Thanos - Contemplationshttp://thanos.cowblog.frCowblogfrFri, 30 Dec 2011 16:52:55 +0100180http://thanos.cowblog.fr/paradis-3160036.htmlParadis

Georges Orwell
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-3160036.htmlFri, 30 Dec 2011 16:52:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/paradis-3160036.html
http://thanos.cowblog.fr/nouvelle-page-3149257.htmlNouvelle page
Comme les choses ont changé, depuis. Et on en revient aux opportunités... 
Mais avec un autre regard sur la vie. Six mois passés dans une autre vie, une autre ville, et on en revient transformé, pour peu qu'on fasse l'effort de s'ouvrir. Je l'ai fait, j'en suis sorti... Autre.

Je vois la vie différemment. Bien entendu, toujours aussi blasé et absolument pas optimiste concernant l'avenir de l'humanité... Simplement, je me laisse vivre. La vie est trop courte, et on est trop jeunes, pour se dire des choses pareilles. Je parcoure quelques pages de ce blog et je trouve de tout, de la tranche de vie à la saute de mauvaise humeur, en passant par quelques textes qui me font sourire par leur côté amoureux, bien loin de celui que je suis actuellement. Ou veux faire croire, qui sait.

Les choses changent. J'en suis, aujourd'hui, à un nouveau départ. Demain, je tourne une nouvelle page de ma vie, en tirant une croix sur mes études. Fini, terminé. Temps de passer à autre chose. Travailler ? Décidément, ça ne me fait pas envie. A moins que je ne trouve quelque chose qui ne me fasse réellement vibrer. Et il va falloir du travail pour trouver cette corde, la corde qui va me faire vibrer. C'est tellement plus simple, la liberté.

La liberté de s'en aller, de prendre trois semaines et de voyager, sans se prendre la tête, avec un parcours à peine tracé. La liberté de pouvoir se dire : "Osef, on verra en décembre où j'en suis". une certaine appréhension aussi, celle d'un nouvel inconnu, de ne pas savoir où l'on sera, ce qu'on fera, d'ici quelques mois. J'ai déjà vécu ça, avec les recherches de stage. Mais là, c'est pour de bon. Nouvelle page, nouvelle vie.

Nouveau départ. 

J'ai perdu une partie de mon inspiration. J'ai conscience que ce texte sera probablement décousu et dénué de toute recherche littéraire, mais j'écris à mesure que les pensées défilent. Est-ce cette tristesse inhérente à mon désespoir vis-à-vis de l'humanité qui se serait en partie évaporée ? Peut-être que j'ai appris, aussi, à voir les choses du bon côté. A profiter, à prendre, aussi égoïste que cela puisse paraître, ce que la vie avait à me donner, sans se demander quoi abandonner, quoi concéder en retour. J'en suis à un point de ma vie où je me laisse porter, et où le vent peut faire de moi ce qu'il veut. Paradoxalement, je suis terre à terre, tellement fermement ancré dans le sol, et je sais que je ne peux aller que là où je décide d'aller. Opportunités, encore une fois. Quand on me demande ce que je vise comme poste, comme entreprise, comme ville, la réponse est invariable : "là où le vent me portera". Le vent de ma propre envie, de ma motivation, du crédit que je voudrais bien m'accorder pour tenter et réaliser les choses.

Je sais que je peux faire de ma vie ce que je veux. J'ai cette chance, et j'en suis conscient. C'est pour ça que j'ai envie d'un profiter.

C'est de relire certains de mes vieux articles qui me donne envie d'en réécrire. Parce que je me demande si j'ai toujours ma plume. Parce que je me dis que c'est toujours intéressant de marquer son état d'esprit, à certains moments de sa vie. De regarder ensuite en arrière et de sourire, de se dire qu'on a évolué. D'être fier de ce qu'on a fait, du chemin parcouru. Vous qui me lisez peut-être encore, vous qui me connaissez, et moi-même, qui me relirais d'ici quelques mois ou années : dites moi de continuer à écrire. Cela mets les choses à plat, noir sur blanc. Et même si ce texte ne dira rien aux gens qui le liront sans me connaître. Même s'il paraîtra complètement décousu et sans aucun sens, même à moi. Cela fait du bien, de laisser ses doigts courir sur le clavier, en se disant... 

