Jeudi 23 juillet 2009 à 17:40

http://www.musiqueradio.com/photos/news/2009/marilyn-manson-the-high-end-of-low.jpg
* 01. « Devour »
* 02. « Pretty As A Swastika »
* 03. « Leave A Scar »
* 04. « Four Rusted Horses »
* 05. « Arma-goddamn-motherfuckin-geddon »
* 06. « Blank And White »
* 07. « Running To The Edge Of The World »
* 08. « I Want To Kill You Like They Do In The Movies »
* 09. « WOW »
* 10. « Wight Spider »
* 11. « Unkillable Monster »
* 12. « We're From America »
* 13. « I Have To Look Up Just To See Hell »
* 14. « Into The Fire »
* 15. « 15 »


Genre : Indus dérivant vers le goth, avec des airs de country

Encore une fois, il était attendu au tournant, le Marilyn. Après l’échec cuisant de son « Eat Me, Drink Me », qui était pourtant son album le plus « humain », et le retour de l’ami Twiggy, on se demandait bien ce qu’allait nous pondre le Révérend, cette fois là.
Et bah bingo, encore un ovni. 

The High End Of Low est un album qui parle de la perte. La perte de l’amour, la perte de l’humanité dévoilée dans Eat Me, la perte d’une certaine forme d’espoir peut-être. Alors cette fois-ci, MM nous sort le grand jeu, comme quoi le monstre qui a fait trembler l’Amérique est de retour. Enfin, c’est l’intention. Dans les faits, ça reste quand même très loin d’un Holy Wood ou d’un Antechrist. Mais… ça ne manque pas de charme.
Devour, une intro qu’elle est pas mal, nous plonge directement dans le bain Mansonien, mais déjà, on sent un changement. Si la voix reste fidèle à elle-même, le son a changé. Volonté de changer d’atmosphère ou conséquence du remaniement de line-up ?

Le reste de l’album varie entre le bon et le bof. La voix de Manson passe à peu près par tous les états, de la balade dégoulinante Running To The Edge Of The World à l’énervement sur le refrain de Pretty As A Swastika. Musicalement, en revanche, c’est peut-être l’un de ses plus intéressants albums. On sent clairement que Manson veut s’essayer à des choses nouvelles pour lui, explorer certains chemins encore non empruntés.
Par exemple, la Country. Certes, on peut écarquiller les yeux en se demandant « s’que c’est qu’ce bin’s ?!», mais oui… Ecoutez donc Four Rusted Horses, vous comprendrez. Et mine de rien, ça passe pas mal du tout… C’est même un de mes préférées de l’album, en fait. Bon, certes, ça passe moyen en live, mais en album le courant passe.

Donc, a part explorer, que fait donc notre cher Révérend dans cet album ? Ha, oui, il voulait refaire trembler l’Amérique. We're From America est là pour ça… Riff rapide, paroles martelées (assez peu recherchées, certes), et refrain relativement violent. Comme au bon vieux temps, aurait-on envie de dire. Heureusement, ce n’est pas la seule piste du genre, parce qu’on commençait à se dire qu’on allait retomber dans une mélasse à la Eat Me…
Arma-goddamn-motherfuckin-geddon mérite d’être citée, aussi (mais qu’une fois, parce que putain de titre). Rappelle certainement l’époque Golden Age, mais reste dans l’idée de we’re from america : lyrics pas très fouillé mais martelés, mais des riffs entraînants. Bref, fait pour être un single, même si Manson dit le contraire. La qualité est là, même si le tout nous laisse relativement dubitatif.

On a aussi droit à plusieurs chansons non dénuées d’intérêt, même si on aura du mal à les garder dans ce Manson a fait de mieux. Riffs pas très violents, mais refrains bordéliques et hurlés dans la bonne vieille tradition Antechrist… Citons Blanck and WhitePretty As A Swastika.

Bon, serait temps de conclure, il se fait tard.

Avec cet album, MM nous embarque, encore une fois, dans un nouveau monde, confirmant son statut d’artiste parvenant à changer d’atmosphère à chaque album. Cette fois, nous voilà entraîné dans quelque chose qu’on n’arrive pas trop à situer, à moitié entre le délire malsain d’Antechrist, et la tristesse dégoulinante d’Eat Me… 

Ce qui est fort, par contre, c’est que malgré la disparité des chansons, puisqu’on passe bien d’un extrême à l’autre, c’est qu’on garde une ambiance cohérente. Malsaine, qui colle à la peau.

