandit, on murit, mais le monde aussi, évolue. La famille ne restera pas toujours figée telle que tu l'a connue dans tes premiers souvenirs, quand tu n'étais pas plus haut que la table à laquelle tu t'enfilais des coquillettes à t'en faire péter le bide.

Retrouver des objets qu'on avait laissé derrière soit des années auparavant. Alors qu'on a soit même tellement changé, qu'on n'a presque plus nous-mêmes de reliques de ces temps-là. Des choses qu'on retrouve à la place où on les avait laissées, cinq années auparavant.

Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes.

Ou plutôt, certaines choses changent, d'autres restent immuables, alors que les années passent. Toujours la même horloge, toujours le même tic-tac, toujours les mêmes meubles, toujours les mêmes couleurs, la même odeur. A devenir fou. Comme si la folle avancée de ta vie n'avait aucune incidence sur tout ce que tu avais laissé derrière toi.

Car, finalement, tu n'as qu'une partie de la vie de ces objets. Comme les autres, tu es venu, tu es parti. Ils en verront d'autres, et d'autres encore. D'autre, peut-être caresseront les pages jaunies par l'âge, comme tu les as si souvent dévorées dans ce même lit, à la lueur de cette même lampe, avant de les ranger dans cette même table de nuit où tu les retrouve, six, sept ans après les y avoir mises ?

Brrrr.
Ok, ok, j'arrête de divaguer... Après tout, faut bien que je décompresse, non ? Demain la reprise, haha.
J'oubliais, bonne année à tous.



Therion - Son Of The Sun
Therion - The Khlysti Evangelist
Therion - Dark Venus Persephone
Therion - Kali Yuga (part 1)
J'aime bien Therion.

Dimanche 6 janvier 2008 à 22:12

Un homme parle, juché sur une estrade. Devant lui, un pupitre muni d'un micro. Dans son dos, de nombreuses oeuvres d'art couvrent les murs qui paraissent sans fin. Je me retourne. Derrière moi, des dizaines de visages figés, concentrés sur ce que l'homme dit. Je n'entends qu'un vague brouhaha, comme s'il parlait d'une langue étrangère. Je ne distingue pas ses paroles. Derrière les visages, d'autres oeuvres, dont une, bien plus grande que les autres, me frappe. Il s'agit de la Joconde. Curieusement, le mur semble s'animer.

Pensant être victime d'une illusion, je reporte mon attention sur le conférencier, qui semble passionné par son sujet. Mais je ne comprends toujours rien. Tracassé, je me retourne encore, mon regard cherchant la Joconde. Autour du grand cadre doré, le mur est découpé par une scie circulaire, depuis l'autre côté.

Je laisse faire. Je n'entends d'autre son que les paroles inintelligibles de l'orateur, je dois être victime d'une illusion. Je me retourne encore. Les visages n'ont pas bougé, comme s'ils n'étaient que des pantins, ou des statues. La Joconde a disparu. A la place, un trou rectangulaire dans le mur, d'où s'échappe une vive lueur blanche. Devant, un homme vêtu d'une combinaison sombre et d'un masque à gaz me fixe, puis disparait par l'ouverture.

Le conférencier a disparu, ainsi que son estrade. D'un coup, c'est la panique. Une alarme retenti, mais je ne la perçoit que vaguement, comme à travers du coton. D'instinct, je suis un vieil homme à la démarche déterminée, qui sait parfaitement où il va. Et je le suis par curiosité, parce que je sais aussi quelle est sa destination : la réserve du musée, où, je le sais, est conservé l'original de la toile. L'objet volé n'étant qu'une imitation. Le vieil homme est certainement le conservateur. D'autres que lui on eu la même idée, et accourent vérifier la réservé. C'est en me glissant derrière lui, comme un fantôme, que je franchi la porte de bois qu'il ouvre grâce à une clef d'acier suspendue à son cou.

Je n'entends plus l'alarme. Le décor est devenu tout autre. Si les couloirs du musée étaient propres, occupés seulement par d'impatients visiteurs, la réserve est une immense bibliothèque regorgeant de livres, rangés dans des meubles bas, laissant la vue dégagée.

Le vieil homme a disparu. A la place, c'est toi qui t'avance avec détermination à travers les rangées encombrées, comme si tu savais parfaitement où tu allais. Je ne vois pas ton visage, seulement tes longs cheveux qui bouclent dans ton dos, mais cela me suffit à te reconnaitre. Je sais que c'est toi. Je te suis, m'attardant au passage sur des livres, des bandes dessinées, qui n'ont à priori rien à faire ici, mais qui me fascinent par leur rareté. J'essaye d'attirer ton attention sur une de mes trouvailles, mais tu continue ton chemin comme si tu ne m'entendais pas. Et, de fait, mes cris se perdent dans l'immensité de la réserve, qui ne semble n'avoir pas de plafond.

Enfin tu t'arrête, face à un mur, comme si tu avais trouvé ce que tu cherchais. Serrée dans ta main droite, la clef d'acier. Tu me tourne toujours le dos. Oubliant mes trouvailles, je me rapproche de toi, je lève la main pour la poser sur ton épaule.

Et je me réveille. Une lumière grisâtre filtre. Je bouge, je te touche. Tu es là, près de moi. Je te sens bouger, je me dis que tu ne dors plus. J'ai envie de te raconter le rêve. Mais je sais que si je fais un tel effort, je ne me rendormirais pas. La tentation est trop forte.

Nous sommes en Allemagne. Tout va bien. Je me rendors.


Therion - Lemuria
Therion - The Dreams Of Swedenbord
Therion - An Arrow From The Sun
Therion - Abraxas
Therion - Feuer Overture-Prometheus Entfesselt

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