Lundi 7 novembre 2011 à 1:26

 Tiens, ça faisait longtemps... Plus d'un an.

Comme les choses ont changé, depuis. Et on en revient aux opportunités... 
Mais avec un autre regard sur la vie. Six mois passés dans une autre vie, une autre ville, et on en revient transformé, pour peu qu'on fasse l'effort de s'ouvrir. Je l'ai fait, j'en suis sorti... Autre.

Je vois la vie différemment. Bien entendu, toujours aussi blasé et absolument pas optimiste concernant l'avenir de l'humanité... Simplement, je me laisse vivre. La vie est trop courte, et on est trop jeunes, pour se dire des choses pareilles. Je parcoure quelques pages de ce blog et je trouve de tout, de la tranche de vie à la saute de mauvaise humeur, en passant par quelques textes qui me font sourire par leur côté amoureux, bien loin de celui que je suis actuellement. Ou veux faire croire, qui sait.

Les choses changent. J'en suis, aujourd'hui, à un nouveau départ. Demain, je tourne une nouvelle page de ma vie, en tirant une croix sur mes études. Fini, terminé. Temps de passer à autre chose. Travailler ? Décidément, ça ne me fait pas envie. A moins que je ne trouve quelque chose qui ne me fasse réellement vibrer. Et il va falloir du travail pour trouver cette corde, la corde qui va me faire vibrer. C'est tellement plus simple, la liberté.

La liberté de s'en aller, de prendre trois semaines et de voyager, sans se prendre la tête, avec un parcours à peine tracé. La liberté de pouvoir se dire : "Osef, on verra en décembre où j'en suis". une certaine appréhension aussi, celle d'un nouvel inconnu, de ne pas savoir où l'on sera, ce qu'on fera, d'ici quelques mois. J'ai déjà vécu ça, avec les recherches de stage. Mais là, c'est pour de bon. Nouvelle page, nouvelle vie.

Nouveau départ. 

J'ai perdu une partie de mon inspiration. J'ai conscience que ce texte sera probablement décousu et dénué de toute recherche littéraire, mais j'écris à mesure que les pensées défilent. Est-ce cette tristesse inhérente à mon désespoir vis-à-vis de l'humanité qui se serait en partie évaporée ? Peut-être que j'ai appris, aussi, à voir les choses du bon côté. A profiter, à prendre, aussi égoïste que cela puisse paraître, ce que la vie avait à me donner, sans se demander quoi abandonner, quoi concéder en retour. J'en suis à un point de ma vie où je me laisse porter, et où le vent peut faire de moi ce qu'il veut. Paradoxalement, je suis terre à terre, tellement fermement ancré dans le sol, et je sais que je ne peux aller que là où je décide d'aller. Opportunités, encore une fois. Quand on me demande ce que je vise comme poste, comme entreprise, comme ville, la réponse est invariable : "là où le vent me portera". Le vent de ma propre envie, de ma motivation, du crédit que je voudrais bien m'accorder pour tenter et réaliser les choses.

Je sais que je peux faire de ma vie ce que je veux. J'ai cette chance, et j'en suis conscient. C'est pour ça que j'ai envie d'un profiter.

C'est de relire certains de mes vieux articles qui me donne envie d'en réécrire. Parce que je me demande si j'ai toujours ma plume. Parce que je me dis que c'est toujours intéressant de marquer son état d'esprit, à certains moments de sa vie. De regarder ensuite en arrière et de sourire, de se dire qu'on a évolué. D'être fier de ce qu'on a fait, du chemin parcouru. Vous qui me lisez peut-être encore, vous qui me connaissez, et moi-même, qui me relirais d'ici quelques mois ou années : dites moi de continuer à écrire. Cela mets les choses à plat, noir sur blanc. Et même si ce texte ne dira rien aux gens qui le liront sans me connaître. Même s'il paraîtra complètement décousu et sans aucun sens, même à moi. Cela fait du bien, de laisser ses doigts courir sur le clavier, en se disant... 

C'est fou ce que la vie peut apporter. Elle peut prendre aussi, bien entendu, mais on parle ici de prendre ce qu'elle a à offrir. Et il y a tend à prendre, pour peu qu'on se donne la peine de tendre le bras. 
C'est fou ce que la vie peut changer en si peu de temps. Chaque année, je regarde en arrière, et je souris. Parce que les choses changent, qu'elles s'améliorent si on regarde ça du bon côté.
C'est fou comme on peut changer. Arriver à un point qu'on n'aura jamais soupçonné ou imaginé à peine un an auparavant.