Bref, bien qu’il se soit quand même pas mal ca(l)mé par rapport à ses débuts, Manson fait peau neuve. Le public n’a pas aimé son côté humain, alors d’accord, servons leur ce qu’ils veulent : le monstre. Pas le même qu’Antechrist ni qu’Holy Wood, non, un nouveau. Plus sournois, moins brutal, plus calme, mais toujours aussi malsain… L’expérience qui parle ? Le jeune monstre des premiers albums est devenu un vieux monstre, qui sait qu’il ne sert à rien de se presser ou de trop aboyer, pour garder ses effets.
Le rendu, s’il est intéressant, notamment musicalement, est loin de la rage qui a fait la réputation du Révérend. L’album n’est pas à jeter, et on dirait que Manson en a encore un peu dans le ventre… La question finale, est donc : « qu’est ce qu’il va bien pouvoir nous pondre, la prochaine fois ? » Qui va-t-il étouffer dans l’œuf, l’humain ou le monstre ?



Note : 6/10
A écouter : l'album entier, au moins une fois pour voir l'ambiance.
Les chansons sont tellement diverses qu'on ne peut se faire un avis sur tout l'album en en écoutant qu'une ou deux...
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Lundi 1er septembre 2008 à 1:26



01. .execute.
02. Gematria (The Killing Name)
03. Sulfur
04. Psychosocial
05. Dead Memories
06. Vendetta
07. Butcher's Hook
08. Gehenna
09. This Cold Black
10. Wherein Lies Continue
11. Snuff
12. All Hope Is Gone
13. Child Of Burning Time (Bonus Track)
14. Vermilion Pt.2 (Bloodstone Mix) (Bonus Track)
15. 'Til We Die (Bonus Track)



Genre : "Néo" Metal Brutal

Beaucoup de critiques négatives sont déja sorties sur cette album, alors que l'album lui-même n'est sorti en france que depuis hier. Ayant été un fan de Slipknot, j'ai acheté cet opus, et ce que j'en ressent est quelque peu différent. Bon oui, je n'ai l'album que depuis hier, et oui, je manque peut-être de recul, mais qu'importe.

Alors certes, ça n'a pas le panache des deux premiers albums, la griffe glauque et complètement psyché/violente qui était la marque de fabrique de Slipknot, mais hé... Les gens évoluent, c'est normal : quelqu'un peut-il me citer de de groupes qui aient réussi à faire exactement la même musique, avec le même talent, tout au long d'une carrière (sauf Slayer mais pas vraiment de mérite parce qu'ils font toujours la même chose, eux, sans originalité ou presque) ?
Quatre années ont passé depuis Vol. 3, 7 depuis IOWA, et neuf depuis Slipknot...
Ces fameuses critiques, donc, restent pour moi du domaine du "c'était mieux avant" qui revient plus souvent qu'à son compte lorsque l'on parle de musique. Cela vient-il du fait que l'on apprécie un groupe pour ce qu'on en entends en premier, puis qu'on dénigre tout le reste parce que ce n'est pas exactement la même chose ?


Bon, cessons un peu de divaguer sur ce qui s'en dit, concentrons nous sur l'album lui-même.

Il se compose, pour faire court, de chansons très diverses dans leur composition et dans la manière de chanter de Corey. A ce titre, on peut distinguer deux écoles principales : le "cri" de Slipknot, rapide, brutal et énervé; puis le "chant clair" de Stone Sour, plus lent, en général assez triste.

Dans la première école, l'école Slipknot, on retrouve un certain nombre de chansons relativement bordéliques, tout de même assez proches des origines, très rapides, criées, véhiculant une rage assumée toujours présente chez Corey. Citons Gematria principalement, première chanson de l'album (la première étant seulement l'intro), qui donne l'impression de s'afficher comme le porte-étendard du retour aux origines du groupe, une volonté d'afficher une couleur "Back & Angry"... Citons aussi Butcher's Hook, This Cold Black, All Hope Is Gone, ou Vendetta.
"Back" peut-être, mais certainement pas "Black" dans le sens où ont disparu les pistes glauques, véhiculant une ambiance malsaine, noire, oppressante, qui faisait toute l'atmosphère des deux premiers opus. Exit les idées noires et les délires psychotiques, ne restent que la colère et les murs de son d'harmonie chaotique.


Dans un style très Stone Sour, à savoir relativement bourrin mais ponctué de chant clair et solis, avec une instru légèrement moins bordélique, citons Sulfur, Psychosocial, Wherein Lies Continue, quelques chansons qui donnent l'impression de suivre le second groupe de Corey lors un retour vers son album éponyme (Come What(ever) May étant tout de même moins bourrin que l'EP). N'empêchent qu'ils balancent, ces morceaux, avec leurs riffs répétitifs et leurs breaks très Néo...

Toujours dans un style Stone Sour, mais plus dépressif à la Through Glasses ou Inhale, on trouve des chansons comme Dead Memories, Gehenna, Snuff (à la guitare sèche...). Clairement, ça n'est pas du Slipknot, c'est étrange d'entendre ça de la part de ce groupe, c'est trop calme, mais ça véhicule tout de même une certaine émotion, quelque chose qu'on ne peut renier, et dont on peut apprécier la beauté.


