Lundi 23 octobre 2006 à 19:24

Quelques commentaires reçus en privé (et que vous ne pouvez donc pas voir), et qui m'ont fait vraiment chaud au coeur. Je ne citerais pas les auteurs, sauf s'ils désirent se faire connaître.

15 septembre :
Tu écris vraiment bien c'est interressant de voir le contraste d'écriture avec le rp de Prince noir.
C'est fort ton blog, il y a vraiment certains articles qui sont poignants. Tu as une capacité à faire passer certains sentiments dignes de la poésie. C'est trés fort d'arriver à faire ça avec de simples mots.
J'aime particulièrement le dernier (celui que tu as fait aujourd'hui). Et même enlevées de leur contexte les paroles ne restent pas ternes et insipides comme tu peux l'écrire.
Et je voulais relever une phrase que je trouve magnifique:

Si l'on devait réflechir à tout ce que le fin détruirait, qu'oserait-on commencer?

Je te la piquerais bien pour la mettre en pseudo msn.. Mais droit d'auteur implique le respect de tes textes, de tes phrases.
Encore une fois bravo...Mais j'aurais préféré te le dire quasi en direct...


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22 Octobre :
J'ai trouvé.
Quoi ?
Qu'es qu'un collégien de troisième peut trouver à une heur du mat alors qu'il est chargé de boulot ?

Rien, tu me diras.
Moi si.
J'ai trouvé une partie manquante de moi-même. Celle de quelqu'un qui pensait (au détail près) comme moi.

Je pensais être un "vieux" dans un corps de jeun garçon, car je me trouvais seul, la plupart du temps, et je ne cessais de philosopher sur la vie.
Mais maintenant...
Je n'ai fais qu'une bouchée de ces écrits, et je me suis compris, moi.

Merci, tu as mes remerciements les plus sincère ; je me sens mieux.

Je peux dormir tranquillement, cette fois.

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Ma réponse :
J'ai lu et relu ton message, surpris, flatté de son contenu.
Sache qu'il me fait énormément plaisir.
J'écris mes émotions car il est parfois trop dur de les garder pour soit, trop dommage de gacher des sentiments si puissants en les retenant.
Que tu puisse les partager... Est à la fois normal est très flatteur pour moi. Cela signifie que je réussi, en maniant les mots, à faire passer ce que je ressens. Et c'est une immense victoire.

Mais, puis-je savoir quels sont exactement les écrits qui ont éveillé cela en toi ?

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Sa réponse :
J'ai moi aussi lu et relu ce message que tu viens de m'envoyer, c'est ridicule tu me diras, mais j'ai, en lisant ce blog, eu l'impression de... Que tu trouvais les mots justes. Je ne sais pas, un moment j'ai cru que c'était pas humain, que tu ne répondrais pas, que tu ne lirais pas mon message. Je me trompais, et j'en suis heureux.

Mes émotions que j'ai eu, enfin, tout ce que je pensais "oublié", ce sont mise à ressurgir.
À par le sentiment humain de vouloir partager sa vie avec quelqu'un, j'avais vécu des émotions presque, identiques ! Dès le départ ça ma déconcerté, puis souvenirs, je crois même avoir pleuré, et rit à la fois.

J'ai honte d'avoir lu une partie de ta vie intime. Je ne te la cache pas. Mais tu as réveillé en moi l'envie d'écrire ces moment forts de la vie. Je ne ceux plus le oublier. Je veux les coucher sur le papier !

Connerie de mémoire défaillante !
Ou... Je les oublies volontairement ?

Je ne sais pas, mais, même si je ne trouverais jamais de mots aussi... Juste.

Merci de fond du coeur. Mais, tu sais. Je n'ose plus aller sur ton blog... Pouquoi ? Je ne sais pas, peut-être ai'je honte inconsciement ? Pourtant ça ma fait du bien.

Merci.