Les choses ont changé. Et ce n'est que le commencement.

Samedi 12 juin 2010 à 23:00

 De retour à Paris.
Comme un retour à la case départ, avec une impression d'étape inévitable.
L'occasion de se retourner et de considérer le chemin parcouru, depuis un an. Depuis ces dernières années.

Des illusions, des décisions, des joies et des peines.
Quasiment une année entière que je suis parti, et pourtant, je me sens chez moi. Parce que j'y ai vécu trois ans, parce que c'est chez ma mère, je ne sais pas. Mais le fait est que j'ai changé de regard sur Paris. Je vais finir par haïr cette ville. Le bruit, la sueur, le fait de ne jamais se sentir en sécurité. Le métro, les gens, les foules... Tout ça change de la campagne, et pas forcément en bien. Alors on profite des cinémas, des bars... Mais on était bien, là-bas, perdus dans notre petite cambrousse, en famille presque. J'imagine que chacun a ses avantages, et c'est toujours plus facile de se plaindre.

Quoi qu'il en soit, un an a passé. Une année qui s'est encore enfuie, une des dernières passées à étudier. Un autre pas de franchi vers la vie active... Graal désiré mais craint. Qui sait ce qui nous y attend ? Les problèmes d'adultes, il paraît qu'on appelle ça. Tu comprendra quand tu sera grand, hein... Dire qu'il y a un an que j'ai changé d'école, changé d'univers. Encore. Mais cette fois, de mon propre choix. C'est moi qui ai choisi, pas mes parents par commodité pour eux parce qu'ils déménageaient. J'ai plongé de moi-même dans un nouveau changement, pour fuir le mensonge. En faisant confiance en des promesses. Bien téméraire, avec le recul. Mais après tout, je ne regrette pas. Aucun de nous, je crois.

Ce qui m'amène à m'interroger, de plus en plus souvent, sur la suite. J'affecte d'être quelqu'un qui ne se pose pas de questions sur l'avenir, qui prend la vie comme elle vient et qui essaye d'en profiter. Mon père m'a bien guidé sur cette voie, au moins sur le plan amoureux. Mais il devient de plus en plus difficile de se voiler la face, de s'occulter l'esprit et de ne penser qu'au présent. Retourner les cendres du passé est tout sauf productif, mais essayer d'esquisser l'avenir qui dépend de tellement de chose ? A quoi ressemblera ma vie dans deux, trois, cinq ans ? Je suis incapable de l'imaginer. Où serais-je, que ferais-je de mon bagage scientifique ? L'avenir offre des milliers de possibilités. Laquelle m'attire le plus, encore une question sans réponse. Peut-être que là encore je vais prendre ce qui vient. Être opportuniste, et saisir ce qui peut l'être, comme me l'a si bien montré ma mère.

Ma vie va-t-elle ressembler à celle de ma mère ? De mon père ? Sur qui d'autre prendre exemple ? Aucun des deux n'a eu, je pense, les opportunités qui s'offriront à moi. Comment gérer ça ? Devenir adulte et indépendant, la belle affaire. On se dit vivement la fin des études, parce qu'on en a marre de bosser pour rien, mais ce qui vient après...

J'ai choisi après le bac une voie tracée, cinq années d'études normalement, d'une ligne droite. La suite a montré que changement il pouvait y avoir, et que changement il y avait eu. Un aperçu de l'avenir, sans doute. Opportunités. Ce ce dont est fait la vie.

A chacun de saisir sa chance.

Jeudi 23 juillet 2009 à 9:45

 Ils ont encore frappé !
Mais qui donc ? Les "conservateurs", auto-proclamés super-héros de la foi chrétienne et des bonnes moeurs.
http://e-deo.typepad.fr/.a/6a01156fa733b9970c01157115fe14970c-800wiImage tirée de leur blog...
Hou, ils sont sûrs d'eux, quand même. Mais qui sont-ils ?
Ceux que j'appelerais volontier les extrémistes catholiques, ces gens qui se proclament "connectés au pays réel".
Ha vraiment ? Mais pourquoi, dans ce cas, prennent-ils des positions complètement anachroniques ? Ils se font les apôtres de l'obscurantisme religieux. Encore heureux, ils nous épargnent les contestatiosn scientifiques.

