Samedi 15 juillet 2006 à 11:34

Je repense à …mercredi soir. Je fumais un cigarillo, allongé de tout mon long dans un transat sur la terrasse, devant la piscine. Chez mon oncle, quoi. Bref… Au dessus de moi, les nuages courent dans le ciel, jouant avec les rayons orangés du soleil couchant. Plus loin, de sombres nuages, chargés de pluie, ignore totalement les derniers feux de l'astre mourant, imposant leur sombre masse dans le ciel qui est peu à peu envahi par la chape de la nuit. Représentation un brin poétique de la vie… Moment de tristesse, sombres, infernaux, éclairés par des périodes heureuses, éclatantes de bonheur. Ce bonheur simple, humain, qui dépasse ne beauté tout ce qu'a pu imaginer la nature. Les roses, à mes pieds, me font penser aux racines que j'ai rejoint ici. Des racines plus qu'a moitié arrachée, qui courent, s'étale sur la France entière. Avoir des mais au quatre coins du pays, quoi de mieux pour voyager ? Une brise fraîche caresse ma peau nue, me donne envie de la chaleur d'une étreinte féminine. Une simple étreinte, preuve d'affection, si ce n'est d'amour… La chaleur simple et incomparable du corps humain, de la peau satinée, dorée d'une femme aimante.

Mon esprit s'égare, vers les gens qui m'aiment, ici, là-bas, loin, très loin… La douceur qui me manque, isolé ici…

Comme il est agréable de vivre ce moment de détente, de contemplation, de solitude absolue.

Et comme la vie peut-être douce, parfois…

Samedi 15 juillet 2006 à 11:33

Welcome… Pourquoi ce blog ? Pourquoi cet article ?

Allez savoir…

Parce que je viens de lire quelque chose. Un autre article, sur un autre blog.

Evidemment, ça me donne envie d'écrire. Je n'ai pas eu envie d'écrire depuis longtemps. Pas de cette manière là, du moins. D'habitude, j'écris l'histoire d'un personnage, ange noire évoluant dans un monde médiéval… Mais ceci est une autre histoire. Je n'ai pas tenu une journal Depuis… Disons un an. Un journal intime, oui. Ça peut paraître nul, ça peut paraître enfantin, ça peut paraître féminin, et alors ? J'ai envie d'écrire. J'ai envie de coucher ces émotions qui me traversent, éphémères, passagères, ou récurrents. Ces pensées fugitives, ces sensations rares, uniques, qu'on éprouve une fois en quelques années. Des états d'esprit qui ne s'annoncent pas. Des choses qu'on n'a pas forcément envie de partager… alors pourquoi mettre ça sur la toile ?

Allez savoir.

J'en suis encore à me demander si je révélerais l'existence de ce blog à mes amis. On ne dicte pas forcément ses attitudes. Souvent, les gestes, les actions, sont aléatoires. Sans qu'on y ait réfléchi. Sans qu'on pense à toutes les conséquences. Mais n'est-ce pas ça, montrer son caractère ? Agir spontanément, sans penser à autre chose que le présent. Pourquoi se poser des questions sur l'avenir ? Profiter du présent. Faire, sur le moment…

Non, je ne fais pas partie de ces gens qui vivent au jour le jour. J'ai une vie structurée, organisée. J'ai cette chance. J'ai la chance de pouvoir savoir de quoi sera fait le lendemain. Combien n'ont pas cette chance ?

Je n'ai pas ressenti ce besoin d'écrire depuis que j'ai connu mon premier amour. Qui comprendra, qui saura de qui il s'agit ? Qu'importe. J'ai connu cette fille, elle m'a fait rêver. Elle m'a fait entrer dans son monde. Et a transformé le mien. Je suis sorti de ma crise d'ado grâce à elle. Sous son influence, grâce à son amour, je suis passé à autre chose. Ma vue s'est éclaircie, est passé outre les ombres de mon adolescence tourmentée. Mais qui n'a pas connu ça ? Qui ne s'est pas tourné sur lui-même, cherchant désespérément un sens à sa vie, sa pauvre petite vie ?

Passage obligé, me direz-vous. Que certains passent sans vraiment se rendre compte. Qui laisse des traces indélébiles si d'autres. Aujourd'hui, je me dis que cette période est finie. Certains symptômes sont persistants, mais j'ai l'impression qu'ils sont éternels. Mais ils sont devenus plus éphémères, moins permanents. Je me dis que certains n'ont jamais évolués, qu'ils sont restés des ados dans leur tête, et qu'ils resteront comme ça toute leur vie. Evoluer… Il le faut. Mais trop ? Non, pas trop. L'importance de garder une part de l'enfant en soi. De l'importance de pouvoir s'émerveiller de tout au premier regard. Mais la conscience de vivre quelque chose d'unique, ce que l'on n'a pas, enfant.

Peut-être que je me prends trop au sérieux. Peut-être que je devrais arrêter de me poser des questions. Peut-être que je devrais oublier. Peut-être que je devrais…

Allez savoir.

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