Dimanche 27 août 2006 à 12:43

Hier soir -ou plutôt cette nuit-, je commençais avec délice l'un des derniers tomes des Annales de la Compagnie Noire : Soldat de pierre 1. Evidamment, je me suis laissé prendre au piège et n'ai pu en sortir que deux heures plus tard, alors que la nuit était déjà beaucoup plus avancée.

Bref, la tête encore pleine des aventures de Toubib, je tombe sur la Newsletter des éditions Bragelonne, maison d'édition spécialisée dans la Fantasy et la SF et chez qui je n'ai ajmais lu que d'excellents livres.

Sur la première page, un encadré, annonçant un bien triste nouvelle... David Gemmell nous a quitté le 28 juillet.

L'effet d'un coup venu d'on ne sait où, sans savoir pourquoi. Plus de Gemmell... Plus de Druss. Plus de Trente. Plus de Waylander. Plus de Drenaï. Plus de Légende...

C'est très triste de savoir qu'un grand auteur est parti, de savoir qu'il n'écrira plus rien. De savoir que c'est fini, que nous ne suivrons plus les aventures de ses héros si particuliers, si attachants...

Puisse son souvenir se perpétuer à travers ses oeuvres.
Merci, Mr Gemmell, de nous avoir fait Rêver.

Lundi 21 août 2006 à 0:04

C'est les vacances. Tous les soirs on se retrouve, tous les soirs on fait la fête. Entre amis. Tous les soirs, nous profitons de cette vie.

Ce soir, je devais les rejoindre lorsqu'ils sortiraient du cinéma. Ils devaient m'appeler, pour me dire quand sortir. Pour me dire quand les voir.

Trois devaient le faire. A trois, j'avait dit appelez moi quand vous sortez. Pas un ne l'a fait.

Alors j'ai moi-même appelé. Ils sont dans une soirée, loin, trop loin pour que j'ai envie d'y aller.
Bien sûr, ce n'est pas au dessus de mes moyens, je peux parfaitement y aller à pied. Mais les rejoindre après qu'ils m'aient laisser tomber comme ça... Non. Quite à rester seul. C'est con, mais je n'ai plus envie de sortir. ils m'ont tellement énervé par leur comportement de merde que je ne veux pas les voir. Quite à continuer ma soirée de merde, tout seul, chez moi, à m'occuper comme je peux, tromper l'ennui sur ce pc.

Pas très poétiques, pour une fois, mais là, je suis énervé. Impression d'être laissé pour compte. impression d'être trahi. De ne pouvoir compter sur personne. De n'être qu'un poids.

Enfoirés.

Jeudi 10 août 2006 à 17:39

Dans un autre monde... Ce que certains de mes amis qualifierais de vie de roots. Ne cherchez pas à comprendre. Des journées qui commencent au zénith, des journées à rester allongé, des journées à profiter de la douceur de vivre. Puis viens la nuit... alors que le soleil se cache, la folie se réveille. Chacun lache sa propre petite folie. Nuits interminables qui s'achèvent dans un lit, n'importe lequel, n'importe où, alors que l'on n'est plus capable de distinguer autre chose qu'un bon matelas. Le rêve éveillé, loin de la capitale et de sa propre folie.

Mais loin de toi... J'ai beau rire, m'amuser, profiter... Il manque quelque chose. Il me manque ton contact. Ta présence. Toi, loin encore une fois... Toi, qui occupe mes pensées quoi que je fasse.

Pourquoi doutes-tu ? Pourquoi te poser des questions... Cette chose que nous avons envie d'accomplir, cette chose que nous voulons tout deux vivre, pourquoi s'en priver, pourquoi douter, pourquoi vouloir l'examiner, peser, mesurer ? Si l'on devait réfléchir à tout ce que la fin détruirait, qu'oserait-on commencer ? Vivons, profitons, ne nous privons pas de vivre, d'aimer, alors que nous, finalement, ne demandons que ça...

Les idées, les envies m'envahissent. Ce rêve est si beau...  Envie de cette douceur de vivre, avec toi... 

Vendredi 4 août 2006 à 15:39

Pas grand chose à dire. Juste envie d'écrire, désir donné par cette chanson. mystérieux pouvoir de cette voix, qui, rien que par sa douceur, sa passion, sa violence, sa particularité, fais penser. Non, pas penser, rêver... Pas d'images qui défilent. Juste une sensation, moins, une réminiscence, à la limite de l'imperceptible. Comme lorsque l'on a un mot qui se refuse à sortir.

Allons, j'ai bien des choses à dire. Un sourire me viens, je repense à ce qu'il s'est passé ces derniers soirs, alors, que la voix magnifique m'enveloppe. Le son monte, je ne veux connaître rien d'autre. L'esprit, troublé, ne parvient pas à se détacher de la mélodie. Même les doigts semblent animés de leur propre énergiue, communiqués par la voix, ho oui, cette voix...

Le rêve. Ces deux derniers jours se sont passés comme tel. Le comble... Ecrire un rêve, y entrer de toute son âme, le continuer, le pousser jusqu'a ce qu'il atteigne un ampleur insoupçonnée, qu'il construise un univers, une folie, un amour. Qui, improbable, innimaginable, devient vrai, s'exauce, se réalise ! Rêverais-je éveillé ? Des histoires racontées au coin du feu, autour de quelques choppes, par des aventuriers couverts de poussière et de sang, des histoires qui finalement nous emportent, des histoires qui forment une double vie, un vie rêvée.  Surprise, au coin d'une porte, entre deux couloirs, des lèvres se rencontrent fortuitement (ou non ?), se goûtent, reviennent, s'assurent de leurs sensations.

La réalité rejoint le rêve. Mais le rêve existe toujours. Lorsque j'écris ces hitoires, une partie de moi s'y imprime toujours, une partie profonde, enfouie, sombre, parce que j'ai envie que l'histoire baigne dans la noirceur. Mais l'histoire continue, change, et moi aussi. Et ce que l'histoire dépend de moi, ou est ce que c'est l'histoire qui me change ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais qu'importe. Je rêve. Que peut-il m'arriver, si ce n'est me réveiller ?




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