Leur dernière lubbie ? S'attaquer à la campagne de prévention sur les IST de la mairie de Paris (sisi, vous l'avez vu, "le meilleur ami de la femme/de l'homme"). rien de bien choquant, un brin d'humour, le tout sur un fond classique mais ho combien essentiel, le fameux "sortez couvert" !
Qu'y voit-ils, ces zigotos en robe de bure ? Une atteinte à la pudeur, une apologie des comportements à risque, et surtout, la promotion de l'homosexualité, qu'ils considèrent comme un comportement déviant ! 

Et ce n'est pas tout ! Ils sont évidemment contre l'avortement, et même anti-culturels ! J'en veux pour preuve leur opposition farouche au Hellfest, qu'ils considère comme une apologie du satanisme, une atteinte aux bonnes moeurs, et j'en passe. Mais dites moi, votre église de Clisson est-elle brûlée chaque année, fin juin ? Non ? Alors même que 60 000 metalleux (comprendre "satanistes") traînent dans vos rues ? Aucune jeune fille vierge ne disparait pour être sacrifiée à la pleine lune au milieu d'un pentacle ? Aucune dégradation des lieux de culte, des magasins, tout se fait dans les respect. Valeur que vous semblez avoir oublié, alors même que la tolérance est l'un des maîtres mots de la chrétienté (avec le pardon).

Et c'est qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère, les curetons. Leur méthode ? Rien d'autre que la SPAM ! Mail et courrier types, envoyés en masse par les troupeaux de moutons qui suivent leur clergé obscurantiste dans une croisade contre des choses qu'ils ne comprennent pas !
Est-on encore au moyen-âge ? Faut-il combattre tout ce que l'on ne comprends pas ? Brûler les sorcières, les prostituées, les gens d'une autre croyance ? Mais dans quel monde vous vivez, les enfants ? Sortez un peu de vos églises !

Et le pire, c'est que ça marche ! Ils ont réussi à retirer le sponsoring de Coca-Cola du Hellfest. Un comble, quand on sait que la communauté métal est l'une des plus grosse communauté mondiale musicale, représentante d'une culture à part entière partagée par des millions de personne ?

Mais pourquoi tant de haine ? Peut-être ces conservateurs, ayant peur que la foi catholique ne continue à régresser jusqu'à disparaitre dans les oubliettes de l'histoire, se disent "tiens, on va faire comme le voisin" et se basent sur les terroriste islamistes pour promouvoir leur religion ?
A quand les curés suicide et les calotes piégées ? Heureusement que la religion catholique est non violente... Ha, pardon, c'est vrai que les mots "croisades", "hérétiques", "science" et "inconnu" donnent le droit de pourfendre son prochain au nom du bien commun. Ils voudraient nous ramener 500 ans en arrière, avant les droits de l'homme, quand le clergé seul dirigeait les conscience du peuple ("je suis le berger qui guide mon troupeau (de moutons)", ça ne vous dis rien ?) et avait plus de puissance que les rois eux-mêmes. Quand ils pouvaient s'enrichir sur le dos des paysans, vivre dans le faste et le luxe au nom de la grandeur de Dieu, dicter tout et n'importe quoi pour justifier de leur toute puissance et de leur controle ("la terre est plate !"). 

Mais on ne vous a rien demandé, nom de D... Ho, pardon, nom d'une pipe ! (à moins que ce ne soit vulgaire ?)
On n'est pas des néo-nazis qui vont profaner des cimetierres, brûler des mosquées ! On ne va pas piller des églises !
On veut simplement vivre en paix, écouter la musique que l'on aime, faire l'amour et profiter de la vie, tout simplement ! A force de dédier la votre à Dieu, vous avez oublié ce que c'était, peut-être ? A force d'aller à l'Eglise, vous avez peut-être oublié que le monde a changé ces derniers siècles ? La libération des moeurs, la liberté de la femme, la liberté sexuelle, la liberté de penser,  les droits de l'homme et de la femme, quoi. Ha, pardon, j'utilise trop le mot liberté, ce doit être un blasphème, vu ce que vous racontez.


Je trouve que pour des gens prétendumment "connectés au pays réel", vous êtes drôlement à côté de vos soutanes, messieurs les catholiques.
(voir leur blog)


PS : qu'on soit clair avant que les critiques ne pleuvent : je ne fustige pas la religion, simplement l'extrémisme dont font preuve les étroits d'esprit.


