Jeudi 8 mars 2007 à 23:42

ShinyTear : Ne sois pas une de ces ombres éphémères, soit présent et reste le.


Allons, allons... D'accord, voilà plus d'un mois que je n'ai rien écrit. La raison principale, sans doute, en dehors des considérations de manque de temps et d'excès -tout relatif- de travail, c'est le manque d'inspiration. Contrairement à certains qui écrivent au gré de leur petite vie, laissant même parfois un article par jour pour raconter leurs idées de la journée... Je n'ai pas la prétention d'être aussi prolifique que ces gens là. Je ne met aucunement en doute la qualité desdits articles, mais voilà... Il arrive, que, parfois, tout s'enchaîne. Tout aille vite. Tout bouge.

Alors, on court à côté du train, on s'accroche où on peut, on essaye de suivre la cadence, pour ne pas se laisser submerger. Et quand beaucoup de choses occupent l'esprit, il est d'autant moins facile de s'en libérer une partie pour penser à des choses autres qu'affreusement terre-à-terre et inappropriées dans l'idée que j'ai de ce blog.

Peut-être l'ais-je un peu idéalisé, d'ailleurs. Je me suis laissé aller à donner l'adresse à ma professeur de Culture G... Qui m'a donné des commentaires très agréables, de vive voix. Et peut-être, à cause de cela, ais-je perdu une certaine habitude d'écrire pour parler de tout et rien. Aussi, en écrivant ceci, je tente de rassurer mes lecteurs, sans prétendre en avoir plus qu'un cercle d'amis particuliers, autant que j'essaye de me remettre dans le bain, et de me remettre à écrire.

Ce soir, une fois n'est pas coutume, je regardais la télé. Ô instrument du démon ! Non, sans diaboliser les programmes, je trouve en général tellement peu d'intérêt dans ce qui est diffusé que je préfère occuper mon temps à autre chose. Bref, je regardais N. Sarkozy discuter avec N. Hulot. Ce dernier ayant, de son propre aveux, une culture limitée à l'écologie, le débat tournait évidement autour du sort de notre planète.

Ecoutant nos deux Nicolas deviser sur le sujet, je me suis remémoré un passage, lu dans je ne sais plus quel livre. Curieusement, je n'arrive pas à mettre le doigt sur le contexte. Ni même à déterminer s'il s'agissait réellement d'un livre ou d'un autre support. En quoi consistait le passage ? Je serais incapable de le citer, mais au moins puis-je en résumer l'idée. Il est question de la vie extraterrestre. Nous n'avons aucune preuve tangible de son existence, en partant bien sûr de l'hypothèse que si elle existe, elle soit capable de voyager jusqu'à nous... Bref. L'Humanité, depuis ses débuts, se développe de façon extrêmement égoïste, ça n'est pas une révélation. Chaque humain -du moins, la majorité- ne cherche qu'une chose : améliorer sa seule petite existence, et éventuellement deux ou trois autres vies, s'il s'agit de quelqu'un de généreux. Encore peut-on se poser la question de la générosité intéressée, de la satisfaction de l'ego, du devoir moral... (Je crois que le livre était Nous les Dieux de Werber....).

Je divague, non ? Soyons donc synthétiques. L'humanité s'active avec une ardeur étonnante à sa propre destruction. Alors que l'homme en lui-même est une créature fabuleuse, merveille de l'ingéniosité dont à fait preuve la nature, et plus stoïquement, incroyable aboutissement du mécanisme appelé sélection naturelle. Nous sommes donc dépositaire de quelque chose de fabuleux : la conscience, la technologie, l'intelligence. Ce qui nous différencie, en fait, de l'animal, puisque nous sommes la seule race -sur terre, tout du moins- à disposer de ces qualités (encore que, pas tous). Interrogeons nous quelques instant sur l'éventualité qu'il n'existe nulle part ailleurs d'intelligence extraterrestre. Qu'il n'y en aura jamais, avant la fin de cet univers. Et qu'il n'y en a jamais eu. Chose quelque part assez probable étant donné que l'existence même de notre vie, de notre planète et de notre système entier résulte d'une série incroyablement complexe de circonstances rarissimes. Imaginons un instant que la Terre soit la seule planète habitée de l'univers.

Cette planète, que nous sommes en train de détruire. Commencez-vous à saisir ? Nous sommes probablement la seule espèce de l'univers à pouvoir construire des villes, créer des sociétés, partager des cultures. Et nous sommes en train de détruire cela, par notre simple bêtise... Par notre capacité, plus que n'importe quelle autre, d'autodestruction. De la folie de l'homme qui veut toujours plus, de sa psychologie torturée, de sa variété infinie...