Ce qu'apporte la Special Edition, à part deux euros au prix (et un packaging un poil différent), se résume en deux choses : un DVD de Maing-off que je n'ai pas encore regardé et dont je ne parlerais donc pas, et trois chansons (les 13, 14 et 15).
Child of Burning Time, ça ressemble kré kré fort à du Stone Sour, mais elle est pas mal.
Le remix de Vermillion, c'est mignon mais on s'en serait bien passé.
Quand à 'Till We Die, elle sonne très triste, un peu comme un adieu après avoir livré un ultime combat, mais là encore, c'est loin du Slipknot des origines.



Bref, Slipknot a évolué. All Hope is Gone est un CD qui, pour moi, a malgré tout son charme, même si on est loin de la furie barrée et malsaine des deux premiers albums. D'où un album moins profond dans l'atmosphère, mais peut-être plus sur la composition. C'est, si l'on peut dire, le trait d'union entre Slipknot et Stone Sour : parfois l'un ou l'autre, mais dans son ensemble, quelque part au milieu. Et que je n'ai pas honte d'avoir dans ma disco. Forcément, quand on aime les deux groupes, ça aide.


A écouter : Vendetta, Psychosocial, This Cold Black, Gematria

Lundi 30 juin 2008 à 22:56




01. godeatgod
02. the love song
03. the fight song
04. disposable teens
05. target audience (narcissus narcosis)
06. president dead
07. in the shadow of the valley of death
08. cruci-fiction in space
09. a place in the dirt
10. the nobodies
11. the death song
12. lamb of god
13. born again
14. burning flag
15. coma black
16. valentine's day
17. the fall of adam
18. king kill 33º
19. count to six and die



Houuu, que voilà un sujet épineux, s'attaquer à M. Manson en personne. Souvent décrié, apprécié ou haï, tout le monde connait Marilyn, et n'importe quel metalleux connait Holy Wood, l'album qui fut, pour un certain nombre, le dernier "bon" Manson.

Perosnnellement, c'est mon préféré.


Commençons par la pochette : sombre, glauque, morbide, mettant en scène un christ à moitié décomposé figuré par Manson. Nous sommes loin de l'ambiance aseptisée, vierge, de Mechanicals Animals, on retourne plutôt vers le crade Antichrist Superstar, que d'aucun considèrent comme le meilleur de Manson. On se met à penser que l'on va abandonner le rock de Mechanicals pour revenir à quelque chose de plus brutal, dans la veine du fameux Antichrist...

Et l'on a pas tord.
L'intro, elle-même, nous ouvre les portes d'un nouvel univers, différent de ce que l'on a déjà écouté, et c'est avec plaisir que l'on s eplonge dedans, en se disant que décidément, Manson se renouvelle à chaque album.

Le rythme est lent, la voix est triste, tout est glauque, respire la mort, l'ombre... Nous somme bien dans l'ombre de la vallée de la mort, titre qui représente parfaitement l'album.

The Love Song nous emmene sur le chemin du combat, au rythme martial presque : Manson déclare une nouvelle guerre, une nouvelle croix à porter à travers le sol américain.
Comme Antichrist critiquais la religion, et le fascisme, à travers Antichrist lui-même ?

On pourrait être détrompé par les premières pistes, comme Fight Song ou Disposable Teens, au rytme entraînant, presque joyeux, si l'on se contente d'écouter sans comprendre... Car les lyrics n'en sont pas moins déséspérées, violentes, à l'assaut du système pourri qui régente la jeunesse.

Et voilà Target Audience, magnifique, avec une intro toute en douceur, amenant un riff bien lourd, une voix haineuse aux accent toujours désespérés, symbole d'un malaise permanent, celui... de l'adolescence.

I see all the young Believers...

Car, Holy Wood, comme Antichrist et Mechanicals, est un album qui attaque quelque chose, qui critique : cette fois, c'est les armes, le système américain, l'adolescence elle-même, et c'est la tristesse teintée de haine, de colère inexpliquée, diffuse et glauque, qui représente cette crise d'adolescence que nous avons tous traversé, et qui nous a souvent mené dans les bras du Dieu Metal, après nous avoir emmené dans les jupes des dames Scarification et Suicide.

we don't want to live forever
and we know that suffering is so much better...



Et nous voilà In The Shadow of the Valley of Death...

Encore une fois, le rythme lent revient, une seule guitare accompagne la voix triste, résignée, abandonnée à la douleur... si ce n'est le espèce de cris assourdis que l'on entends, qui nous tortures, comme toutes les âmes qui n'ont pu être sauvées, et dont nous ferons peut-être partie si nous ne traversons pas cette tristesse....
Car dans l'ombre de cette vallée, la mort est partout...
death is policeman, death is the priest
death is the stereo, death is a tv
death is the tarot, death is an angel and
death is our god, killing us all


Et c'est à travers ces lignes, ces chansons, que nous traversons toute la vallée de la mort, passant de désespoir en désespoir, complètement plongé dans l'ombre, la noirceur glauque de la tristesse diffuse, où si rare sont les notes d'espoir...
Sauf quand la haine revient, la colère de ne pas comprendre, de ne pas savoir, de ne pouvoir être autre chose, que d'être condamnée à vivre dans ce monde dont nous ne voyons que des ombres....