 
 
 

Lundi 3 décembre 2007 à 23:26

Hou, que voilà un titre qui fait froid dans le dos. Pas étonnant, après tout... Ce titre préfigure un article traitant d'une des plus grandes peurs de l'homme : la mort. Mais pas n'importe laquelle.

Commençons par le commencement. Qu'est ce qui me fait parler de ça, là, ce soir ? Non, pas une envie de suicide, comme si les sombres années de crises ressurgissaient. Non, ce que je viens de voir à la TV, tout simplement. C'est pourtant loin d'être dans mes habitudes, de regarder ce qui passe le soir... C'est souvent peu digne d'intérêt. Mais, ce soir, quelque chose m'a accroché. L'histoire, ou plutôt le film basé sur l'histoire, de Vincent Humbert.

Ce nom ne vous évoque rien ? Peut-être un vague souvenir, d'un sujet qui avait déchainé une tempête médiatique en 2003. En bref, Vincent a 19 an, jeune pompier, lorsqu'il subit un grave accident de la route... Dont il n'est pas responsable. Son cerveau et sa moëlle épinière son touchés, il tombe dans le coma. Lorsqu'il se réveille, Vincent est tétraplégique, muet, et aveugle. Il ne peut plus bouger que son pouce.

Cloué dans un lit d'hôpital pendant trois ans, incapable de rien faire, emprisonné dans un corps immobile et douloureux, il supplie sa mère, qui est restée à ses côtés tout ce temps, d'abréger ses souffrances. Elle refuse, mais Vincent est décidé. Il écrit au Président Chirac, qui ne réagira personnellement qu'après que les médias se soient emparés de l'affaire, et en ai fait le centre d'un débat qui ressurgi périodiquement, à propos de l'euthanasie.

Vincent demande au Président le droit de mourir, selon ses propres mots. Ce dernier se voit obligé de refuser, de part la loi. Mais Vincent fini par convaincre sa mère, enfin. Sa mère qui s'est tant battue, pendant des années, pour une cause qui paraissait perdue, dans l'espoir de retrouver un jour son fils en pleine forme. Sa mère qui l'a accompagné d'un bout à l'autre.  Le 24 septembre 2003, Marie Humbert passe à l'acte, et injecte à son fils suffisamment de médicaments pour le libérer, montrant au monde une immense preuve d'amour. Elle est aussitôt incarcérée, tandis que des médecins s'acharnent à maintenir Vincent en vie. Mais quelle vie ?

Deux jours plus tard, il est décidé de cesser les efforts pour le ranimer. Retombé dans le coma, Vincent décède enfin. Marie Humbert est libérée, le jugement aboutissant à un non-lieu.


Triste, cette histoire l'est sans aucun doute. La tragédie, c'est qu'elle est bien plus courante qu'on ne le croit. Des centaines de familles vivent tous les jours avec un proche devenu légume, et malgré tout on se raccroche à l'espoir. N'a-t-on pas vu des gens sortir du coma après vingt ans ?

Mais ce n'est pas cet aspect là des choses qui me fait écrire cet article. Mais plutôt, une interrogation.  Que faire, à la place de Vincent ? Que décider, cloué dans un lit ou un fauteuil roulant ? Aurais-t-on encore le courage de vivre, ou au contraire, en aurait-on suffisamment pour mettre fin à ces souffrances inutiles ?

Je me suis déjà, à plusieurs reprises, posé la question, bien avant de voir ce film. A chaque fois, je me suis dis que je refuserais de vivre ainsi. Mais comment peut-on savoir ? Comment peut-on un instant se mettre à la place d'un être dont le corps est devenu une prison ? Comment accepter de continuer à souffrir, et d'être une telle charge pour sa famille ? J'espère ne jamais être confronté à une telle interrogation. Je prie sincèrement pour ne jamais avoir à me poser réellement ce genre de questions.

Car ce n'est pas de la mort elle-même que j'ai peur. Non, ce dont j'ai peur, c'est d'être inutile, et dépendant. D'être une charge, un poids, un boulet, d'être incapable. C'est aussi pourquoi j'ai peur de la vieillesse. Je sais que certaines personnes âgées restent dans une forme éblouissante à un âge avancé, un âge où nombre de leurs amis en sont réduits à l'état de légumes. Je le sais, mais j'ai peur.

