Dimanche 7 janvier 2007 à 1:58

Voilà quelques heures que je devrais dormir. Mais l'insomnie semble en avoir décidé autrement. Rythme biologique décalé à cause des vacances, trop de pensées, de préoccupations, de toutes sans fondement – à moins que je ne tente de me convaincre moi-même qu'il n'y en ai pas. Bref, trop de choses qui tournent dans ma tête à cette heure normale pour un samedi soir, mais incongrue pour une avant-veille de rentrée de quelqu'un qui devrait travailler le lendemain afin de préparer des examens qui approchent bien trop rapidement.

Curieusement, je me sens seul. Les personnes qui gravitent autour de moi, à savoir principalement mes parents en ce moments, passent et repassent sans que j'ai l'impression d'avoir une véritable connexion avec eux. J'ai l'impression de ne pas avoir vu d'amis depuis des semaines. J'ai l'impression de ne plus en avoir, pour tout dire. Les gens que je connais m'apparaissent comme de vagues souvenirs, aussi vrais que des reflets traîtres sur une photo ratée. Comme s'ils n'avaient jamais existé que dans mon imagination. Je me sens horriblement seul.

Tout est comme si je n'avais jamais eu de véritable ami. Cela doit provenir d'une profonde déception que j'ai reçu en pleine figure il y a quelques jours. De quelqu'un que je croyait être un ami, justement. Quelqu'un en qui j'avais placé une certaine confiance. Et voilà de nouveau le sentiment d'être trahi, de n'être finalement qu'insignifiant au regard de certaines personnes que l'on voudrai proches.

Ce qui donne une bien sombre image de ce que peuvent être les relations humaines. Masques, apparences, faux-semblants, stratagèmes bien commodes dont on use et abuse afin d'obtenir ce que l'on veut des gens, pour ensuite déchirer le voile en se retournant, laissant à peine quelques mots du genre « Quoi, tu y as cru ? ». Cruauté, quand tu nous tiens.

Serait-ce le manque de contacts extérieurs -paradoxal, alors que je suis connecté actuellement à n'importe qui dans le monde- qui m'amène de si curieuses pensées ? Serait-ce le blues de l'anniversaire, que je commence à bien connaître et qui apparaît périodiquement, année après année, baisse de moral inexpliquée et périodique, tel un virus lié à l'hiver et ses températures. Cette sensation qui me donne envie de m'enfermer, de m'isoler encore plus, de retomber dans un mutisme acharné et indifférent au monde entier ? Des pensées qui m'amènent des images qui me font sourire en ce moment, mais que n'importe qui d'autre trouverait extrêmement triste. Franchir une année de plus, ce que l'on se plaît à considérer comme un cap de l'existence, seul, assis sur ce siège devant ce clavier, ou, pourquoi pas, dans ma chambre avec ma mélancolie et un fond de tequila ?

Pitoyable. Mais tellement attrayant, cette idée d'être seul avec soi-même, la seule compagnie dont on soit sûr. Et encore. Je commence à me connaître. Ambition, ambition, mais jamais la bonne. Et le talent. Ha, parlons-en, de ce talent; ce foutu talent qui ne me sers à rien d'autre que me prendre un temps dont j'aurais cruellement besoin ailleurs. Une motivation qu'il faudrait réemployer, rediriger, vers des choses bien plus terre à terre, bien plus réelles, et bien plus importantes. Tristement terre à terre, dirais-je. C'est cet état d'esprit de la performance, qui bride nos imaginations, notre capacité à nous évader, pour nous entraîner à nous focaliser sur cette foutue vie bien trop banale.

Qui en voudrait ? Mais qui suis-je pour me plaindre à ce point ? Tout me sourit. Je suis heureux, après tout. Si l'on peut considérer comme bonheur le fait d'avoir à peu près ce que l'on veut, dans les limites du raisonnable, mais en oubliant ce qui est important pour l'avenir ? Ce foutu avenir. Bientôt, on nous proposera un plan de carrière avant même que l'on sois sorti du berceau. Prédestination, facilités, talent. Foutu talent. Foutue ambition.