C'est fou ce que la vie peut apporter. Elle peut prendre aussi, bien entendu, mais on parle ici de prendre ce qu'elle a à offrir. Et il y a tend à prendre, pour peu qu'on se donne la peine de tendre le bras. 
C'est fou ce que la vie peut changer en si peu de temps. Chaque année, je regarde en arrière, et je souris. Parce que les choses changent, qu'elles s'améliorent si on regarde ça du bon côté.
C'est fou comme on peut changer. Arriver à un point qu'on n'aura jamais soupçonné ou imaginé à peine un an auparavant.

Les choses ont changé. Et ce n'est que le commencement.
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-3149257.htmlMon, 07 Nov 2011 01:26:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/nouvelle-page-3149257.html
http://thanos.cowblog.fr/opportunites-3007309.htmlOpportunités De retour à Paris.
Comme un retour à la case départ, avec une impression d'étape inévitable.
L'occasion de se retourner et de considérer le chemin parcouru, depuis un an. Depuis ces dernières années.

Des illusions, des décisions, des joies et des peines.
Quasiment une année entière que je suis parti, et pourtant, je me sens chez moi. Parce que j'y ai vécu trois ans, parce que c'est chez ma mère, je ne sais pas. Mais le fait est que j'ai changé de regard sur Paris. Je vais finir par haïr cette ville. Le bruit, la sueur, le fait de ne jamais se sentir en sécurité. Le métro, les gens, les foules... Tout ça change de la campagne, et pas forcément en bien. Alors on profite des cinémas, des bars... Mais on était bien, là-bas, perdus dans notre petite cambrousse, en famille presque. J'imagine que chacun a ses avantages, et c'est toujours plus facile de se plaindre.

Quoi qu'il en soit, un an a passé. Une année qui s'est encore enfuie, une des dernières passées à étudier. Un autre pas de franchi vers la vie active... Graal désiré mais craint. Qui sait ce qui nous y attend ? Les problèmes d'adultes, il paraît qu'on appelle ça. Tu comprendra quand tu sera grand, hein... Dire qu'il y a un an que j'ai changé d'école, changé d'univers. Encore. Mais cette fois, de mon propre choix. C'est moi qui ai choisi, pas mes parents par commodité pour eux parce qu'ils déménageaient. J'ai plongé de moi-même dans un nouveau changement, pour fuir le mensonge. En faisant confiance en des promesses. Bien téméraire, avec le recul. Mais après tout, je ne regrette pas. Aucun de nous, je crois.

Ce qui m'amène à m'interroger, de plus en plus souvent, sur la suite. J'affecte d'être quelqu'un qui ne se pose pas de questions sur l'avenir, qui prend la vie comme elle vient et qui essaye d'en profiter. Mon père m'a bien guidé sur cette voie, au moins sur le plan amoureux. Mais il devient de plus en plus difficile de se voiler la face, de s'occulter l'esprit et de ne penser qu'au présent. Retourner les cendres du passé est tout sauf productif, mais essayer d'esquisser l'avenir qui dépend de tellement de chose ? A quoi ressemblera ma vie dans deux, trois, cinq ans ? Je suis incapable de l'imaginer. Où serais-je, que ferais-je de mon bagage scientifique ? L'avenir offre des milliers de possibilités. Laquelle m'attire le plus, encore une question sans réponse. Peut-être que là encore je vais prendre ce qui vient. Être opportuniste, et saisir ce qui peut l'être, comme me l'a si bien montré ma mère.

Ma vie va-t-elle ressembler à celle de ma mère ? De mon père ? Sur qui d'autre prendre exemple ? Aucun des deux n'a eu, je pense, les opportunités qui s'offriront à moi. Comment gérer ça ? Devenir adulte et indépendant, la belle affaire. On se dit vivement la fin des études, parce qu'on en a marre de bosser pour rien, mais ce qui vient après...

J'ai choisi après le bac une voie tracée, cinq années d'études normalement, d'une ligne droite. La suite a montré que changement il pouvait y avoir, et que changement il y avait eu. Un aperçu de l'avenir, sans doute. Opportunités. Ce ce dont est fait la vie.