Peut-être sommes nous en train de détruire ce qu'à un seul endroit dans l'univers, le hasard a réussi à créer.


Bon, d'accord, d'accord, c'est encore une fois un article assez grave, pessimiste, relativement cynique. Et surtout, la désillusion ! Ha, cette satanée désillusion... Qui essaye d'empêcher de croire en l'homme, et qui surtout, me fait écrire des tas de choses sans intérêt au milieu de la nuit.

Sur ce, bonne nuit.
Par loopie-appleface le Vendredi 9 mars 2007 à 23:20
Je louche sur ce tas de choses, m'a t on dit, sans intérêt. Le fait est que loin d'être sans intérêt, je pense qu'elles sont plutôt culpabilisantes. L'homme préfère se voiler la face, je pense, et bien que je ne sois pas l'homme, j'avoue que je préfèrerai fermer les yeux, les oreilles et tous mes outils de perception que d'avoir toute cette responsabilité sur le dos. Parce que j'avoue que c'est quand même fichtrement effrayant, comme supputations.
Nous serions les seuls dépositaires d'une responsabilités? déjà qu'on doit prendre en main et accepter d'être coupable de la déchéance de l'humanité, il faudrait en plus qu'on soit coupable de la fin d'un monde de savoir, de culture et de partage? Est ce qu'en plus d'être pleinement conscient qu'on n'est qu'un tas d'enflures purulentes capable de vendre son prochain pour un écran plasme, il faut que l'on admette qu'on va aussi détruire la dernière forme de vie qu'il y aura dans tout l'univers?
Sans nous, que plusieurs et nombreux qualifient de pourriture sans nom, l'univers serait sans vie?
Whaou. Ca fait beaucoup en une soirée. Et je ne pense pas être capable de l'admettre ce soir. Alors je croise les doigts pour qu'un extra terrestre existe, oui.
Et bonne nuit.
Par Tolgerias le Samedi 10 mars 2007 à 20:23
Je suis fatigué...
La fatigue... Ces cernes... Le cerveau bourdonne. Mon cerveau...
Je suis un être d'espèce prédatrice et dite sociable à la base... Et je suis fatigué.

Cette créature, moi, qui ait l'impudence d'essayer de parler de moi comme s'Il était quelqu'un d'autre -à raison de la stupidité de la race dont je fais partit-, hésite.
Oui elle hésite. J'hésite car j'ai oublié. J'ai oublié le sentiment qui m'a animé pendant que j'ai lu cet article.
Plus j'y pense plus je vois de quoi j'avais été animé; je vois trois alternatives ; la consternation, celle qui vous immobilise et vous paralyse dans un désespoir perplexe et profonds. Le défi, cet envie irrésistible d'agir, pour que ça change ! Et... La fuite.

Je crois que c'est bien celle-là qui m'animait ! Je voulais échapper au piège ! Le piège que nous, les hommes avons crée... Le piège tissé par nos mains, inconsciemment, si solide...

Le temps que nous nous apercevrons que nous sommes piégés, collés à la toile, au piège, nous aurons ces trois choix.


Je vous parait sûrement pessimiste, "con", idiot, présomptueux, désarmé...



Sincèrement, je pense que toute chose vivant finira mort, minéral.
Je vous souhaite bien des illusions... Moi j'attends d'en recevoir des nouvelles ; la vie est sans doute trop dure, et mon instinct me dit de fuire.
Le votre fuit ? S'immobilise ? Combat ?

Bonne chance.
Par Luna-Lys le Samedi 10 mars 2007 à 20:46
Article certe pessimiste car réaliste hélas...l'humanité n'a cessé de se consummer elle même, mais viendra un moment où elle finira par atteindre le bout de la mèche et là...peut être comprendrons nous la valeur de ce que nous avions...mais trop tard malheureusement.
Le monde s'est aujourd'hui concentré sur son nombril et l'on ne peut même plus parler d'individualisme, mais d'égoisme à l'état pur.
C'est décevant mais c'est ainsi...peut être n'y a t-il qu'une infime chance de se resaisir, mais personne ne semble en mesure de vouloir la saisir...hey bien tant pis; si notre destruction est programmé, nous aurons la chance de ne pas la voir jusqu'au bout.
En ce qui concerne les extra terrestres...hm pourquoi pas, après tout l'univers est vaste et pourrait nous réserver bien des surprises...si il ya une vie ailleurs, des êtres qui pensent et qui ressentent, ils ne viendront certainement pas ici, vu la façon dont l'homme se comporte face à l'inconnu et vu la façon dont nous détruisons notre belle planète bleue.
Enfin, tout cela pour dire que ta plume est plaisante.
Bonne continuation