C'est horrible, quand on y réfléchis, à quel point l'on joue sa vie tout les jours. Enfant, on se plaît à croire que les choses sont éternelles. Que rien ne changera jamais. Et là, paf ! Adolescence, déceptions et désillusions qui détruisent les lambeaux de nos croyances infantiles, nous éloignent de cet éden qu'était l'enfance. Sans soucis, sans problème. Puis, peu à peu, on prend conscience de la relativité des choses, de la mortalité, des erreurs que l'on commet, du fait qu'il n'y a désormais plus personne derrière pour réparer. On se met à regarder le monde avec un air désabusé, sans illusions. Et lorsque l'on se prend à rêver, à imaginer, on fini toujours par retomber, plus bas encore, en se maudissant, en se disant qu'on a été trop bête d'y croire, que l'on s'est voilé la face par commodité, parce que c'était mieux pour vivre le présent. Où est l'insouciance, dans tout cela. 


Je pourrais sortir, là, maintenant, nu, dans la rue. Je pourrais me cacher dans un buisson et y mourir de froid sans que personne ne me remarque. Je pourrais sortir et marcher, marcher tout droit, sans me soucier d'un retour. Je pourrais tout abandonner, je pourrais fuir. Mais cela serait irresponsable. Là revient l'éducation le cadre de la famille, toutes ces choses que l'on nous apprend, qui passent pour des valeurs de bonne société, qui ne sont au final que des freins qui nous font entrer dans un moule où l'on fera nous aussi entrer nos enfant. Le moule de la normalité. Le stéréotype de l'homme civilisé, avec un bel appartement, une voiture, un travail, une femme, et, ho! Comble du bonheur, des enfants aux joues roses et aux boucles blondes. Sans qu'il y ait d'échappatoire. L'enfance est morte, vive l'enfance.

Pendant quelque secondes, j'hésite. Belle fin pour un texte, mais ais-je encore des choses à rajouter ? Depuis le début, j'écris en suivant le fil de mes réflexions, sans me soucier de la taille que fera l'article, de l'intérêt que les gens auront à le lire, et de ce qu'ils en penseront. Ais-je encore des choses à dire ? Toujours. Mon imagination regorge de choses à inventer, à raconter, mais pas à vivre. Il est temps d'aller me coucher, bercé par cette mélancolie maladive.

Par mots.roses.ite le Dimanche 7 janvier 2007 à 2:26
je crois que j'adore de trop ce texte!!! enfin j'en suis sur en fait!! Quleques paragraphes genre les deux premiers et le dernier me font trop penser à moi! enfin voila c'était juste pour dire ca et que t'écris vraiment bien!!! ;) j'vais continuer ton blog =)
Par mots.roses.ite le Dimanche 7 janvier 2007 à 2:27
Par Etoilechant le Dimanche 7 janvier 2007 à 11:40
Tout d'abord, Joyeux anniversaire, Thanos! (non c'est pas tout ce que j'ai retenu de ton texte, mais ça me paraissait bien en préambule, vu que je savais pas que c'était ton anniv'! ;p)
(au passage, je sais pas si c'est moi, mais écrire un commentaire noir sur noir, ben c'est pas super pratique! Remarque, comme ça ne postent ici que ceux qui en ont vraiment envie... Bonne idée, finalement! ;p)
Bref, pour en revenir à ton texte, ben t'as l'air heureux de vivre, ça fait plaisir... C'est marrant comme ces vacances de noël et autres fêtes familiales sont propices à la solitude! Je connais ça aussi, cette sensation d'être seul au monde, cette impression qu'on ne compte pour personne, ekcetra... Et puis un téléphone sonne "Allô, t'as fait le travail pour blablabla" et là on trouve plus sa solitude si pesante! xD Et être connecté à "n'importe qui dans le monde" c'est pas vraiment mieux, ça veut dire "personne en particulier"...