This is evolution, the monkey, the man, and then the gun...



Manson nous tient et ne nous lâche pas, nous fait valser avec la Mort, nous tiens la main et la mord, nous guidant à travers la vallée qu'il a créé, lui le révérend noir, le prêtre de notre apocalypse...

We are damned and we are dead, all god's children to be sent
to our perfect place in the sun and in the dirt...



Les chuchotements de la folie s'insinuent, tandis que ls guitares ne savent plus si elles doivent exprimer la violence de notre rage, avec des riffs, lourds, à la fois tristes et agressifs, ou des parties acoustiques qui nous donnent envie de nous replier et de pleurer sur tout ce que l'on a gâché....

Parfois des îlots nous attirent, sans comprendre pourquoi, dans la simplicité, la violence dirigée dans la tristesse, la haine d'un monde que l'on ne comprend pas et qui s'en fout... A tel point que l'on se met à penser qu'il nous faudra mourir pour exister.

We are the nobodies, we wanna be somebodies when we're dead
they'll know just who we are...



Puis arrive la seconde partie de l'album, et l'on revient, curieusement, à la colère du début. The Death Song, Born Again, Burning Flag, hurlent notre colère, sauf, sauf...

Lamb of God, la magnifique et si triste, encore...



Holy Wood, c'est ça... Vingt chansons dédiées à la crise d'adolescence, ou que l'on vit en tout cas ainsi, dans une ambiance particulièrement travaillée, unique dans la tristesse haineuse, unie aussi, mais sans devenir répétitive.

C'est ça qui fait de cet album mon préféré chez Manson :
une succession de chansons magnifiques, à la fois tristes et haineuses, une ambiance incroyable, un monde à part, un voyage véritable, dans ce qui est pour beaucoup de monde, les ombres d'un passé encore souvent présent...




A écouter en priorité :
Tout l'album parce qu'il s'agit d'un tout...
Mais bon, disons The Love Song, Target Audience, The Nobodies et Lamb of God.

Samedi 10 mai 2008 à 23:50




Ha, NIN... Qui, parmi ceux qui aiment le metal industriel, ne vibrent pas à l'évocation de ces trois l'être, et au nom du marionnettiste divinisé qui se trouve derrière : Trent Reznor.

Trent, dont chaque phase de la vie adulte a produit un album, chaque parcelle de son existance devant une note, une ambiance, un morceau, un album, une oeuvre d'art. De part son parcours unique et magnifique, Reznor est devenu une figure incontournable de l'Indus... Et, aujourd'hui, sa guerre contre la mainmise des majors atteint son apogée, en distribuant ce The Slip gratuitement sur internet, après un Ghosts déjà vendu directement sur leur site.

Mais revenons à nos moutons. De phases, Trent est passé depuis, avec Year Zero, dans une transition entre la douceur de With Teeth à quelques choses de plus expérimental dont nous sentons déjà les accents dans les outro chaophonesque de The Big Destroyer par exemple.

Cette phase expérimentale, nous en avons vu le pur produit dans Ghosts, album purement instrumental, explorant des horizons inconnus de nos oreilles innocentes. Et, à présent, Reznor nous offre The Slip, et bien curieux sommes nous de savoir où l'esprit génial de Trent nous emmènera cette fois-ci.


1. 999,999 (1:25)
Une intro tout en paradoxe, à la foix aérienne et lourde, pesante et fugitive. Des relents de Ghosts viennent à se faire entendre, et c'est la voix de Trent sur la fin qui vient nous emmener ailleurs : machine arrière toutes, en quelques mots inentelligibles ("The slip ?"), une forte réminiscence de The Downward Spiral m'assaille. "Put a Gun In My Mouth".


2. 1,000,000 (3:56)
Un rythme basique, électronique, nous accueille. Ghost est de retour, puis la voix vient se poser, revenant cette fois à l'époque Year Zero, presque REMIXED. Très électronique, le morceau nous emmène sans qu'on le sente arriver vers un refrain sorti d'ailleurs, puis repart, énergique. Energie communiquée par le rythme certes basique mais entraînant, et la voix de Reznor, qui nous signifie son grand retour. Il est en forme, dirait-on ! Oui... NIN reste NIN !


3. letting you (3:49)
Encore une fois, nous sommes accueillis par des effluves de ce Ghosts décidément persistant. Des notes nous assaillent à un rythme rapide, sans répit, agressif. Un essaim... Trent est en forme et il se déchaîne, ne nous offrant que de rares ralentissements, pour mieux reprendre ensuite, nous faisant profiter de toute la maîtrise bordélique qu'il peut avoir des sons électroniques. L'album commence a avoir son identité propre, son énergie et sa couleur.