Par vasavoir le Dimanche 11 mars 2007 à 21:51
Après cela comment croire en l'humain?
Mais en même temps, comment le condamner?
Nous faisaons partie de cette humanité fautive... alors, c'est paut être à la poignée de êrsonnes qui s'en rendent compte d'arranger les choses. allez savoir...
Par nothingness le Mardi 13 mars 2007 à 22:06
Hum.... Effectivement, une vision plutôt pessimiste.
J'ai un ressenti un peu bizarre en lisant cet article.
Tout d'abord parce que... ben Thanos, j'ai l'impression qu'il ne colle pas à ton style habituel :/ Tu tombes dans le cliché, le lieu commun un peu facile.
En plus ce texte lui-même est, excuse-moi de le dire, un reflet de cette mégalomanie humaine caractéristique, en ce sens qu'il donne à penser que l'être humain possède une quelconque importance, une place unique dans l'univers... C'est une possibilité, sans plus.
Je doute fortement que les facultés que nous appelons "conscience" "intelligence" ou encore "émotion" soient le propre de notre seule espèce. C'est ce que nous nous plaisons à croire.
En exagérant, je pourrais prendre le système de deux façons différentes:
- Si je ne laisse parler que mon émotivité, je dirais que ta vision est trop étroite, que l'homme n'est pas en train de détruire quelque chose d'unique sur le long terme, mais qu'il détruit une chose précieuse chaque fois qu'il fauche la vie d'un des siens, chaque fois qu'il censure une idée novatrice, chaque fois qu'il se débarrasse d'une oeuvre d'art... Les conditions permettant l'émergence d'une forme de vie intelligente sont peut-être rares, mais c'est quasiment monnaie courante en comparaison à la probabilité qu'une pensée précise parvienne à émerger.
- Après, en prenant une vision beaucoup plus logique, scientifique (biologique dirais-je même... pas trop étonnant de ma part ^^ ) et en s'appuyant sur certaines théories autour de la vie, on peut assimiler la planète elle-même à un organisme, et l'être humain, à un facteur mutagène (si l'on ne va pas jusqu'à parler de maladie). Dans ce cas là, les choses ne feraient que suivre leur cours naturel..
Par nothingness le Mardi 13 mars 2007 à 22:19
Ce sont là deux pensées extrêmes, et il existe entre les deux une multitude de nuances et de points de vues (dans lesquels religions et convictions personnelles viennent s'immiscer histoire de complexifier un peu plus)
ça m'étonne que tu n'aies pas cherché plus loin, affiné ton raisonnement.
On a l'impression en lisant ce texte que tu es complètement blasé, et qu'à vrai dire tu n'as même pas envie de chercher à comprendre, que tu restes focalisé sur cette vision de l'auto-destruction...
C'est dommage.

(content tout de même de te voir écrire ^^
le manque d'inspiration c'est un truc qui arrive à tout le monde à un moment ou à un autre, pis c'est pas comme si tu n'avais pas toute la vie devant toi... Pour rester dans les clichés, n'est-ce pas une folie propre à l'humain que d'espérer malgré tout? ;) )

PS: fichue limite de caractères tiens ><' avec le compteur qui marche mal en plus.
Par arwen le Jeudi 15 mars 2007 à 19:57
et bien et bien... je ne sais que penser de cela... a part que oui... l'Homme (avec un H) est l'espèce la plus contradictoire du monde voire de l'univers.

Il peut créer comme il peut détruire. Il peut aimer comme detester. Il peut faire des choses magnifiques comme les pires atrocités...

Mais peut-il se sauver.;;?

PS: écrire en bleu sur noir... c'est horrible mon Thanosounet...
Par arwen le Jeudi 15 mars 2007 à 19:57
et bien et bien... je ne sais que penser de cela... a part que oui... l'Homme (avec un H) est l'espèce la plus contradictoire du monde voire de l'univers.

Il peut créer comme il peut détruire. Il peut aimer comme detester. Il peut faire des choses magnifiques comme les pires atrocités...

Mais peut-il se sauver.;;?