Enfin, bon, déjà, et c'est pas du tout consolant, une citaion de Skaïa: "Faire confance, c'est se destiner à être trompé"... Et malheureusement, elle se vérifie souvent... Mais Vaut-il mieux faire confiance au risque de se tromper, mais au risque aussi de vivre de belles choses, ou se méfier pour se protéger et passer à côté de choses fantastiques? ;) Tout le monde ne ment pas... Et tu ne seras jamais seul à moins que tu le décides, ça au moins, c'est sûr! :D
Pour ce qui est de cet avenir si sombre, qui ne s'est pas senti angoissé en pensant au futur? Si cette personne existe, je l'envie! J'ai parfois envie de pleurer en pensant à ce qui m'attend, j'ai peur, peur de m'ennuyer, peur de passer à côté de ma vie à cause de ces préoccupations mesquines du genre "carrière", "position sociale", "richesse", ekcetra... C'est pas que je méprise l'argent, hein! (c'est plutôt l'inverse -_-') mais je pense qu'il ne doit pas être une priorité... Zut, plus de place! désolée du pavé, mais je continue
Par Etoilechant le Dimanche 7 janvier 2007 à 11:45
Bref, je continue (foutue limite de caractères!)
Je pense, donc, que l'environnement professionnel, social, toussa, c'est pas la vraie vie, et qu'on doit justement les considérer comme parallèles à une "vraie" vie où tu peux rêver et laisser libre cours à ton imagination, à ta folie, ou tout simplement à tes envies... Sans négliger les choses matérielles, mais sans se focaliser dessus non plus!

Une citation pour finir: "Il faut mettre son génie dans sa vie et son talent dans ses oeuvres"

Bon, assez de blabla moralisateur, j'ai assez squatté ta page de commentaires! xD
*mode mémé gnognottante off*

Jte fais un câlinou Thanos, j'espère que ton moral remontera avec le soleil, te souhaite une bonne fin de vacances et un tas de bonnes choses qui me viennent pas à l'esprit pour l'instant, mais tu rempliras les blancs à ma place! ;p
Par necromanchien le Dimanche 7 janvier 2007 à 17:16
Il ne faut pas se couche, c'est plus simple. Et ne rien faire, comme moi, tu verrras, tout ira mieux. Tous tes problemes s'envoleront. J'espere que ce n'est pas en moi que tu avais placé ta confiance. Je ne suis qu'un miserable qui n'en suis pas digne. On se verra un de ces jours, enfin quand tu auras le temps.
Par Tolgerias le Dimanche 7 janvier 2007 à 18:07
L'humain me fait pitié, et je me demande ce que j'y fais... Je pensais, mon inexpérience en est la cause, que j'étais le seul dans cette détresse. Détresse qui, quand j'y suis, ne la peint pas comme tel, d'ailleurs.

Quand j'y suis je vois ces choses, comme tu l'écris, une folie, non ?

Pire. Quand je m'immerge dedans, après avoir été ce que je nomme trahis, je regarde ces textes, et me dis que c'est une vérité ! Une sagesse !

Tout est si puéril; nos valeurs, nos cercles de vie ! Nos raisons de vivre !
L'homme est, et je le soutien, même si je tente de l'oublier, cet charogne, qui ne pense qu'à son prestige. Puis c'est les autres, loin derrière.

Qu'arrive t-il quand nous sommes dans cet état avec des proches ?
Moi je les observe, et remarque que, quoi qu'ils le fasses, c'est pour eux. Eux seul !
Et quand je me regard, je vois la même chose !
Quand je vois mes amis, je suis dégoûté, et les fuis...




Si c'est la vérité, je ne veux plus être humain...
Par Tolgerias le Dimanche 7 janvier 2007 à 18:13
Du fond du coeur, Tolgerias, qui a peur de se relire.
Par Crazy Butterfly le Mardi 9 janvier 2007 à 4:42
Ah la la! Beau Prince, voici mon 1er commentaire et bien que tu l'attendes depuis longtemps, non, rien d'extraordinaire.

Tout d'abord, je m'insurge! Non et non, ça ne peut pas être toi, tu ne peux pas être tel que tu te décris, tu ne peux pas être comme moi...
Ou alors est-ce qu'au fond, on connait tous ces mêmes sentiments? Qu'on se résigne, qu'on se voile la face, ou que l'on soit trop bête pour voir la réalité...