4. discipline (4:19)
Single offert avant l'album, Discipline m'est déjà bien connue. un rythme assez rapide, entraînant, une voix non agressive, limite pop... Serait-ce une The Hand That Feeds You Version 2 ? Je ne suis pas loin de le penser, mais qu'importe, j'aime cette chanson, et celle là, mine de rien, a aussi son rythme, son identité, et, merde, ça balance, ça entraîné. Le piano vient nous effleurer le coin des oreilles à point nommé, goutes d'eau sur la fournaise de l'album, où commence à danser les démons sur un rythme endiablé., rappel incongru l'un des meilleurs moments du calme ghosts (12 Ghost II pour être précis)... "I Cannot Help Myself !"
Le son de mon casque monte, et je regrette de ne pas avoir un foutu 5.1 pour faire bouger ce putain d'immeuble sur ses fondations.


5. echoplex (4:45)
Batterie, guitare, voix, chaque instrument apparaît l'un après l'autre, pose son rythme et s'accorde aux autres, presque sans faire exprès, dirait-on. D'autres interviennent, en passant, comme ça, comme si de rien n'était. Mais si, plus on avance et plus on se rend compte que tout est réglé, au poil. Chaque note est placée, chaque modification de la sonorité suit un chemin précis. Il suffit d'écouter pour trouver... Le chuchotement de Trent nous y encourage, tandis qu'enfin on se prend au jeu. Et... ça s'arrête.



6. head down (4:55)
Tout redeviens chaos. On est perdu. "Head Down ! Hmm to late for that !" Les rythmes electroniques se mêlent au claquement sèches des caisses, et fnissent par se répondre, devenir cohérent. Puis vient le piano, le synthé, la voix, que sais-je, et le morceau devient autre, le chaos prépondérant devient âme de fond. Et cela cesse, et Trent crache de nouveau, et cela reprend, et l'on se met à espérer que cela ne cesse pas, qu'il nous emmène avec lui. Je monte encore le son, je m'abandonné. Et cela cesse, encore. Le tout m'évoque analogie pour le moins curieuse, à l'acte amoureux avec une femme farouche. Le plaisir et le chaos, la beauté et le désir pur et chaotique, par intermittence, par à-coups, et finalement, tout se mêle, passe en sourdine, reste là, épiant, ayant sa vie propre, s'agitant... Puis s'endort.


7. lights in the sky (3:29)
Un furieux air de Still, dès le début du morceaux. Un piano, une voix douce. Je vois Trent, debout sur la scène, un unique spot l'éclaira violemment par au dessus, le transformant en ombre parmi toutes celle d'une immensité à l'écoute. La mélodie du piano ressemble à un SOS lancé dans l'espace, portant à la fois espoir et résignation, portant la solitude du naufragé qu'est Reznor, seul, abandonné des envahissantes machines.


8. corona radiata (7:33)
A peine si la transition se fait sentir, tellement elle est bien tramée. La voix et le piano se sont tus, mais le fond, l'echo de l'espace, se maintient, reste, nous berçant, nous entourant d'une présence immense, chaude....
Des notes de piano nous parviennent, echo d'une âme depuis longtemps partie dans le lointain... Mais l'espoir est là, on se rapproche, où plutôt l'on écoute approcher, la suite, qui pourrait tout aussi bien choisir de venir dans une éternité. Et l'on attend... Plusieurs minutes...
Et ça vient, enfin, un battement, pas de vie, mais une machine, de nouveau. Le bourdonnement cesse, on écoute ce coeur battant son propre rythme, seul d'abord, puis suivit de la musique de tout le reste de son corps, de chaque fibre. Des miaulements ?! La vie existe, tout compte fait, au fond de ce monstre.


9. the four of us are dying (4:37)
Nous sommes entré dans le monstre, avalé dans son espace mécanique et électronique. Nous nous enfoncons, découvrant peu à peu un autre monde, tout en rythmique, pas agressif, pas particulièrement accueillant non plus... Neutre, observateur. Comme une machine qui fonctionne, sans but autre que de faire ce pourquoi elle est fait, mais qui représente une telle beauté, une telle perfection dans son travail qu'on ne peut s'empêcher d'admirer, et d'écouter, les sons répétitifs, les petites notes, les touches qui viennent s'ajouter les unes aux autres, formant un tout, un être cohérent et vivant. Un cri, un signal qui se détache, tout s'accélère, y aurait-il un problème ? Le cocon chaud du rythme se trouble, est non pas remplacé mais surpassé par quelque chose de plus important, de plus chaotique, de plus électronique... Jusqu'à cesser.