PS: écrire en bleu sur noir... c'est horrible mon Thanosounet...
Par arwen le Jeudi 15 mars 2007 à 19:57
et bien et bien... je ne sais que penser de cela... a part que oui... l'Homme (avec un H) est l'espèce la plus contradictoire du monde voire de l'univers.

Il peut créer comme il peut détruire. Il peut aimer comme detester. Il peut faire des choses magnifiques comme les pires atrocités...

Mais peut-il se sauver.;;?

PS: écrire en bleu sur noir... c'est horrible mon Thanosounet...
Par shinytear le Jeudi 15 mars 2007 à 21:37
ne te plainds pas wewen, à la base c'était noir sur noir ^^
Par Yumii le Dimanche 22 avril 2007 à 10:59
(Ne serais ce pas plutot l'empire des anges de Werber? car je n'ai pas encore lu Nous les dieux et j'étais déjà au courant de cette vision des choses que je trouves interessante )

Pourquoi serais ce mal que l'homme se détruisent? Je pense plutot que c'est bien. Il n'y a que l'homme qui détruisent notre planete et sans "nous" les animaux, les végétaux tout cela s'en sortaient très bien, il y avait un cycle particulier... L'homme a peut etre fait de belles choses mais il a détruit, il a créé dieu, et a tué en son nom,... C'est un exemple, il y en a tant alors je pense que si l'homme se détruit lui meme c'est une des "bonnes" choses qu'il fera...

Pour les extraterrestres, s'ils sont comme nous, l'etre humain, alors vaut mieu pas qu'ils existent, pourquoi seraient ils différents? un être pensant fera toujours les mêmes erreurs, ou avec de la chance il les évitera mais là, je me fiche de savoir après tout je suis humaine, et je ferais ma ptite vie, en me disant que je vais mourir un jour, alors pourquoi penser à ces choses? Je préfére penser et réfléchir à des choses que je pourrais changer, ou au moin essayer...
Par Sire le Mercredi 6 juin 2007 à 20:46
Bon, je commencerai pas dire comme Dame Arwen. Laisser un commentaire en bleu foncé sur fond noir, c'est limite illisible...

Sinon, pour revenir au sujet de l'article, c'est assez difficile de donner une opinion ou un commentaire si ce n'est en n'écrivant un pavé d'une bonne page au moins.

Je vais essayer de faire court.

Pour moi, nous vivons dans un monde de merde, pardonnez-moi l'expression un peu déplacée. Chacun ne pense qu'à sa petite personne, ou, comme le dit le noble PrinceNoir, à ses plus proches parents ou amis.

La pollution est un problème qui concerne tout le monde, et là est le problème. Voilà des années que l'on en parle. Il n'y a pas un journal télé qui ne nous serve son lot de "gaz a effet de serre, pollution, hausse des températures, montée des eaux..."
Mais heureusement que le tout n'avance que doucement. Dans cinquante ans, on commencera véritablement à sentir les effets des maux que l'on fait à la terre chaque jour depuis des années.

Mais on pourrait se demander pourquoi on ne prend pas à bras le corps ce problème. Pour moi, c'est assez simple : Le pouvoir.
On sait qu'un jour il faudra agir. Mais celui qui le fera ne pourra rester dans l'Histoire que comme quelqu'un de foncièrement impopulaire. Les mesures à prendre vont coûter des milliards. Mais on sait qu'il faudra le faire, puisqu'indispensable à notre "survie".
Mais tant qu'on peut retarder l'échéance, faisons en sorte que ce ne soit pas soit qui doivent prendre les mesures restrictives, mais bien les autres politiques, ceux d'après. En attendant, faisons-nous élire, baissons les impôts, ça c'est populaire.
Qu'est ce qui importe plus que les sondages d'opinion de toutes façons. La fameuse de côte de popularité. Surtout ne pas toucher aux avantages acquis. Quoi la disparition des espèces et le réchauffement climatique ? Non, pas de régression sociale.
Alors, on ne fait rien. L'immobilisme est tellement mieux que l'impopularité.
Par Sire le Mercredi 6 juin 2007 à 20:48
Bon, je n'ai pas donné un seul argument sur quoi que ce soit, mais on est limité à 2 000 caractères dans cette machinerie. Puis de toutes façons, je ne sais pas écrire, et pour débattre, le mieux c'est encore d'être en face de quelqu'un.

Toujours est-il que je pense que nous sommes tous plus ou moins des cons. Bien entendu, les politiques plus que les autres, mais bon. Nous n'avons pas vraiment le choix. Suivre ou crever, telle est la dure loi de notre système...


Sire
 

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