Etre humain, aujourd'hui, say moche.
Et faut croire que demain ça sera pire.

Grands Dieux! J'espérais mille fois mieux pour moi et en cet instant précis, je me demande si je ne devrais pas me satisfaire de ma bouteille de vodka, de partenaires sexuels d'une nuit et d'un paquet de clopes.
Ne rien attendre de plus de la vie et des gens... Ne pas croire que je ferais grand chose de ma vie.
Probablement trop déçu, et certainement trop paresseux pour avoir encore de grandes ambitions.

Oh et puis de toute façon, un bon boulot, une femme et des mioches, on sait que c'est pas pour moi... Mais que dis-je? Pire encore, je n'ai meme pas le droit de rêver d'une vie stéréotypée, un mari et toussa...
Bah... say bidon dtfaçon!

Bisous Beau Prince,
Que les Dieux te gardent, toi et tes lecteurs ;-)


PS: oui, fumer say mal, j'ai meme arrêté depuis le lycée! mais je continue quand meme en fait...
Et puisque j'en suis à raconter ma vie, il est bientôt 5h00 et je m'apprête à manger une pizza. OUi, un peu tôt pour le ptit dej n'est ce pas?
Par nothingness le Mardi 9 janvier 2007 à 20:08
J'ai bien l'impression que notre bon gros père Noël n'ait eu que de la tristesse et de la mélancolie dans ses paquets cadeaux en 2006.
La nouvelle année a décidé de commencer sous de mauvais auspices, et la déprime se répand plus vite que n'importe quelle maladie contagieuse.

Peut-être est-il temps d'inverser la tendance.
Accorder sa confiance rend vulnérable car c'est par elle que se créent les pires blessures, pour lesquelles aucune guérison complète n'est possible.
Autour de nous le destin resserre sa pression, le temps passe inéluctablement, et la faucheuse accomplit aveuglément son oeuvre.
Mais allons-nous nous laisser abattre pour autant?
Non, car quelque part dans les ténèbres qui nous entoure, une lueur continue de briller. Et encore une fois nous nous relèverons pour continuer à avancer, coûte que coûte.

Fier Thanos, mon ami,bien que ce soit triste à dire, la vie est un combat,. Chaque instant de bonheur doit lui être arraché. Redresse la tête et reprend les armes, impose ta volonté à ce monde déliquescent. Avance, sans te retourner et laisse derrière-toi tes idées noires.

Tu n'es pas seul.
Par shinytear le Dimanche 28 janvier 2007 à 21:03
Oulala… ton article je l’avais déjà lu bien sûr mais ça y est je réagis. Alors… j’observe que les vacances de noël ont été une période faste en déprime. Je me souviens de la semaine où tu étais loin de moi… ça a été dur :’(
Bon la traîtrise ça arrive -pas à tous mais c’est une réalité- au moins ça t’aide à trier tes vrais de tes faux amis. le destin en boite avec mariage et tout, rien ne te force à le suivre. Si tu ne veux pas te marier ben… (y a le pacs ^^ ) ben tu te maries pas voila tout. Tous les enfants ne sont pas blonds, regarde Linoa !
Et ne sors pas tout nu tu vas attraper froid ! En plus tu risques de te faire enlever

Pour terminer, regarde autour de toi : Kevin, Antoine, Charlie, Nyark, Hebi, tant d’autres, moi-même aussi… dire que tu es seul malgré que nous soyons près de toi c’est nous insulter tu sais ^^ à moins que tes verres de lunettes ne soient sales.