10. demon seed(4:59)
Changement de rythme, nous voilà brutalement rejettés dans l'espace. La batterie sèche, la guitare évoque un moteur qui nous propulse, à son rythme ératique mais régulier, et sans peine j'imagine un champ d'asteroide, un vaisseau, éclair métallique, filant à travers les graînes de sa destruction, masses rocheuses et fleurs rouges des explosions. La voix revient, le pilote chantonne en appréciant la balade... "Hoo I'm reaching the point..." Le son se fait plus agressif, tout devient plus dangereux, plus massif. Moins régulier. Puis ça repart, pour cesser presque totalement, nous laissant dans l'exceptative. Tout ne se réduit plus qu'à un son, battement de coeur effaré, effréné, et la voix de Reznor est coupée, assoudie, amoindrie, comme à travers autre chose.
"One two three four"
Tout repart, le rythme revient, le vaisseau redémarre, mais le pilote est ailleurs, nous ne sommes pas seuls, plusieurs voix se mêlent. Les multiples personnalités qui nous ont conduit dans ce périple, à travers cette portion d'espace, se révèlent enfin au grand jour.

Et tout cesse.




Le voyage est fini, et j'ai l'impression d'avoir vécu ça comme une expérience plus que comme une chronique. Curieusement, en voulant décortiquer, je me suis laissé prendre au jeu. Au lieux d'entendre, j'ai écouté, et j'ai découvert, tout ce qui faisait le génie de Trent. Ne voyez pas en The Slip un album exceptionnel, au dessus de ce qui a déjà été fait. Mais... prenez le temps, de l'écouter, vraiment, et de vous laisser transporter, comme vous l'avez peut-être fait avec Ghosts.

Car c'est ainsi qu'il faut apprécier chaque album : comme un voyage.



Vous pouvez télécharger gratuitement et légalement l'album ici : http://theslip.nin.com/

Lundi 25 juin 2007 à 22:35

Soyons sobres dans le titre... Après tout, ça va certainement être un article d'une longueur respectable.
Hellfest donc, summer open air. Ou plutôt summer open boue. Oui, la boue qui a recouvert le fest, le camping, nos chaussures, nos vêtements... Mais commençons par le début.

Primo, le Hellfest, qu'est-ce donc ? Littéralement le festival de l'enfer, techniquement trois jours de concerts, avec des groupes de metal plus ou moins extrême. Un slogan vu à plusieurs reprises :
 "Extrem Music for Extrem People".
Mais non, les métalleux sont des gens comme les autres. Sont juste habillés en noir.

Bon, je vais peut-être réussir à commencer mon épique récit.


Jeudi 21 Juin

RDV gare St Lazare avec Quentin, Edouard et Raphaël. Les deux premiers étant des camarades de classe, le troisième un métalleux pris en covoiturage via le forum du fest.
Train pour un village paumé où habite les parents de Quentin, pour aller chercher la voiture, tarot en attendant ladite voiture. Passage au Leclerc pour prendre le nécessaire au trajet : tortilla, cacahouètes, bières, softs... APERO, APERO, APEROOOOOO comme dirait l'autre.
Bref, nous voilà partis, direction Clisson, à 40 km de Nantes. Trajet sans histoire d'environ 4h30, on trouve le parking, on fait la queue pour le camping, sous la pluie encore légère. Et là, argh. De la boue. Pas grave, pataugeons joyeusement, en rejoignant Guillaume, une connaissance que je devais retrouver sur le fest. Il nous mène à sa tente, et on plante les nôtres à côté, le tout le plus rapidement possible afin d'éviter la prochaine averse. Mission accomplie, voilà qu'Edouard et Quentin (qui conduisait) repartent sur Nantes pour rejoindre un ami de Quentin et y passer la fête de la musique.
Donc, soirée passée à faire connaissance avec les voisins à grand coups de cris gutturaux que je ne reproduirais pas ici, au cas où des âmes sensibles passeraient sur ce blog. Des rencontres drôles, comme les deux filles qui tombaient dans la boue tous les deux pas tellement elles étaient rondes... Bonne ambiance, si on oublie la boue et les averses.



Vendredi 22 Juin

Matinée grise et boueuse, on commence à s'habituer, résignés à patauger. On va attendre devant les portes du fest, sensées ouvrir à 13h. Attente sous les averses, avec au final deux heures de retard. On apprendra plus tard que le générateur électrique de la scène principal (Main Stage) a pris feu à cause des intempéries, provoquant le retard. Retard comblé en faisant sauter trois groupes quid evaient passer au Main Stage, dont Lamb of God.
On commence donc les concerts un peu chaotiquement, en errant de scène en scène, avec Lyzanxia et Imply in All, les horaires n'étant pas respectées.
ça fini par démarrer au Main Stage, avec Chimaira... Et ça démarre fort. Je trouvais ça bourrin en album, mais du coup, ça donne bien en live, beaucoup d'énergie, un groupe visiblement content d'être sur scène...  Fuck your Power Trip ! Bon set, les vrais concerts commencent enfin, ouf.
Mais du coup, l'attente, la frustration, la boue, ça fatigue, et ça donne faim. Donc retour au camping, où je trouve de quoi me faire des sandwichs monstrueux, grâce à Edouard et Quentin, revenus entre temps de Nantes en ayant fait les courses, et avec un ami de Nantes, Pierre.
On y retourne pour Machine Head, un des groupes que je voulais vraiment voir. Impressionant... Lorsque Rob Flynn (le chanteur) arrive sur scène, il dégage une force, un charisme extraordinaire. La première image à laquelle j'ai pensé en le voyant est un char d'assaut, ni plus, ni moins.