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En dehors de mes pulsions créatrices et de mon envie de retranscrire certaines de mes émotions qu'il serait égoïste de garder pour moi, ce sont ce genre de messages qui me font vraiment plaisir, et me donne l'envie d'écrire.
Vous me remerciez pour ce que je vous donnez, mais c'est à moi de vous remercier pour me donner l'envie de continuer, l'envie de partager, mais aussi la fierté de le faire. Et, surtout, la confiance en moi nécessaire pour ce genre de choses. Merci.

Samedi 21 octobre 2006 à 1:22

Soirée paisible.
Sortie dans Boulogne (92) avec des amis, resto puis bar.
Peu après 11h, on décide de se dégourdir un peu les jambes.
Température agréable, le litre de bière avalé plus tôt rend joyeux, insouciant.
Assis sur un banc, nous parlons, tranquilement.
Nous sommes six.

Un homme, noir, blouson de simili-cuir, écouteur à l'oreille, débarque au milieu du groupe.

"Wesh, t'as pas une clope ?"

Non, j'ai pas de cigarettes, désolé.

"Vazy te fout pas de ma gueule, chui sur qu't'as une clope."

Non, vraiment, nous n'avons plus rien.

La conversation reste sur ce sujet pendant quelques minutes.
L'homme s'énerve tout seul de nos refus sincères et polis.

Je suis assis au milieu du banc, en face de lui.
Douleur. Je porte les mains à mon visage.
Une seconde plus tard, je réalise.
Je viens de me prendre une droite.

Il continue à s'énerver, change de cible. Essaye d'intimider mon ami rubgyman, qui se lève.
Puis se rassoit. Nous ne cherchons pas les coups. Mais lui aussi s'en prend un. Je signifie à un troisième ami de raccrocher son portable. La situation peut très vite tourner au vinaigre.

J'évalue la situation. Sur 6, trois seulement valent quelque chose au combat. En face, le noir et deux de ses amis en pyjama qui se rappochent. L'envie de le frapper me prend. La tension est bien trop élevée.

Un de ses amis essaye de le raisonner, veut le faire partir. Le troisième arrive et nous menace.

"Vous voulez jouer aux chauds avec mon pote ou quoi ? Jouez pas au chaud, j'vous nique tous un par un"

Hmmm, et contre six, tu fais quoi ?

Est-il sous coke ? Pourquoi nous prend-il la tête depuis 10 minutes pour nous soutirer une cigarette qu'il ne mérite pas ? Pourquoi veut-il telement nous montrer sa force, à nous, pauvres étudiants qui n'ont rien demandé ?
Pas d'insultes. Pas de coups. Nous avons encaissé, sommes restés polis, attendant qu'il parte.

Ce qu'il a fini par faire, la mort aux lèvres.

Nous avons quitté la place. Oui, sois fier, tu as chassé les petits blancs de leur territoire. Demain, tu racontera à tes amis comment tu as mis la pression à une bande d'ados, que tu as frappé sans qu'ils ne bronchent.

Et pourquoi n'avons nous pas riposté ? Non, pas la peur. Parce que nous savons. Nous savons que la violence n'entraîne que la violence. Nous aurions pu l'humilier, le mettre à terre. Pourquoi faire ? Pour que la prochaine fois que tu le croisera dans la rue, il ramène toute sa cité pour te massacrer ? Pour te retrouver à te vider de ton sang dans un caniveau, pluerant sur la vie vermeille qui s'échappe de tes entrailles perforées par une lame sournoise ?

Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Alors nous subissons. Et le monde entier subit la haine de quelques-uns.
Pleure, petit homme, pleure sur la bêtise humaine.
Pleure sur le monde que tu découvrira en grandissant.

Samedi 14 octobre 2006 à 14:39

Cette semaine, cours de culture G... Le prof monologue à propos de l'évolution de la vie, jusqu'a l'homme.
Viens, d'un élève, la question inévitable : est-ce que l'homme va encore évoluer ?
Réponse incontournable : oui, système pilaire diminué, taille des doigts, des pieds et du crane que augmentent...