A chacun de saisir sa chance.]]>
http://thanos.cowblog.fr/commentaires-3007309.htmlSat, 12 Jun 2010 23:00:00 +0200http://thanos.cowblog.fr/opportunites-3007309.html
http://thanos.cowblog.fr/marilyn-manson-the-high-end-of-low-2881198.htmlMarilyn Manson - The High End of Low
* 01. « Devour »
* 02. « Pretty As A Swastika »
* 03. « Leave A Scar »
* 04. « Four Rusted Horses »
* 05. « Arma-goddamn-motherfuckin-geddon »
* 06. « Blank And White »
* 07. « Running To The Edge Of The World »
* 08. « I Want To Kill You Like They Do In The Movies »
* 09. « WOW »
* 10. « Wight Spider »
* 11. « Unkillable Monster »
* 12. « We're From America »
* 13. « I Have To Look Up Just To See Hell »
* 14. « Into The Fire »
* 15. « 15 »


Genre : Indus dérivant vers le goth, avec des airs de country

Encore une fois, il était attendu au tournant, le Marilyn. Après l’échec cuisant de son « Eat Me, Drink Me », qui était pourtant son album le plus « humain », et le retour de l’ami Twiggy, on se demandait bien ce qu’allait nous pondre le Révérend, cette fois là.
Et bah bingo, encore un ovni. 

The High End Of Low est un album qui parle de la perte. La perte de l’amour, la perte de l’humanité dévoilée dans Eat Me, la perte d’une certaine forme d’espoir peut-être. Alors cette fois-ci, MM nous sort le grand jeu, comme quoi le monstre qui a fait trembler l’Amérique est de retour. Enfin, c’est l’intention. Dans les faits, ça reste quand même très loin d’un Holy Wood ou d’un Antechrist. Mais… ça ne manque pas de charme.
Devour, une intro qu’elle est pas mal, nous plonge directement dans le bain Mansonien, mais déjà, on sent un changement. Si la voix reste fidèle à elle-même, le son a changé. Volonté de changer d’atmosphère ou conséquence du remaniement de line-up ?

Le reste de l’album varie entre le bon et le bof. La voix de Manson passe à peu près par tous les états, de la balade dégoulinante Running To The Edge Of The World à l’énervement sur le refrain de Pretty As A Swastika. Musicalement, en revanche, c’est peut-être l’un de ses plus intéressants albums. On sent clairement que Manson veut s’essayer à des choses nouvelles pour lui, explorer certains chemins encore non empruntés.
Par exemple, la Country. Certes, on peut écarquiller les yeux en se demandant « s’que c’est qu’ce bin’s ?!», mais oui… Ecoutez donc Four Rusted Horses, vous comprendrez. Et mine de rien, ça passe pas mal du tout… C’est même un de mes préférées de l’album, en fait. Bon, certes, ça passe moyen en live, mais en album le courant passe.

Donc, a part explorer, que fait donc notre cher Révérend dans cet album ? Ha, oui, il voulait refaire trembler l’Amérique. We're From America est là pour ça… Riff rapide, paroles martelées (assez peu recherchées, certes), et refrain relativement violent. Comme au bon vieux temps, aurait-on envie de dire. Heureusement, ce n’est pas la seule piste du genre, parce qu’on commençait à se dire qu’on allait retomber dans une mélasse à la Eat Me…
Arma-goddamn-motherfuckin-geddon mérite d’être citée, aussi (mais qu’une fois, parce que putain de titre). Rappelle certainement l’époque Golden Age, mais reste dans l’idée de we’re from america : lyrics pas très fouillé mais martelés, mais des riffs entraînants. Bref, fait pour être un single, même si Manson dit le contraire. La qualité est là, même si le tout nous laisse relativement dubitatif.

On a aussi droit à plusieurs chansons non dénuées d’intérêt, même si on aura du mal à les garder dans ce Manson a fait de mieux. Riffs pas très violents, mais refrains bordéliques et hurlés dans la bonne vieille tradition Antechrist… Citons Blanck and WhitePretty As A Swastika.

Bon, serait temps de conclure, il se fait tard.

Avec cet album, MM nous embarque, encore une fois, dans un nouveau monde, confirmant son statut d’artiste parvenant à changer d’atmosphère à chaque album. Cette fois, nous voilà entraîné dans quelque chose qu’on n’arrive pas trop à situer, à moitié entre le délire malsain d’Antechrist, et la tristesse dégoulinante d’Eat Me… 

Ce qui est fort, par contre, c’est que malgré la disparité des chansons, puisqu’on passe bien d’un extrême à l’autre, c’est qu’on garde une ambiance cohérente. Malsaine, qui colle à la peau.