Pas mal de chansons du dernier album (que je ne connaissais donc pas), mais aussi des inévitables comme Old.> Je profite d'être en forme pour aller dans les pogos, histoire de profiter à fond de la brutalité de la musique. Ouf... Un peu sonné, mais heureux. Je me balade sur le fest pour essayer de retrouver les autres, puis je retourne sur le Main Stage pour voir Slayer. A la base, je n'ai jamais accroché à ce groupe, pourtant cultissime entre tous sur la scène métal. ça donnait bien, avec un son un peu trop fort tout de même (merci les bouchons d'oreille fournis sur le metal market...), donc vu pour la culture, sans s'étendre dessus.
Petit tour du côté de Cannibal Corpse, juste pour voir si c'est comme dans les clips. Bah oui. On rigole un bon coup et on retourne sur le main stage, en attendant KoRn. Le groupe très attendu qui avaient annulé une grande partie de leur tournée européenne l'année dernière pour problème de santé du chanteur (j'avais d'ailleurs une place pour Bercy), et qui était donc attendu au tournant cette année. D'autant qu'ils prévoyaient un show avec des musiciens supplémentaires pour faire les versions albums, et Joey Jordisson (batteur de Slipknot, un de mes meilleurs du monde) derrière les fûts...
"Ceci est un message de la team Hellfest. Pour des raisons indépendantes de notre volonté, Korn a décidé de ne pas jouer ce soir, et a quitté le site il y a trois heures. Merci de votre compréhension."
Sifflets, quolibets, cris de rage... On apprend plus tard qu'ils avaient peur de se faire électrocuter, à cause du générateur défectueux, des intempéries... Alors que des groupes jouaient depuis six heures sur cette même scène... Bref, c'est une foule rageuse qui rentre au camping vendredi soir, et ovoit très vite fleurir des tags insultant le groupe sur le chemin du fest...
Retour donc, toujours humide, mais toujours dans une bonne ambiance. Le camping est devenu, grâce à la pluie, un véritable champ de boue où on s'enfonce de plusieurs centimètres et où on manque de laisser ses chaussures à chaque pas. Cela occasionne d'ailleurs de jolies glissades.


Samedi 23 Juin

Il ne pleut plus, ou presque. La boue est toujours là...
Déjeuner sur les réserves ramenées la veille de Nantes. On part sur le fest pour 15h et le groupe Vader, polonais pionniers du death metal, avec plus de 20 ans de carrière. Intéressant, sans plus.
On enchaîne avec Korpiklaani, que je voulais absolument voir aussi. Pas déçu, c'est du concentré de bonne humeur, avec des chansons entraînantes, entre le troll metal et le folk metal, comme ne savent faire que les scandinaves. La dernière chanson, laissée au choix du public, est bien évidemment Beer Beer ! On continue avec Epica, avec une chanteuse gothic metal très jolie appuyée par un guitariste plutôt death, bon combo, pour un set... épique, avec notamment l'excellente Cry for the Moon.



La matinée sans pluie commence à laisser sécher le sol, déjà moins spongieux.
C'est l'heure de faire une pause, retour aux tentes, pour un dodo qui va finalement s'étendre sur deux heures, nous faisant louper notamment Amon Amarth. Je connaissais pas donc pas très grave.
La ma Cassage de croute et retour sur le fest pour Napalm Death, un peu trop brutal pour moi. On enchaîne sur Children of Bodom, que je voulais absolument voir... Premiers morceaux que je ne connaissais pas, puis on arrive sur Leaving Dead Belt, absolument immanquable, donc retour dans les pogos... Are You Dead Yet ? montre la puissance des finlandais bien énergiques. Mais le vrai show, c'est Immortal qui vient l'assurer, avec un peu de pyrotechnie et de retard, mais un très bon set, un concert vraiment unique étant donné la dimension mythique du groupe, fondateur du Black metal, reformé l'année dernière après avoir splité en 2003.
Un petit tour du côté de Therion, assez sympa, pour finir avec un autre groupe mythique, Type O Negative, qui nous sert un show assez énorme. Le chanteur, véritable montagne, carbure au vin, balance son pupitre, pour un gothic/doom metal atmosphérique et magique. Le groupe dépasse un peu sur l'horaire et nous souhaite bonne nuit sur un Black N°1 d'anthologie, repris en coeur par un public envouté depuis le début et la balade Love You to Death. Mes potes, sous champis, sont bien partis dans leur délire, et moi (pourtant resté sur la bière) aussi. Du coup, gros délire dans la tente jusqu'à 4h du matin, avec des instant mémorables... Bref ^^'