J'en viens souvent à espérer mourir tôt. Pas trop tôt, bien sûr. Mais c'est sans doute une réflexion de jeune, dans un corps sain et parfaitement fonctionnel. Sans doute s'habitue-t-on à la vieillesse, la décrépitude, les articulations qui se bloquent, les muscles qui fondent... Peut-être s'y résigne-t-on, en se disant qu'on en a pas mal profité, quand même. Peut-être même refusons nous de l'admettre...

Afin de conclure ce noir billet sur un note un peu plus légère, je vous souhaite sincèrement de ne jamais tomber dans un enfer tel que l'a connu Vincent. Pour ça, faites attention à vous, conduisez prudemment, ne faites pas trop de folies... Mais profitez de votre jeunesse, tout de même !

Dimanche 12 août 2007 à 11:09

Hum, miam, un sujet éternel et épineux s'il en est !

Tout d'abord, qu'est ce qui m'amène à parler de ça ? Ce n'est pas vraiment quelque chose dont on parle au quotidien, du moins chez les gens comme vous et moi. Mon travail, sans doute. vous vous demandez certainement de quoi il s'agit... Pour faire court, il consiste à regarder les infos en permanence. Oui, c'est plutôt tranquille, comme travail...

Et donc, quel rapport avec la religion ? Allons, allons, réfléchissons donc... L'extrémisme, les attentats, les terroristes, les fameux "God's Warriors", comme le proclame CNN sur une musique martiale s'il en est, vendant son reportage de six heures sur les fanatiques des trois grandes religions monothéistes. C'est donc sur fond d'informations, et non de musique comme à l'accoutumée, que j'écris cet article. Naturellement, on en parle entre collègues, et me vient l'idée de farfouiller sur le net. Je tombe donc sur www.atheisme.org, pour ne pas le citer.

Comme l'indique son nom, ce site ne pronne aucune religion, et s'applique à démontrer méthodiquement que les religions citées ci-dessus ne sont pas des iédologies empruntes de tolérance et d'humanités comme leurs défenseurs se plaisent à le revendiquer, mais bien des idées suintantes de haine et de violence. C'est certes intéressant, mais à prendre avec pincettes, l'auteur(s?) faisant preuve dans ses textes d'une haine contre les religions, qui apparaît selon ses arguments (peut-être pas toujours objectifs) comme pas beaucoup plus saine que les religions elles-même.

On y trouve donc des choses intéressantes, mais je vous laisserait les découvrir vous-même, tout en avertissant que cela peut choquer... et oui, la réalité n'est pas toujours rose. Il faut être prêt à voir certaines choses... Et à discerner les arguments sulfureux.

Bref, venons-en au fait : mon avis sur la question. C'est tout de même mon blog, et j'y suis pour énoncer mes points de vue, non ? Remplissons donc ma part du contrat.

Dieu, et les religions en général, sont pour moi un héritage de l'antiquité et du moyen-âge, des doctrines qui n'ont plus lieu d'être dans un monde moderne et "civilisé". L'utilisation de ce dernier mot peut preter à confusion, sachant que la nature humain n'a pas vraiment changé depuis lors, et que nombreux sont ceux qui mettent à profit les situations extrèmes pour assouvir leurs pulsions... Qu'ils soient révolutionnaires, prétendus combattants de la liberté, ou bien dictateurs, nazis, communiste, ou autres. Appelons moderne un monde ou la technologie permet de communiquer largement avec le reste du monde, de diffuser et de mêler les cultures de peuples ayant suivi des évolutions parrallèles depuis des siècles. Un monde apparament propice, donc, à la compréhension et au dialogue, pour ceux qui s'en donnent la peine.

D'où vient la croyance, la foi ? La réponse peut facilement dériver vers le mythiscisme, en parlant de manquement de l'âme humaine, de communication avec un "Tout" divin, mais je me contenterais de répondre par un mot bien commun : la peur. Qu'est ce qui pousse les gens à croire à une super-entitée qui gouvernerait le monde depuis son saint nuage (ou sa montagne sacrée, c'est selon), une divinité qui contrôlerait tout, qui aurait créé l'homme et le reste dans un dessein divin ? la peur ! La peur de vivre dans un monde absurde et sans but ! La peur de vivre une vie qui ne soit pas contrôlée, qui ne fasse pas partie d'un plan, la peur d'être un électron libre, de pouvoir faire ce que l'on veut... La peur d'être éphémère, de n'avoir qu'une seule vie, et une âme mortelle, périssable... La peur d'être définitivement lié à un corps qui est voué à décrépir inéluctablement, ou bien à disparaître violamment, en général dans la douleur, et tout cela... pour rien.