Bref, bien qu’il se soit quand même pas mal ca(l)mé par rapport à ses débuts, Manson fait peau neuve. Le public n’a pas aimé son côté humain, alors d’accord, servons leur ce qu’ils veulent : le monstre. Pas le même qu’Antechrist ni qu’Holy Wood, non, un nouveau. Plus sournois, moins brutal, plus calme, mais toujours aussi malsain… L’expérience qui parle ? Le jeune monstre des premiers albums est devenu un vieux monstre, qui sait qu’il ne sert à rien de se presser ou de trop aboyer, pour garder ses effets.
Le rendu, s’il est intéressant, notamment musicalement, est loin de la rage qui a fait la réputation du Révérend. L’album n’est pas à jeter, et on dirait que Manson en a encore un peu dans le ventre… La question finale, est donc : « qu’est ce qu’il va bien pouvoir nous pondre, la prochaine fois ? » Qui va-t-il étouffer dans l’œuf, l’humain ou le monstre ?



Note : 6/10
A écouter : l'album entier, au moins une fois pour voir l'ambiance.
Les chansons sont tellement diverses qu'on ne peut se faire un avis sur tout l'album en en écoutant qu'une ou deux...
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2881198.htmlThu, 23 Jul 2009 17:40:00 +0200http://thanos.cowblog.fr/marilyn-manson-the-high-end-of-low-2881198.html
http://thanos.cowblog.fr/l-extremisme-religieux-ca-existe-aussi-chez-les-cathos-2881027.htmlL'extrémisme religieux, ça existe aussi chez les cathos. Ils ont encore frappé !
Mais qui donc ? Les "conservateurs", auto-proclamés super-héros de la foi chrétienne et des bonnes moeurs.
http://e-deo.typepad.fr/.a/6a01156fa733b9970c01157115fe14970c-800wiImage tirée de leur blog...
Hou, ils sont sûrs d'eux, quand même. Mais qui sont-ils ?
Ceux que j'appelerais volontier les extrémistes catholiques, ces gens qui se proclament "connectés au pays réel".
Ha vraiment ? Mais pourquoi, dans ce cas, prennent-ils des positions complètement anachroniques ? Ils se font les apôtres de l'obscurantisme religieux. Encore heureux, ils nous épargnent les contestatiosn scientifiques.

Leur dernière lubbie ? S'attaquer à la campagne de prévention sur les IST de la mairie de Paris (sisi, vous l'avez vu, "le meilleur ami de la femme/de l'homme"). rien de bien choquant, un brin d'humour, le tout sur un fond classique mais ho combien essentiel, le fameux "sortez couvert" !
Qu'y voit-ils, ces zigotos en robe de bure ? Une atteinte à la pudeur, une apologie des comportements à risque, et surtout, la promotion de l'homosexualité, qu'ils considèrent comme un comportement déviant ! 

Et ce n'est pas tout ! Ils sont évidemment contre l'avortement, et même anti-culturels ! J'en veux pour preuve leur opposition farouche au Hellfest, qu'ils considère comme une apologie du satanisme, une atteinte aux bonnes moeurs, et j'en passe. Mais dites moi, votre église de Clisson est-elle brûlée chaque année, fin juin ? Non ? Alors même que 60 000 metalleux (comprendre "satanistes") traînent dans vos rues ? Aucune jeune fille vierge ne disparait pour être sacrifiée à la pleine lune au milieu d'un pentacle ? Aucune dégradation des lieux de culte, des magasins, tout se fait dans les respect. Valeur que vous semblez avoir oublié, alors même que la tolérance est l'un des maîtres mots de la chrétienté (avec le pardon).

Et c'est qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère, les curetons. Leur méthode ? Rien d'autre que la SPAM ! Mail et courrier types, envoyés en masse par les troupeaux de moutons qui suivent leur clergé obscurantiste dans une croisade contre des choses qu'ils ne comprennent pas !
Est-on encore au moyen-âge ? Faut-il combattre tout ce que l'on ne comprends pas ? Brûler les sorcières, les prostituées, les gens d'une autre croyance ? Mais dans quel monde vous vivez, les enfants ? Sortez un peu de vos églises !

Et le pire, c'est que ça marche ! Ils ont réussi à retirer le sponsoring de Coca-Cola du Hellfest. Un comble, quand on sait que la communauté métal est l'une des plus grosse communauté mondiale musicale, représentante d'une culture à part entière partagée par des millions de personne ?

