Dimanche 10 juin 2007 à 21:46

Bon, ça commence à devenir triste, cette histoire. Pas d'article depuis... Avril. Hou ! Et encore, pour quelques pauvres vers sans réel intérêt, laissé au hasard d'une illusion d'inspiration.

Ce soir, point de réflexion sur des sujets aussi divers et variés que j'ai l'habitude d'aborder, à savoir la nature humaine, ni de prose sur une sensation ou instant qui sorte de l'ordinaire, ou qui soit particulièrement fort, à défaut d'être extraordinaire. Et puis, c'est quoi cette manie de faire des phrases à rallonge quand j'écris sur ce blog, bon sang ?

Hum.
Non, je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire. Monologue avec mon clavier, comme c'est intéressant, hoho... Mais ce pauvre petit blog, tout triste dans son coin, abandonné depuis deux mois, il me faisait de la peine, quand même. Oui oui, comme quoi mon coeur n'est pas entièrement de pierre... Il est aussi de plumes, dorées sans doute, comprenne qui pourra. Haha.

Je suis en veine ce soir, n'est ce pas ? Pour parler pendant dix minutes sans raconter la moindre petite chose, on dirait que je suis bon... La langue de bois, qu'on appelle ça. Et non pas la gueule de bois, oui je t'ai entendu petit coquin, toi qui rit au fond de la salle. Ou de mon crane, peut-être. Je devrais faire de la politique, histoire de mettre mon talent d'orateur à l'épreuve. Je devrais rapidement gagner des points d'expérience en esquive de projectiles divers...

Bon, après cette "intro", parlons de choses sérieuses. Soyons fou, parlons du grand méchant loup, ce damné coquin qui nous attends invariablement (du moins, depuis quelques années) au détour de l'été, clôturant joyeusement un printemps détraqué, entre canicule et giboulée, héhé. J'ai nommé, les examens ! Bac pour beaucoup, simple formalité quand on prend un peu de recul, diplôme de pacotille donné à la plupart pour monter artificiellement les statistiques de réussite...
Pour d'autres, dont moi, ce sont les partiels qui s'annoncent, ultime coup dans le dos après nous avoir endormi durant le second semestre après avoir relâché l'extrême pression du premier. Encore que j'ai une sacré chance, je n'ai pas besoin de compter sur ces résultats-là pour avoir mon année, celle-ci étant déjà dans la poche, sauf... sauf rien, en fait. Huhu.

Dire que dans une semaine, non, quatre jours, l'année est finie. Invariablement, les mêmes commentaires : "holala, c'est passé trooooop viiite"... Excellente mise en bouche, en tout cas, pour les quatre autres années qui vont normalement suivre, avec à chaque fois moins de cours, et des programmes plus intéressants. Comme quoi, le travail paye (pourquoi cette phrase me fait rire ?). Rhô que je suis vil, j'étale au grand jour ma réussite insolente, alors que j'observe, sourire mauvais au coin des lèvres, la masse grouillante des pleutres se vautrant dans leur crasse ignorance. Ho oui je suis vil, j'aime ça.

Mais ne nous égarons pas du chemin, que dis-je, de l'autoroute de ma logorrhée inintéressante sur ma petite vie tout aussi insignifiante. Dernier week-end, donc, avant le grand plongeon dans une insouciance monumentale pendant trois mois, à vivre au jour le jour, et surtout, à profiter. Des tas de gens à voir... Ha, le plaisir incroyable de se réveiller le matin et de n'avoir absolument aucune obligation. Rien à faire. Plaisir décuplé quand ledit réveil se fait en charmante compagnie, et je pense à une compagnie bien particulière, d'ailleurs, qui se reconnaitra puisqu'elle s'est réveillée avec moi ce matin. Matin à priori sous de bons auspices mais qui n'a en fait débouché que sur une après-midi de dimanche tout à fait sans intérêt et riche en prise de tête informatique et solitaire, ainsi qu'en pseudo-révision de cours.
Soirée qui s'annonce un peu plus riche car certainement remplie par la relecture du 6e tome de la Compagnie Noire. Les fidèles lecteurs se remémoreront de précédentes mentions, sur ce même blog, de cette magnifique série qui reste encore à ce jour la meilleure saga fantastique, du moins dans ma maigre culture littéraire. Le tout sur fond musical, bien sûr, avec le dernier né de sieur Manson, nommé Eat Me, Drink Me.