Calin !
Par cunefille le Samedi 3 février 2007 à 0:52
Malgré les 10 commentaires j ai voulu reagir a ton texte....Que je trouve etrangement revelateur du sentiment qui me ronge....A t on vraiment des amis?? Ou n est ce qu un mirage au quel on s accroche parce qu on est trop lache de voir la verité en face et de ce dire qu on est toujours seul en fait...Je ne sais pas mais ne dit on pas que les amis son nos meilleurs ennemis? Ils savent tou ou presque de nous et ce sont les mieux placé pour nous metre un gentil coup dans le dos...On ne peut repondre a cette question mais l amitié comme l amour ne sont ils pas des sentiments inventé pour pouvoir se faire un peu plus de mal?? Ou je ne sais pas...surement qu a une heure si tardive je deraille un peu et je m en excuse...Bisou
Léa
Par Mike le Dimanche 11 février 2007 à 22:01
Salut Thanos !
Ca fait bien longtemps que je ne suis pas venu sur ton blog...
Je vois que tu continue à écrire d'une façon très plaisante :-)
Mais voila, je n'ai pas envie d'ajouter au pessimisme général.
Je suis pourtant d'accord avec ce que tu écris.
Mais je veux vous le dire : si vous êtes dégoutés de l'être humain alors regardez-vous dans un miroir et ayez le courage de vous tuer.
Bon, je sais c'est un peu violent dit comme ça.
Je pense qu'il ne faut pas se complaire dans la critique permanente du genre humain, mais qu'il faut plutôt essayer de changer quelque chose, au risque de nombreuses désillusions.
Peut-être que c'est idéal qu'il faut poursuivre sans relache au lieu d'entrer dans le moule qu'on nous réserve, au lieu de n'être qu'une autre brique dans le mur.
Je ne pense pas qu'on puisse détruire le mur comme ça, d'un coup, mais nous pouvons le fissurer.
C'est un travail de tout les jours.
Peut-être que la politique peut changer quelquechose mais je n'en suis pas convaincu. On dirait plutôt un instrument utilisé par les puissants pour donner aux foules une impression de contrôle.
La musique alors ? Qui sait ?
Oui nous sommes seuls, mais rien qu'a regarder ce blog et ses nombreux commentaires, on peut voir qu'il y a quand même des gens qui se comprennent et qui sont à même de penser ensemble.
Et ça peut-être que c'est le début de la fin pour la solitude :-)

ps : ce n'est pas dutout un réquisitoire contre ce blog, que par ailleurs je 'ai pas eu le temps de lire en entier, mais j'avais juste envie d'une note positive.

Continue, tu iras loin, si tes Dr Martins tiennent le coup ;-)
Par loopie-appleface le Lundi 12 février 2007 à 12:24
On cherche tous quelque chose de différent au fond. J'en connais qui cherchent à changer le monde, les idées, la vie de ceux qu'ils aiment ainsi que ceux qu'ils haïssent. Mon professeur a cité Rimbaud. 'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans." Puis il nous a regardé du haut de sa cinquantaine et nous a balancé que seuls les jeunes pourraient changer ce monde. Ca y est, toute la jeunesse, entre deux cuites, crie son envie d'utopie et d'un monde meilleur. Toute la jeunesse se soulève contre les moules et les règles promulguées. Et après? Ce n'est pas, selon moi, en appelant à la révolution ou en crachant sur les dirigeants d'état que quelque chose va changer. En réalité, je pense comme Mike. Un travail de tous les jours.
Et au fond, quand on ne veut pas y entrer dans le moule, je crois qu'on peut. Si. Sans vivre en ermite au fond des bois, mais je pense que si l'on désire faire autre chose que ce qu'on a décidé pour nous, si l'on appelle de tout son coeur à un autre avenir que celui que nos parents ou un esprit rebelle a choisi, c'est possible. Mais est ce qu'on en a vraiment envie? est ce qu'on est pas tout simplement rassuré par ce moule? car on sait qu'on peut passer à coté et vivre en marginal. On sait que c'est possible, mais je pense qu'on en a pas le courage, c'est tout. Juste peur de se tromper, et qu'un jour on regarde en arrière et qu'on ait regretté de ne pas avoir choisi la facilité.
Peut être que je suis la seule à être effrayée par l'avenir, mais... c'est un fâcheux défaut d'étendre son vice à toute une population. Mais je sais que j'hésite, entre suivre un moule bien confortable, ou miser tout sur moi même. J'hésite. Peur de se tromper, encore et toujours. de croire en la mauvaise personne, soi.
 

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