Mais pourquoi tant de haine ? Peut-être ces conservateurs, ayant peur que la foi catholique ne continue à régresser jusqu'à disparaitre dans les oubliettes de l'histoire, se disent "tiens, on va faire comme le voisin" et se basent sur les terroriste islamistes pour promouvoir leur religion ?
A quand les curés suicide et les calotes piégées ? Heureusement que la religion catholique est non violente... Ha, pardon, c'est vrai que les mots "croisades", "hérétiques", "science" et "inconnu" donnent le droit de pourfendre son prochain au nom du bien commun. Ils voudraient nous ramener 500 ans en arrière, avant les droits de l'homme, quand le clergé seul dirigeait les conscience du peuple ("je suis le berger qui guide mon troupeau (de moutons)", ça ne vous dis rien ?) et avait plus de puissance que les rois eux-mêmes. Quand ils pouvaient s'enrichir sur le dos des paysans, vivre dans le faste et le luxe au nom de la grandeur de Dieu, dicter tout et n'importe quoi pour justifier de leur toute puissance et de leur controle ("la terre est plate !"). 

Mais on ne vous a rien demandé, nom de D... Ho, pardon, nom d'une pipe ! (à moins que ce ne soit vulgaire ?)
On n'est pas des néo-nazis qui vont profaner des cimetierres, brûler des mosquées ! On ne va pas piller des églises !
On veut simplement vivre en paix, écouter la musique que l'on aime, faire l'amour et profiter de la vie, tout simplement ! A force de dédier la votre à Dieu, vous avez oublié ce que c'était, peut-être ? A force d'aller à l'Eglise, vous avez peut-être oublié que le monde a changé ces derniers siècles ? La libération des moeurs, la liberté de la femme, la liberté sexuelle, la liberté de penser,  les droits de l'homme et de la femme, quoi. Ha, pardon, j'utilise trop le mot liberté, ce doit être un blasphème, vu ce que vous racontez.


Je trouve que pour des gens prétendumment "connectés au pays réel", vous êtes drôlement à côté de vos soutanes, messieurs les catholiques.
(voir leur blog)


PS : qu'on soit clair avant que les critiques ne pleuvent : je ne fustige pas la religion, simplement l'extrémisme dont font preuve les étroits d'esprit.


 
 
 
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2881027.htmlThu, 23 Jul 2009 09:45:00 +0200http://thanos.cowblog.fr/l-extremisme-religieux-ca-existe-aussi-chez-les-cathos-2881027.html
http://thanos.cowblog.fr/moment-de-plenitude-2827205.htmlMoment de plénitude
En avion, une musique douce dans les oreilles. A travers les hublots mon regard porte loin, loin sur la magnifique mer de nuage ensoleillé qui s’étend sous le ventre de l’avion. Le doux ronronnement le berce à travers la musique qui sort es écouteurs, me plongeant dans une ambiance que moi seul entend.

Envie de liberté, envie de partir loin et de ne plus ressentir le stress, la chape de plomb qu’est l’ambiance Parisienne. Tout faire, aller vite, tout le temps, comme si dormir n’était qu’une perte de temps, un luxe. Envie de ne plus se soucier de tout cela : études, avenir, argent, logement…

Comme si tout cela n’avait plus aucune importance, à plusieurs kilomètres du sol, si haut que je ne distingue même plus la vie au dessous. Comme si tout avait disparu, que la terre était redevenue la vierge des premiers jours. Celle que nous avons tant gâché par nos actes idiots, notre mode de vie déluré et égoïste.

Pas envie de retrouver la puanteur, le bruit et la sueur du métro, du RER, de Paris. Ici, tout est calme, tout est pur, blanc et cotonneux comme un immense matelas ensoleillé fait pour s’y allonger toute l’éternité durant.

Je suis si fatigué… Encore une année passé en un éclair, au rythme effréné de Paris, du métro boulot dodo alcoolo, alors qu’il ne reste au grand maximum qu’une vingtaine de jours de cours. Une année de plus, fondue comme une glace laissée au soleil. Comme si la vie entière devait filer à une telle vitesse, comme si jamais nous n’avions le temps de nous reposer.

Heureusement, il y avait toi, pour occuper mon cœur, mes nuits et mes rêves. Pour me rendre heureux à travers toute cette agitation, pour me faire prendre le temps d’aimer et de profiter.  J’aimerais m’envoler avec toi vers les cieux, sous ce soleil magnifique, sur les ailes de notre bonheur, vers une destination inconnue… Tout lâcher, repartir de zéro, comme si rien ne nous rattachait au sol, à nos petites vies. Comme si rien de tout ça n’avait la moindre importance.