Album qui, encore une fois, soulève le tollé dans la masse des fans du Révérend, car axé nettement plus rock et moins violent que ses prédécesseurs. Ce qui ne m'empêche pas de l'écouter en boucle depuis quatre jours, redécouvrant à chaque écoute le travail d'introspection du chanteur. Point ici de diatribe violente contre le système, les médias ou le star business qui constituaient le fond de commerce de l'homme pendant la majorité de sa carrière longue de maintenant de plus de dix ans. Non, il s'agit ici d'une introspection, comme je l'ai dit précédemment. Peut-être Manson nous fait-il sa crise de la quarantaine, toujours est-il qu'il se livre sans concession sur le plus dangereux et le plus beau des sentiments, j'ai cité l'amour. On oublie toutes les fioritures théâtrales et grand-guignolesques du très bien nommé Golden Age of Grotesque, pour se plonger véritablement dans l'âme, certes torturée,mais finalement pas si folle, d'un homme qui est devenu en quelques années l'icône de la rebellion adolescente et gothique. Pour tout dire, on oublie tout de cette réussite, sur laquelle Golden Age jouait à outrance, pour revenir au dépouillement total et à la sincérité.

Alors oui, ça déplait profondément à certains, mais moi ça me plait, donc je l'écoute et le réécoute, du coup ça me plait de plus en plus, et comme je mémorise au fur et à mesure mélodies et paroles, je vis plus intensément chaque écoute.

J'ai déjà dit que j'étais en vacances dans quatre jours ? Oui, mais bon, c'est tellement proche que je ne peux y cesser d'y penser, sauf le temps peut-être d'une nuit d'amour ou d'une éloge musicale.

Hum. Diable, je me suis une fois de plus laissé emporter. Je pourrais encore écrire pendant des pages pour ne rien dire, mais comme j'ai une fois de plus pitié de quelque chose -votre patience, en l'occurrence-, je vais m'arrêter là. Pour combien de temps, je ne sais pas. Cependant, m'est avis que cet été, tout comme le dernier, se montrera plus riche en expériences et inspiration que l'année survolée...

Par shinytear le Dimanche 10 juin 2007 à 22:16
mais c'est très bon tout ça Trésor ^^
ça valait le coup d'attendre. bon style, agréable à lire, tu te livres, c'est sympa, mais pourquoi te forcer à t'arrêter?
tu peux continuer autant que tu veux...
Par salia le Lundi 11 juin 2007 à 10:00
Manson est passé chaz Cauet, et en écoutant l'extrait de Eat Me, Drink Me, et bien mon fiancé a dit que pour une fois c'étais écoutable xD
J'adore ton article ^^ ... Et moi j'suis en vaccances le 30 juin au soir T_T c'est nul de bosser... Et ensuite je pars le 28 juillet à lyon \o/ Pendant un mois entier \o/ ... Raaaa faut toujours que je raconte ma vie -_-'... Bon allé j'arrete ! :p Kiss
Par necromanchien le Mercredi 13 juin 2007 à 22:58
Sisi, tu as été controlé positif aux substances illicites :p
Par Tolgerias le Samedi 16 juin 2007 à 11:24
Tu as changé... Je compare avec le reste...
Par egona le Mercredi 11 juillet 2007 à 23:47
OHHHH yeahhhh

magnifiquement magique =]
Par Sire le Dimanche 22 juillet 2007 à 11:11
Allez, nous allons faire un peu notre saligot... "Cependant, m'est avis que cet été, tout comme le dernier, se montrera plus riche en expériences et inspiration que l'année survolée"

Hum, l'est pas déjà commencé cet été ?
Alors, que diable ! Rédigez un peu Seigneur ! Tout le monde ici a soif de vous lire encore et toujours


Sire
 

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