Les élèves ricanent, s'imaginant avec des attributs futuriste, des membres longilignes, un crâne énorme...
Dans quelques millions d'années.

Moi aussi je rigole. Mais pas pour les mêmes raisons. Je me moque de leur naïveté. Dans un million d'année, l'homme ne sera plus là, les enfants... Mais, pourquoi ?

Parce que c'est dans la nature de l'homme de se détruire. Il aime la violence, il aime le sang... Mais par dessus-tout, il aime le pouvoir. Ho oui, le contrôle des choses, tant recherché, tant voulu. Alors que la grande majorité des gens n'ont même pas le contrôle de leur propre vie, et que des directeurs de multinationale peuvent décider du destin de millions de personnes. Des hommes portés par les circonstances, par la chance ou un talent pour se faire une place.

Et le pouvoir, sur cette terre, dans notre chère société capitaliste, c'est l'argent...
Cette valeur qui allume des étoiles dans tous les yeux.

Et au nom de quoi ! L'argent, encore et toujours. Les constructeurs immobiles ont déjà, sans aucun doute, développé des moteurs à énergie renouvelable, sinon propre. Mais pourquoi ne les sortent-ils pas ? Parce que le pétrôle coûte cher, et qu'ils font du profit dessus... Et plus nous en acheterons, moins il y en aura, et plus les prix augmenteront, et plus de profit ils feront... et lorsque le litre sera au prix de l'or, ils vont nous sortir des gammes entières de voiture "propres", qui s'arracheront comme des petits pains, parce que faire un trajet en voiture classique sera hors de portée du commun des mortels...

L'humanité se fait la guerre a elle même. Pour son propre contrôle.

Je ris, mais c'est un humour noir. Aussi noir que le pétrôle que l'on pompe des entrailles de la Terre, cette Terre qui nous a vu naître, qui nous verra mourir, qui nous nourri, et que nous tuons petit à petit, pour la remercier de nous héberger. Le réchauffement climatique, le Sida, la pollution....

Des fléaux créés pour détruire l'homme. Mais il s'accroche, le rascal ! Je repense au Manga Eden. Un virus qui a détruit la moitié de l'humanité, et qui aurait été envoyé par Dieu pour purifier la Terre... En aurait-on besoin ?


Telle que je vois la situation, de mon point de vue volontairement terre à terre, réaliste voire fataliste, rien n'enrayera la machine à profit lancée il y a plusieurs siècles. Nous pomperons les ressources jusqu'a extinction, et lorsque nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer...

L'homme n'est même pas capable d'enrayer sa propre destruction. Il se concentre sur l'instant présent, sur son profit immédiat, sans se soucier de l'avenir, du moins de l'avenir des autres. Que laisserons-nous à nos enfants ? Un océan de larmes... Mais les regrets ne nourissent pas.

La décadence ! Je ne prèche pas la fin du monde. J'annonce le début de la fin de l'humanité. Nous sommes parvenu à un sommet  de technique et de confort, et nous nous échinons à continuer, quite à détruire l'essentiel.

Le seul espoir de sauver l'humanité... Serait de réussir à coloniser d'autres planètes. Et pas dans un millénaire... Nous n'avons pas tout ce temps. Nous n'avons que quelques siècles, tout au plus. Et, encore une fois, nous détruirons les planètes... L'humanité deviendra-t-elle une civilisation nomade, arrachant otutes les ressources de ce qu'elle rencontrera avant de partir vers d'autres horizons, ne laissant qu'un sillage de planètes mortes ?

L'humanité est condamnée...

Et peut-être vaudrait-il mieux pour la Terre, qu'elle n'aie pas de sursis...




Marilyn Manson - This is Haloween
System of A Down - Boom !
Placebo - One of a Kind
Mozart - Confutatis
Mozart - Lacrimosa
Mozart - Dominae Jesu
Mozart - Hostias
Mozart - Sanctus
Mozart - Benedictus

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