Comme si tout pouvait repartir de zéro, comme si l’humanité pouvait réaliser le mal qu’elle fait, comme si il être heureux, insouciant et en sécurité avait jamais été possible pour qui que ce soit…

Les turbulences s’emparent de l’avion. Nous plongeons dans les nuages, et je dis au revoir au soleil, car c’est la pluie qui m’accueille à Paris…

 

 

 

Peps’ – Liberta
Noir désir – le vent nous portera
Renan Luce – La Lettre
Zazie – Je suis un Homme

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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2827205.htmlSat, 18 Apr 2009 17:23:00 +0200http://thanos.cowblog.fr/moment-de-plenitude-2827205.html
http://thanos.cowblog.fr/controle-2799320.htmlContrôle"Que pouvaient-elles savoir de tout ça ? Elles ne comprendraient jamais à quel point la sexualité masculine était au-delà de tout contrôle.

Pendant un instant, il sentit vibrer en lui le rugissement de rage profonde, primordiale, celui des patiarches de l'Ancien Testament qui haïssaient les femmes pour leur pouvoir d'offrir et de refuser la gratification sexuelle ; le pouvoir d'exciter et de renier; de manipuler et d'humilier ; celui de la honte et de la condamnation."


Graham Joyce, Requiem
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2799320.htmlSat, 28 Feb 2009 02:36:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/controle-2799320.html
http://thanos.cowblog.fr/damocles-2737797.htmlDamoclès
Nous cachons tous des secrets, des choses à propos de nos vies. Des choses qui nous ont construite souvent, détruite parfois, ou qui planent encore, qui peuvent surgir à n'importe quel moment. Des maux insoupçonnables, dont on ne peut tout simplement pas avoir idée si on ne les apprend pas de vive voix. Je ne suis même pas sur que j'aurais pu les croire si je les avait lues. Comment peut-on cacher ce genre de choses ? Comment peut-on vivre avec ? ça me dépasse complètement. et d'un autre côté, je me dis... Comment faire autrement ? Je ne peux même pas imaginer me mettre à la place de vous. Car oui, c'est à vous que je parle, vous dont je ne citerais pas le nom, vous dont je connais des choses que vous ne partagez qu'avec vos plus proches. Parce qu'après tout, vous avez besoin de vous en épencher, et c'est bien normal. Après tout, nous sommes là pour ça, et ceci est une chose importante, que vous vous devez de réaliser.

En arrivant à Paris, avec nous, vous commencez une nouvelle vie. Vous ne devenez pas de nouvelles personnes, non, vous restez lesmêmes. Ce sont les choses, les gens autour de vous qui changent. Qui se renouvellent complètement. Sans avoir connu le centième des problèmes auxquels vous avez pu être confontrés, je connais cette chance, même si je n'ai jamais vraiment eu besoin de l'utiliser.

J'ai souvent déménagé, souvent changé d'entourage, de ville, d'établissement scolaire.
Chaque fois, c'était un nouveau départs : de nouveaux amis, de nouvelles connaissances, de nouveaux codes.

Ceci est une chance, et vous en avez une encore plus grande, c'est celle de faire partie de notre cercle. Nous passons aux yeux extérieurs pour une bande de branleurs alcooliques... Certes, ce n'est pas si loin de la vérité. Mais avant tout, nous sommes une bande d'amis, une équipe, soudés à travers bons et mauvais pas. Nous ne jugeons pas. Nous apprenons simplement à vous connaître au fur et à mesure, au jour le jour, tel que vous vous montrez. Nous ne cherchons pas à savoir, à vous juger sur votre passé. Tout le monde s'en fout, de votre passé.

En arrivant chez nous, vous changez de vie. vous remettez les compteurs à zéro : tout ce que vous connaissez, dans votre entourage, n'existe pas pour nous. Nous ne connaissons de vous que ce que vous voulez bien montrer, et c'est souvent bien peu. Vous êtes de nouvelles personnes, vous muez pour devenir des adultes. Votre passé vous a construit, et c'est votre chance de pouvoir vous en servir dans un nouvel environnement, pour ne pas faire les mêmes erreurs, ne pas revivre les échecs du passé.

