Mardi 11 décembre 2007 à 19:59


Lundi 3 décembre 2007 à 23:33

 

Lundi 3 décembre 2007 à 23:26

Hou, que voilà un titre qui fait froid dans le dos. Pas étonnant, après tout... Ce titre préfigure un article traitant d'une des plus grandes peurs de l'homme : la mort. Mais pas n'importe laquelle.

Commençons par le commencement. Qu'est ce qui me fait parler de ça, là, ce soir ? Non, pas une envie de suicide, comme si les sombres années de crises ressurgissaient. Non, ce que je viens de voir à la TV, tout simplement. C'est pourtant loin d'être dans mes habitudes, de regarder ce qui passe le soir... C'est souvent peu digne d'intérêt. Mais, ce soir, quelque chose m'a accroché. L'histoire, ou plutôt le film basé sur l'histoire, de Vincent Humbert.

Ce nom ne vous évoque rien ? Peut-être un vague souvenir, d'un sujet qui avait déchainé une tempête médiatique en 2003. En bref, Vincent a 19 an, jeune pompier, lorsqu'il subit un grave accident de la route... Dont il n'est pas responsable. Son cerveau et sa moëlle épinière son touchés, il tombe dans le coma. Lorsqu'il se réveille, Vincent est tétraplégique, muet, et aveugle. Il ne peut plus bouger que son pouce.

Cloué dans un lit d'hôpital pendant trois ans, incapable de rien faire, emprisonné dans un corps immobile et douloureux, il supplie sa mère, qui est restée à ses côtés tout ce temps, d'abréger ses souffrances. Elle refuse, mais Vincent est décidé. Il écrit au Président Chirac, qui ne réagira personnellement qu'après que les médias se soient emparés de l'affaire, et en ai fait le centre d'un débat qui ressurgi périodiquement, à propos de l'euthanasie.

Vincent demande au Président le droit de mourir, selon ses propres mots. Ce dernier se voit obligé de refuser, de part la loi. Mais Vincent fini par convaincre sa mère, enfin. Sa mère qui s'est tant battue, pendant des années, pour une cause qui paraissait perdue, dans l'espoir de retrouver un jour son fils en pleine forme. Sa mère qui l'a accompagné d'un bout à l'autre.  Le 24 septembre 2003, Marie Humbert passe à l'acte, et injecte à son fils suffisamment de médicaments pour le libérer, montrant au monde une immense preuve d'amour. Elle est aussitôt incarcérée, tandis que des médecins s'acharnent à maintenir Vincent en vie. Mais quelle vie ?

Deux jours plus tard, il est décidé de cesser les efforts pour le ranimer. Retombé dans le coma, Vincent décède enfin. Marie Humbert est libérée, le jugement aboutissant à un non-lieu.


Triste, cette histoire l'est sans aucun doute. La tragédie, c'est qu'elle est bien plus courante qu'on ne le croit. Des centaines de familles vivent tous les jours avec un proche devenu légume, et malgré tout on se raccroche à l'espoir. N'a-t-on pas vu des gens sortir du coma après vingt ans ?

Mais ce n'est pas cet aspect là des choses qui me fait écrire cet article. Mais plutôt, une interrogation.  Que faire, à la place de Vincent ? Que décider, cloué dans un lit ou un fauteuil roulant ? Aurais-t-on encore le courage de vivre, ou au contraire, en aurait-on suffisamment pour mettre fin à ces souffrances inutiles ?

Je me suis déjà, à plusieurs reprises, posé la question, bien avant de voir ce film. A chaque fois, je me suis dis que je refuserais de vivre ainsi. Mais comment peut-on savoir ? Comment peut-on un instant se mettre à la place d'un être dont le corps est devenu une prison ? Comment accepter de continuer à souffrir, et d'être une telle charge pour sa famille ? J'espère ne jamais être confronté à une telle interrogation. Je prie sincèrement pour ne jamais avoir à me poser réellement ce genre de questions.

Car ce n'est pas de la mort elle-même que j'ai peur. Non, ce dont j'ai peur, c'est d'être inutile, et dépendant. D'être une charge, un poids, un boulet, d'être incapable. C'est aussi pourquoi j'ai peur de la vieillesse. Je sais que certaines personnes âgées restent dans une forme éblouissante à un âge avancé, un âge où nombre de leurs amis en sont réduits à l'état de légumes. Je le sais, mais j'ai peur.

J'en viens souvent à espérer mourir tôt. Pas trop tôt, bien sûr. Mais c'est sans doute une réflexion de jeune, dans un corps sain et parfaitement fonctionnel. Sans doute s'habitue-t-on à la vieillesse, la décrépitude, les articulations qui se bloquent, les muscles qui fondent... Peut-être s'y résigne-t-on, en se disant qu'on en a pas mal profité, quand même. Peut-être même refusons nous de l'admettre...