Dans cette optique, on a assisté depuis la fin de l'antiquité, à l'émergence de religions phares, et d'hommes "de Dieu". Prètres, Imams, Moines... Gens convaincu de diffuser la Sainte Parole, et s'en servant, en général consciemment, pour avoir un certain ascendant, un pouvoir sur les foules. Sur le peuple ignorant et crédule, prêt à adopter n'importe quel moyen, quitte à s'agenouiller cinq fois par jour, pour croire à autre chose que sa fin prochaine, probablement douloureuse, absurde, et totalement aléatoire.

Alors oui, on va me dire que c'est beau, la Foi, la croyance commune, la communion spirituelle ! La quintescence étant le si fameux gospel des églises américaines, le chant mêlé à la prière, le tout en communion avec les fidèles, et le tout, toujours suos l'égide d'un gourou disposant du pouvoir de vie et de mort sur ses brebis (vous imaginez la vie d'un excommunié dans ce genre de communeautés ?)... D'accord, c'est beau... Mais je répondrais que j'arrive à la même chose en allant voir un concert, sans que cela ai quoique ce soit de spirituel ou de religieux. Après tout, l'idolâtrie des fans ne ressemble-t'elle pas à la ferveur religieuse ? Certains atteignent cela dans des stades...

Mais ne devrait-on pas se poser certaines questions sur notre prétendue Foi ? A l'heure d'aujourd'hui, on peut avoir une bonne patrie des choses qui se passent dans le monde. Personne n'as jamais été foudroyé pour avoir blasphémé... Sauf par des hommes. Nous avons même quitté notre planète mère, pour aller faire un tour sur la Lune, et pourquoi pas, sur Mars, d'ici une trentaine d'années... Comment peut-on encore croire à un Dieu nous regardant ? Comment peut-on encore pensé que sur 7 milliards d'hommes, une prétendue divinité va s'intéresser à chacune des petites vies qui grouillent sur cette terre ? Comment peut-on encore croie en des choses comme la Genèse ou la Création, alors que l'on trouve des fossiles d'australopithèques ?

Cela me fait doucement rire.

Cela dit, si l'on en restait là, ça ne me poserais pas de problème. Ce qui m'affecte, et qui affecte plus ou moins directement le monde entier, c'est le fanatisme. Croyez, si vous le voulez, je n'irais pas me moquer de vous, je respecterais, tolérant... Non, le réel problème, c'est justement l'intolérance. Ces gens qui croient en leur idéologie au point de repousser comme hérésie tout ce qui n'y est pas conforme... Et le détruire. On va me dire que ces gens poussent leur Foi jusqu'au sacrifice (ce qui peut paraître beau), mais qui, ce faisant, dénaturent la parole du prophète, quel qu'il soit, qui prêche Amour et Tolérance.

Laissez-moi rire !

Si l'on cherche bien, dans tous les textes, qu'ils soient Bible ou Coran... Quelque part, l'on voit mention d'un Dieu vengeur et intolérant : croire doit passer par un rejet du non-croyant, au mieux en le traîtant comme animal, au pire, en le lapidant/décapitant/brûlant en place publique. Comme si l'humanité ne pouvait être accordée qu'à ceux qui ont l'esprit suffisamment faible pour se laisser formater par une croyance prédéfinie, rigide, pétrie de règles absurdes et absolument sans aucun fondement.... Comme si la Foi devrait être répandue à tout prix, à coup de hache tant qu'à faire... On se croirait dans un wargame où les différents Dieu accumuleraient des points selon le nombre d'âmes converties... Héhé, on pourrait presque y croire.

Comment peut-on tuer au nom d'une idée aussi absurde ? Massacrer des innoncents, tuer aveuglémment, pour montrer qu'on est là, simplement pour répandre... la peur. Tiens, tiens... 

L'absurdité de tout cela me dégoute.

La technologie évolue, nous permet de faire des choses qui étaient inimaginables il y a quelques sicèles seulement. Mais l'humanité, elle ne change pas. Elle reste autodestructrice, haineuse, absurde, répugnante dans sa bêtise.

C'est peut-être ça, la raison, de poser des bombes.

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