Votre futur, vous le construisez avec nous. Mais ce que nous sommes, avant tout, c'est votre présent.

Nous sommes là, pour vous. Une bande de joyeux alcooliques, mais avant tout d'amis, là pour vous supporter, vous soutenir, à travers toutes vos épreuves. Vous n'avez pas besoin de tout nous dire. Pas besoin de tout nous expliquer. Nous ne le montrons pas forcémment. Mais... Nous serons là si vous avez besoin d'en parler. Nous serons là si vous craquez. Nous serons là pour rattraper, ou du moins retenir, l'épée si elle tombe.... Nous serons là... Parce que nous vous aimons.

Sachez-le, et n'ayez pas peur d'en user...



MM - If I Was Your vampire
Mozart - introitus
Mozart - Kyrie
Mozart - Dies irae
Mozart - Tuba Mirum
Mozart - Rex Tremendae
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2737797.htmlWed, 03 Dec 2008 02:37:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/damocles-2737797.html
http://thanos.cowblog.fr/lifes-2725590.htmlLifes
Qu'est ce qui m'a donné envie d'écrire, comme ça, n'importe quoi ?
C'est de lire, tout simplement. Lire plusieurs choses, plusieurs sources d'inspirations, plusieurs plumes, plusieurs vies même. Des personnages, des gens, faisant partie de mon présent, de mon passé, parfois des deux. Des histoires à peine commencées, des inachevées, des histoires closes, des extraits de vies plus ou moins en rapport avec la mienne, de près, de loin, du passé ou du futur.

Qu'est ce qui me pousse à écrire, ainsi, les vies de gens qui n'existent même pas ?
Peut-être existent-ils, quelque part, dans un monde parallèle. C'est ce que l'on s'attache à faire, après tout : leur donner vie, à ces petits tas de données circulant sur le réseau, stockés quelque part dans une machine ronflante à des centaines de kilomètres de là. Une machine morte, sans âme, mais disposant à l'envie des ressources de milliers de vies. Est-ce une manière d'évacuer un trop-plein de créativité ? Un exutoire à une imagination trop influencée par les lectures fantastiques ? Ou bien est-ce une manière de s'échapper ?

Et s'échapper de quoi ?
Du quotidien ? De la société ? Du présent ? Du monde tel qu'il est ? Ou du moins, tel qu'on le voit, bombardés que nous sommes par la publicité, la consommation, la guerre, la violence, l'amour, le sexe ? Ou du monde tel qu'on nous le représente, parce que c'est ça qui fait vendre. C'est ça qui fait peur, c'est ça qui fait consommer. Et voilà, put*** ! J'ai digressé !

Recadrons. La question que je me pose, à la base, et qui me fait prendre mon clavier à deux mains (ça va plus vite pour pianoter), c'est celle-ci : pourquoi ?
Un peu générale, non ? A vrai dire, je pensais à plus précis. Pourquoi est ce que j'écris  en me glissant dans la peau d'autres gens, alors que j'ai tout ce qu'il faut pour me satisfaire dans la mienne ? Pourquoi, est ce que je me prends parfois d'élans d'inspirations, et que j'ai envie d'écrire pendant des heures des textes que seuls quelques proches lirons ? Pourquoi, est ce que je n'en fais pas mon métier ? Pourquoi est ce que ces élans ne sont pas plus fréquents ? Pourquoi maintenant, d'ailleurs ? Pourquoi, malgré la rareté de ces instants, je ressens un tel plaisir à écrire des passages torturés, inspirés, portés par la musique ? Pourquoi j'ai l'impression que tout ce que j'écris est teinté d'une note de désespoir, de tristesse, de noirceur ? Est ce que j'ai juste envie qu'on me reconnaisse du talent ? Pourquoi je me sens incapable de voir ce qu'il y a autour de moi, ou en moi ? Pourquoi Pourquoi est ce que ce soir, je me pose toutes ces questions ? Damn it.

Citons Desproges.
"Pourquoi ? Pourquoi cette fausseté dans les rapports humains ? Pourquoi le mépris ? Pourquoi le dédain ? Où est Dieu ? Que fait la police ? Quand est-ce qu'on mange ?"


Car écrire est un plaisir étrange. Donner vie à quelque chose de simples mots, creer des émotions, savourer par avance les frissons que l'éventuel lecteur va bien pouvoir éprouver, ultime récompense de l'écrivain acharné ! On peut provoquer n'importe quoi chez le lecteur, si l'on sait s'y prendre. Un sentiment confus de malaise... L'horreur. Des rires. Des pleurs. Des frissons. Des sourires, des étoiles dans les yeux. On peut faire fonctionner l'imagination de ses lecteurs.