Afin de conclure ce noir billet sur un note un peu plus légère, je vous souhaite sincèrement de ne jamais tomber dans un enfer tel que l'a connu Vincent. Pour ça, faites attention à vous, conduisez prudemment, ne faites pas trop de folies... Mais profitez de votre jeunesse, tout de même !

Mercredi 10 octobre 2007 à 23:09




Je suis un homme de Cromagnon
Je suis un singe ou un poisson
Sur la Terre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je suis un seul puis des millions
Je suis un homme au coeur de lion
A la guerre en toute saison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je suis un homme plein d'ambition
Belle voiture et belle maison
Dans la chambre, dans le salon
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je fais l'amour et la révolution
Je fais le tour de la question
J'avance, avance à reculons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Tu vois, j'suis pas un homme
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons

J'ai fait le monde à ma façon
Coulé dans l'or et le béton
Corps en cage, coeur en prison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Assis devant ma télévision
Je suis de l'homme la négation
Pur produit de consommation
Et mon compte est bon, mon compte est bon

Tu vois, j'suis pas un homme
Je suis le roi de l'illusion
Au fond, qu'on me pardonne
Je suis le roi, le roi des cons

C'est moi le maître du feu
Le maître du jeu
Le maître du monde
Et vois ce que j'en ai fait
Une Terre glacée, une Terre brûlée
La Terre des hommes, que les hommes abandonnent

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autre raison
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Je suis un homme et je mesure
Toute l'horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition
Moi je tourne en rond, je tourne en rond

Dimanche 30 septembre 2007 à 19:12

Fameuse rentrée, gardienne de tant de secrets !
Nouvelle classe, nouveaux amis, nouvel emploi du temps, nouvelles matières, nouveaux profs, que de mystères...
Fallait bien que ça arrive un jour. Ce jour, c'est demain.
Sujet classique d'article de blog, si l'on se réfère à ce que j'ai pu voir début septembre, avec les centaines de complaintes post-scolaires...

Bref. Temps de me retourner, et de faire le point sur mes... Quatorze semaines de vacances. J'en vois déjà qui sortent de la salle, outré. Quatorze ?! Oui oui... De mi-juin à fin septembre.

La première chose après les partiels, la première chose importante, disons, fut bien sûr le Hellfest. J'en ai déjà parlé il y a quelques articles de cela.

Mais bon sang, c'est quoi ces pubs avec des filles fort peu vêtues sur le côté de la page ? Très déstabilisant quand on écrit. Concentrons-nous donc.

Après le Hellfest, un petit bol d'air frais avec une semaine de vacances à Rennes et à St Malo... Voui, ça fait plaisir, ça sort de Paris, et puis ça permet de revoir -parfois à l'improviste- de vieilles connaissances.
Je me rappelle notamment d'un moment de pure détente, où j'étais seul, marchant la nuit le long de la Vilaine (la rivière qui traverse Rennes), m'offrant au vent qui venait donner vie aux arbres et rider les eaux. Moment de calme, assis sur un banc, sur la rive, aux seules lumières des quelques lampadaires derrière moi, et d'occasionnels phares trouant la nuit, et le silence...

Ensuite, boulot... Sur lequel je ne peux m'épancher réellement, la chose étant secret défense, héhé. Suffit de voir mon article sur Dieu pour voir à quel point ce travail a put être barbant, mais aussi très intéressant. Je recommencerais l'année prochaine, tiens.

Ce qui fut intéressant fut aussi la période de deux semaines où je put vivre avec mon aimée...

Et enfin, second bol d'air frais, une semaine dans le Var. Pas loin des Gorges du Verdon, dans un petit village perdu sur les contreforts des Alpes, petite semaine à ne rien faire, ou plutôt, à se faire plaisir. Balades en vélo dans un tout-sauf-plat pays, un peu de marche en forêt, retour à la nature bienvenu, chose qui me manquait depuis longtemps. Se perdre, marcher sans véritable but dans une forêt, traverser des ruisseaux où se reflètent les éclair argentés de poissons ne connaissant pas la pollution, se rafraichissant d'une eau fraîche, claire et pure. Profiter d'un ciel sans nuages, sans bruits, si ce n'est le crissement des chaussures sur le tapis de feuille et de branche du sois-bois... Parcourir les vallons...Aller pêcher sur la plage de Cannes, voir le soleil se lever sur la Méditerranée, le sentir venir réchauffer sa peau envahie par la fraîcheur de l'aube...
Bref, merci Vincent pour m'avoir invité.

Hmmm, pas si mal que ça, finalement, ces vacances...

Se remettre les idées en place avant d'attaquer une nouvelle année... Faire le point, cela fait du bien.
Allez, c'est parti.

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