Dimanche 24 Juin

Miracle, la boue a presque séché !
Commence même à faire sacrément chaud... Plus rien à manger ni à boire, on part vers le MacDo du coin pour un repas bien équilibré, et aussi profiter de WC propres. Repas et repos au soleil, dans l'herbe, un vrai parfum de vacance. Mini-sieste et on retourne sur le fest pour Dark Tranquility, Death melodique, bien sympa aussi. Ensuite, un petit tour du côté d'Aborted, par curiosité, mais encore une fois, trop bourrin pour moi. On enchaîne sur Kreator, encore un groupe mythique, pionnier du Thrash Metal, qui me surprend agréablement, moi qui ne connaissais pas du tout. Le chanteur aime faire réagir le public et ça se sent... "We are all Enemy of God !" et Pleasure to Kill mettent le feu au pit.
Je reste sur le Main stage et me faufile pour essayer de trouver une place devant pour le groupe suivant, Within Temptation, qui, un peu comme Epica, nous donne du Metal Gothic/Symphonic avec une voix féminine du plus bel effet, quoiqu'un peu enrhumée... C'est pas grave, la chanteuse en veux et se donne à fond, même malade. Et le public réagit en conséquence, l'ambiance est vraiment bonne. Très bon set, avec pas mal de chansons du dernier album (que je connais, merci Elyra), et plein de bons souvenirs avec.


Quitte à rater Edguy, je reste sur le Main Stage pour avoir une place devant pour le groupe suivant... Et je parviens en effet aux barrières, à moins de deux mètres de la scène. C'est en effet un groupe phare qui arrive, un groupe que je ne voulais rater pour rien au monde, j'ai nommé Megadeth. Mustaine nous fait son show, commence par quelques chansons du dernier United Abominations, met le feu avec Washington is Next, et porte la folie à son comble avec un set de folie : She Wolf, A tout le Monde,Never Walk Alone, Symphony of Destruction, Peace Sells, s'enchaînent, ne laissant aucun repos tandis que le ciel se remplis de slammeurs. Mustaine se retire, laissant le public curieusement sur sa faim, attendant un coup de grâce qui viendra avec l'inévitable et mythique Holy Wars. Je réussi, presque par miracle, à récupérer un médiator "Megadeth World Tour 2006-2007" signé de la main de Mustaine. Bonheur ! Manque tout de même à l'appel Trust, hélas.
L'excitation, la frénésie même, retombe, et je me rend compte de plusieurs choses.
Primo, je suis trempé, par la chaleur et la proximité, mais aussi la pluie qui s'est remis à tomber.
Secundo, il y a du vent, et couplé avec le primo, je me les gèle.
Tertio, j'ai un mal de crâne carabiné, et je ne sais pas où sont les autres.
Pour couronner le tout, le MacDo est loin  (il est 22h30...) et j'ai donc faim.
Dream Theater arrive et fait un set sympathique, très technique évidemment, mais mon mal de crâne m'empêche de vraiment apprécier.
Direction le snack d'a côté pour acheter un cornet de chichis. C'est sucré, c'est chaud, c'est bon, c'est parfait. Sauf que ça m'enlève pas mon mal de crâne, et que ça ne me sèche pas pour autant.
Neurosis sort son doom et ses images hypnotiques, j'écoute de loin mais la pluie redouble d'intensité. Ne retrouvant personne, et ne connaissant pas le dernier groupe (Emperor) et n'ayant pas envie de me rendre malade, je rentre. Le temps de boire un petit coup de vodka pour calmer le mal de crâne, Quentin arrive, revenant de Nantes, ayant raccompagné Pierre après Megadeth. On discute de la journée, puis on se couche.



Lundi 25 Juin

Levé général vers 10h et pliage de tente sous la pluie et le vent, qui traîne des tentes et des tapis de sol abandonnés. Passage au Leclerc pour faire le plein d'essence et de sandwich, et nous voilà repartis sur la route, dans un état semi-comateux, ressassant les souvenirs du week-end. Retour à Paris, prendre une douche après 4 jours de sueur et de boue, c'est dingue ce que ça peut faire du bien...




Voila, mon "petit" week-end, commencé Jeudi et fini Lundi, entièrement consacré au Hellfest 2007, qui malgré quelques frustrations (Korn...) restera dans ma mémoire comme un moment génial, malgré la boue, malgré la pluie, avec des groupes mythiques et des shows inoubliables. Merci à Quentin de nous avoir amené là-bas, d'ailleurs.

Un petit récapitulatif des groupes que j'ai vu (vraiment vu au moins 15 minute, par écouté de loin 5 minutes), dans l'ordre chronologique.

Vendredi
Lyzanxia
Imply In All
Chimaira
Machine Head
Slayer

Samedi
Vader
Korpiklaani
Epica
Napalm Death
Children of Bodom
Immortal
Therion
Type O Negative

Dimanche
Dark Tranquility
Kreator
Within Temptation
Megadeth
Dream Theater









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