On peut les faire pénétrer dans un monde différent, personnel, créé de toutes pièces, on peut l'emmener dans un tourbillon de rêves et de visions.
Mes plus grandes fiertés, en tant qu'écrivains, ce sont ces choses que j'ai pu provoquer chez des lecteurs, qui m'ont fait le plaisir de me l'avouer.


Des prises de conscience.
Des identifications.
Des cauchemars.
Des frissons.

En faisant tellement agir l'imagination et le subconscient que le physique suit, que le corps réagit.

Curieusement, cette envie d'écrire s'estompe souvent, pour des périodes de plus en plus longues, et ce malgré le plaisir évident que j'y prend. Sans doute parce que je suis attiré par le monde terre-à-terre, matériel, qui m'entoure. Les gens qui me cotoyent quotidiennement n'écrivent pas, pour la plus grande majorité. Encore moins nombreux sont ceux qui le font de la même manière que moi. On en vient à me traîter de diva qui se fait attendre, par ces compagnons d'un autre monde.

Peut-être, paradoxalement, ceux qui me connaissent le mieux, sans le savoir.
Est-ce que lire ce que j'écris, c'est mieux me connaître ? Est ce que c'est me comprendre ? Est ce que c'est voir derrière le masque imposé par la réalité ? Voir l'imagination, l'esprit brut ? La personnalité sans les fards et freins de la société ? Merde, va te coucher, il y a déjà trop de points d'interrogations dans ce foutu article.

J'ai dis que je ne me posais plus de questions.
Ainsi soit-il.

Jusqu'à la prochaine.

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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2725590.htmlMon, 17 Nov 2008 23:50:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/lifes-2725590.html
http://thanos.cowblog.fr/premiere-sentence-2725512.htmlPremière Sentence...Des chuchotements... Des voix... Des cris... Des larmes... Des pensées innombrables... La douleur... La joie... La faim... Les sentiments les plus divers... La Mort, qui rôde... Les Ombres, partout... Il entendait tout cela. Il était tout cela. La vie incessante, le pouls monstrueux et unique des milliers d'âmes pensant, s'agitant, volant, tuant, à chaque seconde, chaque instant.

Un tressaillement, dans l'Ombre. Le miroir noir avait été rompu... Les Ombres avaient réagit, car ce qui avait traversé la surface ne leur était pas familier, non... Un corps étranger, une intrusion dans le vaste corps à la pensée unique, dont le sang était les Ombres, gouverné par une seule tête pensante à la puissance démesurée.

Dans l'Ombre de la capuche, le Roi Sentence ouvrit les yeux. Du moins, ce qui en tenait lieu, mentalement. Physiquement, il n'en avait plus besoin. Ses doigts gantés croisés devant lui se désentrelacèrent dans un grincement de cuir, et les paumes de ses mains vinrent se poser doucement sur la pierre froide et noire des accoudoirs de son trône. Dans la grande salle qu'il dominait, pas un humain ne vivait. Mais l'immobilité ne régnait pas pour autant, pas plus que l'obscurité. Des flambeaux éclairaient la salle, accroché à intervalles réguliers le long des murs, projetant une lumière dansante. Partout, dans chaque recoin, chaque interstice, chaque faille, chaque creux et chaque faille de la pierre, les Ombres s'agitaient, impatientes, affammées, volatiles.

Mais soumises. Toujours.

L'une d'elles s'échappa d'un creux, glissant sur le mur puis sur le haut plafond sans faire le moindre bruit, épousant les obstacles rencontrés au passage, changeant de forme comme un nuage de fumée en pleine tempête, étirant des appendices curieux, aggressifs, se rétractant, s'étendant, se compressant. L'Ombre se glissa jusqu'au trône, coulant le long du dossier noir jusqu'à la cape du Roi...

Dans laquelle elle se fondit. Quelques secondes plus tard, elle en ressortait, continuant à glisser comme si de rien n'était... Vers la sortie de la salle. Vers la Guilde.
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http://thanos.cowblog.fr/commentaires-2725512.htmlMon, 17 Nov 2008 22:28:00 +0100http://thanos.cowblog.fr/premiere-sentence-2725512.html